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« - Je me suis présenté à tes amies, a dit Will en désignant la maison. Elles m’ont dit que je te trouverais près de la bière.

- Mes amies sont hilarantes.

Mes meilleures amies, Harper et Kaye, ne buvaient pas. Ca ne me dérangeait pas. Je buvais pour ma part, ce qui leur déplaisait. Au fil des ans, les tirades moralisatrices de Harper et les supplications hystériques de Kayé s’étaient muées en surveillance inquiète et en plaisanteries sarcastiques. […]

Boire à la véranda à l’arrière de la maison de Brody Larson était le mode opératoire habituel. La plupart des maisons au sud de la ville étaient alignées selon un quadrillage, et leurs jardins se touchaient. Si des parents rentraient de façon inopinée, interrompant une soirée, quelqu’un saisissait la glacière, et nous filions entre les palmiers pour recommencer chez un autre casse-cou. Si c’était là la première leçon qu’apprenait Will dans notre ville, il était mon style de mec. »

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— Les dix mille lacs, a corrigé Will en souriant.

— Waouh, ça fait beaucoup de lacs ! Tu devais être complètement encerclé. Tu allais en cours en nageant ?

— Il faisait trop froid pour nager, a-t-il répondu en secouant la tête.

Impossible à concevoir. Trop froid pour nager ? Quel dommage !

— Que faisais-tu, là-bas ?

J’ai observé ses bras musclés. Will n’avait pas un corps naturellement puissant et mince, comme celui de Sawyer, mais celui d’un athlète qui s’entraînait beaucoup.

— Tu joues au football ? ai-je tenté.

Il a esquissé un demi-sourire. Il savait que je le complimentais sur son corps.

— Au hockey, a-t-il répondu.

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— Tu n’étais pas obligée de le hurler devant tout le monde. Jamais encore je ne t’avais vue ainsi.

Will t’a vraiment perturbée.

J’ai balayé la cafétéria du regard. Les quelques personnes qui m’observaient encore se sont détournées. Je ne voulais pas être l’objet de leur attention jusqu’à la fin du déjeuner, même si je n’avais rien pris à manger parce que j’étais trop occupée à pleurer, et je n’avais aucune envie de passer l’heure d’études dans la même salle que Will.

— Je vais aller ranger la salle d’orchestre.

— Oh, oh ! a fait Harper. Comme en mars dernier ?

— Peut-être.

J’avais été prise d’une frénésie de ménage quand Violet avait déménagé.

— Que comptes-tu faire au sujet de Will ? a demandé Harper.

— Je ne peux rien faire.

Elle a secoué la tête.

— Si tu n’essaies pas d’arranger les choses, ça n’arrivera jamais.

— J’ai essayé d’arranger les choses en le défiant au tambour. Et regarde ce que ça a donné !

— Je ne t’ai pas suggéré de concocter un plan tordu, m’a-t-elle réprimandée. Va lui parler, en face, et explique-lui ce que tu ressens.

Ce n’était pas envisageable. Je ne savais même pas ce que je ressentais. Et, même si je l’avais su,

Will était la dernière personne à qui j’aurais voulu l’expliquer.

— À plus tard.

Je me suis levée, gardant le bras tendu jusqu’à ce qu’elle frappe son poing contre le mien. Je suis passée à la table des professeurs pour informer M. Frank que j’allais passer l’heure d’études dans la salle d’orchestre, et tous les professeurs se sont tus d’un coup, comme si je venais d’interrompre leur complot pour une fête secrète. J’ai ensuite passé la porte et déboulé au grand soleil. Dans la salle d’orchestre, j’ai souri et respectueusement demandé à Mme Nakamoto de me prêter une bouteille de nettoyant et un chiffon.

— Oh, oh ! a-t-elle dit en levant les yeux de son bureau. Comme en mars dernier ?

— On dirait que tout le monde s’en souvient comme d’une tragédie, ai-je rétorqué, laissant tomber ma façade enthousiaste au bout de dix secondes. Les sousaphones ont été nettoyés, pas vrai ?

— Que s’est-il passé ? a-t-elle demandé. Tu es énervée à cause du défi ?

— Oui, ai-je acquiescé, soulagée qu’elle ait deviné.

— Tu veux en parler ?

— Oui, ai-je répété, pleine d’entrain. Je veux qu’on oublie ce défi et qu’on en revienne à

l’arrangement de départ, quand Will était capitaine et moi en deuxième place.

— Non.

Discussion terminée. Elle a trouvé le nettoyant et le chiffon en haut d’une armoire et me les a donnés.

La salle d’orchestre était longue et étroite, elle s’enfonçait sur dix mètres sous la scène et l’auditorium, et sa seule source de lumière était une ampoule pendue au plafond qui était tellement haut que le responsable du ménage devait utiliser une échelle spéciale quand l’ampoule claquait. Du coup, la pièce restait parfois dans le noir pendant plusieurs jours, et tout le monde se marchait dessus en essayant de retrouver son instrument et de le sortir de sa boîte. Mais même dans les bons jours il n’y avait pas beaucoup de lumière.

J’ai décidé de commencer par l’étagère suspicieuse du fond et de revenir en arrière. Pour cela, je devais déplacer des tubas et nettoyer le bois poussiéreux en dessous. J’ai immédiatement découvert le silencieux pour trompette que Shelley Stearns avait perdu, accusant les trombones de l’avoir volé au mois de février.

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