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Je donnerais tous mes bijoux pour voir mon aimé et entendre son rire. J'abandonnerai ma fortune pour reposer entre ses bras. Je pris Dieu qu'il me sache captive dans mes appartements et ne m'imagine point cherchant à l'éviter. Je tremble d'effroi à l'idée qu'à ma sortie je le découvre las de mon indifférence et courtisant une autre femme. S'il devait aimer ailleurs, j'en mourrais; mon coeur cesserait tout simplement de battre"
Afficher en entierL'épée du bourreau s'éleva interminablement dans le soleil du matin.Malgré moi, je jetai un regard vers l'embarcadère.Puis l'épée s'abattit dans un éclair, la tête quitta le corps, et la longue rivalité qui m'avait opposée à l'autre fille Boleyn prit fin.
Afficher en entier— Qu'il fit tomber sans y penser, souligna Anne avec sa cruauté habituelle. De toute façon, ce qu'il veut n'est pas la question. Avare et gâté comme il est, on peut le pousser à vouloir presque tout. Mais jamais vous n'y parviendrez, parce que ce sont les plaisirs du lit et de la table qui vous guident. Or la femme qui le dirigera n'obéira qu'à une volonté inébranlable de se l'attacher et de le gouverner. Il ne s'agira en aucun cas de désir, quoi que Henri en pensât, mais d'habileté qui ne faiblit pas.
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"Le trône vaut plus que ma propre vie."
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Une éternité s'écoule. Elle émet un petit gémissement et frissonne. Culpepper desserre son emprise. Elle se lève, relâche l'ourlet de sa robe de nuit, qui retombe sur ses chevilles, et lui sourit en se dirigeant vers l'âtre. Il quitte son siège, lace ses hauts-de-chausses, puis se place derrière elle et l'entoure de ses bras, lui piquant une multitude de baisers dans le cou, sur les cheveux. Comme une jouvencelle amoureuse pour la première fois, elle se retourne vers lui et lui offre ses lèvres. Elle l'embrasse avec passion, avec ardeur, avec une dévotion qui suggère un amour éternel. "
Afficher en entierVous ne devriez point m'entretenir de baisers lorsque d'autres nous entourent.
_Je sais cela. Jamais je ne laisserais un danger vous menacer. Je mourrais pour vous protéger.
_Le roi sait tout, l'avisé-je. Il entend nos paroles et pénètre peut-être même nos pensées. Des espions oeuvrent pour lui en tout lieux; il voit dans le coeur de chacun.
_Je cache mon amour au plus profond, déclare-t-il.
_Votre amour?
Je peine à respirer.
_Mon amour, répéte-t-il. "
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Je supporte à peine l'idée que Thomas ait péri à cause de moi. Je trouve difficile de concevoir sa disparition. Songeant à la mort pour la première fois, je découvre combien elle se montre définitive, irrévocable. Acceptant peu à peu l'idée que je ne le reverrai plus en ce monde, j'en viens presque à croire au Paradis; je prie de l'y rencontrer de nouveau et que nous nous aimions encore - sans que je sois, cette fois, l'épouse d'un autre."
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"- Mariée et à présent maîtresse du roi, alors que vous possédez la motié de mon intelligence, de mon éducation ! Vous êtes au centre de la Cour et je ne suis rien. je vous sers comme dame d'atour, Mary, c'est me faire insulte ! (...) Qui insiste pour que vous vous baigniez et laviez vos cheveux ? demanda-t-elle férocement.
- Vous, mais je...
- Qui vous aide à choisir vos vêtements et vous sauve la mise avec le roi quand vous vous montrez trop stupide ou avez la langue trop nouée pour savoir comment le manoeuvrer ?
- Vous, mais Anne...
- Qu'y ai-je gagné ? Quels que soient le sommets que vous atteindrez, je n'en tirerai rien." p124-125
Afficher en entier"- Dites à Anne...
Je m'interrompis. Il y avait trop à dire. Je ne pouvais résumer d'un mot ces années de rivalité suivie de cette alliance forcée, notre amour sans cesse corrompu par cet irrépressible besoin de surpasser l'autre. Comment lui déclarer combien je l'aimais et étais heureuse d'être sa soeur bien qu'elle fut responsable de sa situation et d'y avoir entrainé George ? Comment enfin lui dire que jamais je ne lui pardonnerais ce qu'elle nous avait fait quoique je comprisse ses raisons ?
- Quoi ? S'enquit Catherine.
- Dites lui que je pense à elle, répondis-je simplement. Tout le temps, chaque jour, comme toujours."
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Afficher en entier" Mon frère est sodomie, ma soeur est une putain, peut-être même une empoisonneuse, et je suis moi aussi une putain ! Dites mois maintenant suis je assez bien pour vous ?! Je savais que vous n'étiez personne et suis pourtant venue à vous. Mais si vous voulez vous élever à cette cour, vous aurez du sang ou du bren sur les mains. Faites de même si vous en avez l'estomac ! "
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