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Pendant le match du vendredi suivant, le photographe du journal local est venu me serrer la main sur le bord du terrain. J’étais très impressionnée car je savais qui il était. Je le voyais photographier les rencontres de notre équipe depuis des années. Depuis des années, je voulais être lui.
— Vous êtes Harper Davis, n’est-ce pas ?
— Oui, c’est moi.
Il s’est présenté, puis m’a dit :
— Superbe votre photo de la trompe dans le Journal de Tampa. — Merci. J’ai eu un coup de bol. Et mon trépied.
— Vous êtes une photographe, a-t-il contré en secouant la tête. Le bol, il faut aller le chercher. Même au moment où nous parlons, vous ne lâchez pas le match des yeux. Vous êtes à l’affût de la bonne photo.
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