Extraits

« Je t’aime, Annabelle, plus que quiconque en ce monde, au ciel ou sur cette terre. Tu es la seule personne qui compte à mes yeux. Si tu me le demandes, je lâcherai tout ce qui fait ma vie aujourd’hui, pour te suivre là où tu voudras aller, sur une île déserte, élever des chèvres dans le Larzac et fabriquer du fromage de mes mains, ou replanter la forêt vierge en Amazonie. Peu importe ce qui te passera par la tête, mon ange, je le ferai avec toi, pour toi. Parce que tu es le centre de ma vie. Tu ES ma vie, et je n’en veux pas d’autre.

Tu manques à mes poumons que tu approvisionnais en oxygène, à ma peau qui ne respire que plaquée contre la tienne, à mes yeux qui se languissent de te contempler, encore et encore. Tu manques à mon cœur qui saigne de ton absence et à mon âme qui, aussi noire soit-elle, n’a pas la moindre chance de rédemption sans ton amour et sans ta foi.

Mon ange, mon amour, ma puce, ma princesse. Ma femme. Rien, dans cette vie ou dans une autre, n’aura la moindre valeur sans ta présence à mes côtés, et je veux croire que, quelque part en toi, ce besoin vital, douloureux, irrépressible, persiste malgré tes peurs, tes doutes et ta colère.

J’attendrai le temps nécessaire. J’attendrai que tu viennes vers moi et que tu prononces ces mots que j’appelle de toute mon âme dans mes rêves torturés : «  Je t’aime et je te pardonne ».

                                                                                                                                               Greg »

Avec patience, elle m’a fait remarquer que si Dieu corrigeait chacune de nos erreurs, nos vies n’auraient plus la moindre raison d’être vécues, que c’est le libre-arbitre qui les rend si spéciales et si riches, et qu’il laisse chacun d’entre nous choisir sa propre voie, au risque de nous voir dévier du droit chemin

Je m’appelle Annabelle. Pour la toute première fois de ma vie, j’ai pris les rênes. J’ai ramené à moi l’homme de mes rêves et, ensemble, nous avons retrouvé le plaisir intense, l’extase, la fusion. Nous nous sommes donnés l’un à l’autre, oubliant, l’espace d’un moment, le monde qui nous entoure.

Greg est livide et s’affaisse lentement jusqu’à tomber à genoux devant moi. Le génie, le grand patron, l’homme invincible et dominateur qui préside à ma vie depuis six mois, laisse soudain place à un homme brisé.

Tu manques à mes poumons que tu approvisionnais en oxygène, à ma peau qui ne respire que plaquée contre la tienne, à mes yeux qui se languissent de te contempler, encore et encore. Tu manques à mon cœur qui saigne de ton absence et à mon âme qui, aussi noire soit-elle, n’a pas la moindre chance de rédemption sans ton amour et sans ta foi.

Je croyais tout lui apprendre, or c’est elle qui m’enseigne que le plaisir peut être décuplé lorsqu’on le partage avec l’être que l’on aime le plus au monde et qu’il peut être dévastateur lorsque l’on s’y abandonne totalement.

Je m’appelle Greg Delcourt. Elle est mon tout. Elle est ma chance, ma foi et ma loi, mon univers. Elle est ma vie. Ils sont ma vie.