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Commentaires de livres faits par diamelee

Extraits de livres par diamelee

Commentaires de livres appréciés par diamelee

Extraits de livres appréciés par diamelee

C'était un enfant éveillé, serviable, assez maigre, beaucoup plus grand que Lela, bien que plus vieux seulement d'un an et demi; sur la chemise faite d'un sac de farine de blé qui lui cachait pudiquement le sexe, il portait toujours une bande de sisal attachée à la taille. La bande de sisal était un signe distinctif de travail parmi les gamins prétendant être des hommes. Un enfant portant une ceinture sur le ventre a des devoirs, car une ceinture signifie un endroit pour mettre le couteau de travail... [...]
Le temps passant et les pluies devenant plus rares, le nombre de rigoles diminuait peu à peu, dès lors, les terres irriguées se trouvaient de plus en plus près de la source. Enfin la réserve d'eau devint une flaque, une tache humide nourrissant quelques maigres douzaines d'ignames, près de la pierre usante et moussue. Il retrouva difficilement la source. La mare avait disparu. Il ne restait plus que la roche désolée, des blocs de pierres noires et lisses, des cailloux. Une cascade d'eau trouble tombait en zigzaguant et en moussant entre les rochers.
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C’était une grande cour de récréation. Des centaines, des milliers d’enfants jouaient. Silencieusement. Au ralenti. Une scène digne du plus grand film muet. Sans la musique. L’horreur arrivait à son comble lorsque l’on constatait qu’ils ne souriaient pas. Les regards étaient vides. Ils couraient, sautaient à la corde, jouaient à la marelle. En silence.
Dans un coin de la cour, une forme famélique les surveillait. En silence. Elle était assise sur une souche calcinée, enveloppée d’un pagne noir. Un fichu de la même couleur couvrait sa tête.
Le temps s’était mis de la partie. Le ciel était couleur de plomb. Sans nuages. Un brouillard épais recouvrait tout. Des corbeaux volaient dans le ciel en croassant. Lugubrement. Leurs ailes, difformes, couvraient tout tel un linceul.
Un chant macabre s’éleva. Toute vie s’immobilisa. Les têtes se tournèrent vers un point invisible. Les enfants se mirent sur deux rangs, précédés par le spectre - gardien. Ils se dirigèrent vers une fissure dans un pan de montagne et disparurent au fur et à mesure, aspirés par le néant. La fissure disparut dès le dernier enfant avalé. La montagne reprit son allure normale. Un grand vent balaya les nuages noirs et le brouillard. Les oiseaux nécrophages se désintégrèrent, absorbés par les flancs des montagnes.
La vie reprit son cours. Les villageois finirent leur frugal repas avant de reprendre la houe, la daba, à la recherche de racine de manioc ou d’igname pour le repas du soir. De temps en temps, ils jetaient un regard inquiet vers cette montagne. D’aucun ne disaient entendre, à certains moments, des gémissements, des pleurs d’enfants.
Les ancêtres disaient que cette montagne avait surgi d’un coup, en plein jour, semant la panique dans le paisible village frontalier, aux frontières des deux mondes. C’était un jour comme les autres. Les habitants des environs vaquaient à leurs occupations habituelles. Les enfants jouaient à l’ombre des arbres, dans les champs. Les bergers, dès l’aube, avaient emmené paître leurs troupeaux à la lisière de la forêt.
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Le silence, telle une chape de plomb, enveloppait le monde pétrifié, angoissé, annihilé de doutes, de peurs primaires, de terreurs sans nom. Le silence bruyant de peurs comprimées s’était confortablement installé.
Telle une mauvaise odeur, il s’insinuait dans toutes les interstices de l’incertitude. Il avait fait sien le monde des purs et des impurs, des visibles et des invisibles, du bien et du mal, de ceux qui savaient tout et de ceux qui ignoraient tout. Le silence avait fait de ces mondes son royaume.
Les astres, dans le ciel, s’étaient faits discrets. Ils ne tenaient pas à assister à la lutte des forces contraires. Leur avenir était lié à l’aboutissement de cette lutte parricide. Comme tout le monde, ils se tenaient accroupis, la tête entre les jambes, le dos rond, les yeux fermés, les mains enveloppant leurs oreilles. Ils étaient pétrifiés de terreur. Ils attendaient on ne sait quoi. Le ciel sur la tête ? La fin du monde ? De leur monde ? Peu importe. Tous attendaient. Maudite attente.
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Un gémissement lent, s’amplifiant au fur et à mesure des minutes, s’éleva, paralysant toute vie. Il se transforma en un long cri, indéfinissable, inquiétant.

La terre se mit à danser et à se tordre, accompagnant le chant funèbre. Puis, brusquement, tout s’accéléra dans une spirale diabolique, incontrôlable, interminable.
Le monde se mit à tourner, de plus en plus vite, dans une cadence de plus en plus infernale. Les hurlements de terreur et la chanson diabolique se mêlèrent, s’unirent, se désunirent dans une sorte de bacchanale sans nom. Le temps s’immobilisa, muet d’inquiétude.
Un bruit infernal emplit l’atmosphère. La terre était en gésine. Elle souffrait les affres de l’enfantement. La délivrance était pour bientôt. Le sol se mit à trembler comme pris d’une crise d’épilepsie. La montagne maudite pointa le bout du nez, timidement, à la recherche d’un éventuel obstacle.
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Les pudeurs verbales de l'antiraciste, son effarouchement face à des termes, des expressions, des stéréotypes qui le renvoient à une culpabilité historique collective et, peut-être, aussi, à ses propres ambiguïtés, sont fort sympathiques mais sans portée. C'est seulement en plongeant jusqu'à la nausée au cœur de la fantasmagorie raciste, en traquant, sous l'écume des mots, sa logique et ses ramifications, qu'il est possible d'en montrer et surtout d'en combattre l'abjection, la bêtise, le ridicule.
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Les premiers lébous arrivés dans le Cap-Vert ont scellé un pacte d'échange et de cohabitation avec les génies possesseurs de la terre, afin de pouvoir s'installer sur leur territoire et de bénéficier de l'usufruit des terres et de la mer.
Les rabs et les tuurs leur offraient également leur protection en contrepartie d'un habitat (xamb) et d'offrandes régulières
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date : 30-08-2017
L'enfant maudit allait arriver. Rien ne devait contrarier cette délivrance. Il fallait qu'ils soient présents pour empêcher le Bien de le prendre dans son giron. C'est pourquoi ils étaient si nombreux. Ils seraient plus forts pour faire face à l'ennemi.
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Ah la Mort... Notre éternelle compagne. Chaque jour, elle fait des ravages, chaque minute elle déchire des cœurs, chaque seconde elle est présente.
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date : 08-08-2017
Tout n'était pas louable dans le passé, mais ce qui compte, dit l'auteur, c'est moins ce que l'on a pu faire des traditions que ce à quoi elles étaient destinées
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La peinture à l'eau s'efface
mais la mort est éternelle
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Les mauvaises langues ne manquaient pas d'ajouter qu'en fin politicien Goor Gnak avait prévu un tel jour, ayant fait des pieds et des mains pour être accepté par une famille de souche, lui un homme tout droit sorti de sa brousse.
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L'homme, mal remis de son effroi, resta un instant sans répondre. Dans la faible clarté de la lune, il chercha à observer l'inconnu qui venait de l'intérieur de la maison abandonnée, comme un fantôme, et qui s'adressait à lui d'une voix si calme
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date : 24-07-2017
La nuit venait de tomber sur Dexx, le royaume du fleuve. Sindakh le lézard, assis devant son dîner, réfléchissait aux évènements de la journée. Il en tremblait encore de tous ses membres. Le secret était trop lourd à garder.
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date : 24-07-2017
L'Habitation où parle le conteur est une unité de production autonome qui vit d'elle-même. Elle occupe d'abord les terres plates, en bordure de mer ou à l'embouchure alluviale des rivières, puis grimpe les mornes, s'étage à mesure que les colons défrichent, à mesure qu'arrivent ceux qui n'ont pas les moyens d'acquérir une terre plate
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On avait retrouvé la lettre en charpie, pulvérisée en miettes sans avenir, à telle enseigne qu'il fut impossible aux policiers-experts (qui depuis son retour au pays résidaient dans son ombre) de la recomposer.
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date : 24-07-2017
Les dos qui se sont recourbés sous les feux du soleil se sont redressés. La haine, le mépris et la colère grondent dans la voie de Nguirane.
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- Ne m'appelle pas Mère. J'ai toujours senti que tu voulais notre déchéance. Tu es toujours présente quand la honte nous tombe dessus
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- Maintenant, tout est fichu. Les chiens sont moins cruels. Ils ne s'entre-dévorent pas en temps de paix. S'ils ne sont pas enragés
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Si l'acte de manger est une réponse à un désir individuel, il n'en est pas moins marqué - profondément - par des considérations d'ordre esthétique, social, philosophique et même religieux.
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Mais un pays n'est pas un jouet innocent. L'autorité coloniale le savait et avait pressenti les bouleversements que risquait d'occasionner le pillage des ressources du pays à ce rythme accéléré.
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date : 24-07-2017
Quand le rapport de forces s'exprime avec autant de hargne et d'irrespect, il est plus sage d'encaisser pour ne pas mettre en danger la parcelle de dignité qui, en disparaissant, ouvrirait inéluctablement-et pour toujours- les portes de l'ignominie
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On choisit dans toute la caste des griots les plus élogieux, les meilleurs joueurs de balafon et les cantatrices dont la réputation était la plus solide.
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Fils, la poule fouille dans le terreau, dans les ordures et même dans les immondices, mais elle n'offre à ses petits que ce qu'elle décèle de meilleur. ainsi agit la mère qui toujours nourrit son fils de sages conseils
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date : 23-07-2017
Tare! Il est venu
L'héritier si attendu.
Tare! Sun Jata...
Sun Jata est né pour le Manden
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La famine et l'absence, voilà les deux fléaux qui peuvent détruire une famille, un village ou un pays.
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Ma mère ne revint pas nous voir comme elle l'avait promis. Néanmoins, elle voyait grand-mère au marché de la ville, chaque samedi
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