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Femme n.f., du latin femina. Être humain de sexe non masculin.

« La femme est le produit d’un os surnuméraire », disait BOSSUET qu’on ne saurait taxer de misogynie eu égard à l’exquise compréhension qu’il afficha toute sa vie à l’endroit de la gent féminine, huguenotes et catins exceptées.

Cette définition toute nimbée de délicatesse semble aujourd'hui quelque peu restrictive. La femme, à y regarder de plus près, est beaucoup plus qu’une excroissance osseuse. La femme est une substance matérielle organique composée de nombreux sels minéraux et autres produits chimiques parés de noms gréco-latins comme l’hydrogène ou le gaz carbonique, qu'on retrouve également chez l'Homme, mais dans des proportions qui forcent le respect.

Diversement amalgamés entre eux en d’étranges réseaux cellulaires dont la palpable réalité nous fait appréhender l’existence de Dieu, ces tissus du corps féminin forment les viscères. Certains sont le siège de l’amour.

La femme est assez proche de l’Homme, comme l’épagneul breton. À ce détail près qu’il ne manque à l’épagneul breton que la parole, alors qu’il ne manque à la femme que de se taire. Par ailleurs, la robe de l’épagneul breton est rouge feu et il lui en suffit d’une.

Dépourvue d'âme, la femme est dans l'incapacité de s'élever vers Dieu. En revanche, elle est en général pourvue d'un escabeau qui lui permet de s’élever vers le plafond pour faire les carreaux. C’est tout ce qu’on lui demande.

La femme ne peut se reproduire seule, elle a besoin du secours de l’Homme, lequel, parfois, n’hésite pas à prendre sur ses heures de sommeil pour la féconder. Des observateurs attentifs affirment que la femme prend un vif plaisir dans cette satisfaction de sa viviparité.

La gestation, chez la femme, dure deux cent soixante-dix jours, au cours desquels elle s’empiffre, s’enlaidit, gémit vaguement, tout en contribuant à faire grimper les courbes de l’absentéisme dans l’entreprise.

Au bout de ces neuf mois, le petit d’Homme vient au monde. L’accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l’Homme. Ainsi, il souffre moins.

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E

(Christian, Baptiste, Paul), dit Cricri. Fils caché de Paul, Cricri Eluard doit aujourd’hui encore à la notoriétéde son père d’être resté dans l’ombre, bien qu’il habite Nice, plein sud, face au goudron. Elevé au sein par une nourrice dubitative qu’il tétait d’ailleurs de droite et de gauche, Cricri Eluard voulut dès son plus jeune âge se séparer de l’étiquette surréalisto-communiste attachée au nom paternel et n’a jamais montré qu’un intérêt poli envers le martyre, le don de soi, le sacrifice au drapeau et les beuveries cosmopolites populacières des anniversaires du Débarquement. Des écrits de Cricri, peu méritent d'être cités dans le présent ouvrage. Nous leur préférerons cette admirable page de Paul Éluard. Ami lecteur, si tu la connais, tu m'arrêtes.

Sur le collier du chien que tu laisses au moins d'août

Sur la vulgarité de tes concours de pets

Sur l’étendard nazi et sur le drapeau rouge

Sur la rosette au coin du vieillard officiel Sur les blousons kaki, sur les képis dorés

Sur le cul blanc des féministes

Sur le mandrin des misogynes

Sur le béret obtus des chauvins aveuglés Sur la croix des cathos, le croâ des athées

Sur tous les bulletins et sur toutes les urnes

Où les crétins votants vont se faire entuber

Sur l'espoir en la gauche

Sur la gourmette en or de mon coiffeur de droite

Sur la couenne des connes aplaties sur les plages

Sur l'asphalte encombré de cercueils à roulettes

Sur les flancs blancs d'acier des bombes à neutron

Que tu t'offres à prix d'or sur tes impôts forcés

Sur la sébile humiliante et dérisoire

Qu’il faut tendre pourtant à tous les carrefours

Pour aider à freiner l’ardeur des métastases

Sur le mur de la honte et sur les barbelés

Sur les fronts dégarnis des commémorateurs

Pleurant au cimetière qu'ils ont eux-mêmes empli.

Sur le petit écran qui bave encore plus blanc

Sur l'encéphalogramme éternellement plat

Des musclés, des Miss France et des publicitaires

Sur l’étendard vainqueur de la médiocrité

Qui flotte sur les ondes hélas abandonnées

Aux moins méritants des handicapés mentaux

Sur la Bible et sur Mein Kampf

Sur le Coran frénétique

Sur le missel des marxistes

Sur les choux-fleurs en trop balancés aux ordures

Quand les enfants d'Afrique écartelés de faim

Savent que tu t'empiffres à mourir éclaté

Sur le nuage

Sur la lune

Sur le soleil atomique

Sur le cahier d'écolier de mes enfants irradiés

J'écris ton nom

HOMME.

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En temps de paix, le kamikaze s’étiole. N’ayant nul porte-avion sur lequel s’abattre, il se sent inutile à la société. L’envie de se suicider l’étreint et, croyez-moi, pour quelqu’un dont la raison de vivre est de mourir, l’idée de mort est invivable.

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L’homme est en effet le seul mammifère suffisamment évolué pour penser à enfoncer des tisonniers dans l’œil d’un lieutenant de vaisseau dans le seul but de lui faire avouer l’âge du capitaine.

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Kamikaze n.m. (mot japonais signifiant tempête providentielle). Exemple : « Après dissipation des brumes matinales, les kamikazes viendront réchauffer l’atmosphère au large des côtes. »

Par extension, le mot « kamikaze » a désigné, pendant la Seconde Guerre Mondiale, les pilotes-suicide japonais qui venaient s’écraser sur les porte-avions américains pour vérifier le principe d’Archimède dans la rade d’Hawaii.

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"L'oeil est capable du clin. Le clin est la base même de la spécificité de l'oeil. Il n'existe pas, en effet, de clin d'oreille, ni de clin de nez. Le clin d'oeil sert à marquer subrepticement une complicité tacite entre deux ou plusieurs chenapans. Il permet aussi au dragueur de se faire connaître avec une relative retenue et une certaine discrétion qu'on ne retrouve pas dans la main au panier".

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Bleu,e adj. et n.m. [bloï, blo, blef, blou, bloue, blau, bla. XIe s.]

Qui est d'une couleur voisine du rouge, mais pas très : un ciel bleu, des yeux bleus, les flots bleus, une Opel Kadett bleue. Fig : Bouch. : un steak bleu ; s'emploie pour désigner un steak rouge. Fig. Mar. : bizut ; "faut pas me prendre pour un bleu" (RACKHAM LE ROUGE)

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Le seul intérêt de la gare Saint-Lazare réside dans sa capacité à contenir des trains. L'un d'entre eux, baptisé "Train pour Lisieux" sous prétexte qu'il va à Lisieux, présente la particularité - comme son nom l'indique - d'aller à Lisieux.

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Rouquin,e adj. et n., Fam.: Qui a les cheveux roux. Le rouquin est un mammifère vivipare omnivore assez voisin du blondinet. Pas trop voisin quand même, car le blondinet fuit le rouquin dont on nous dit qu'il pue, qu'il est la honte de son espèce, le banni pestilentiel au regard faux sous un sourcil rouille (...) On reconnaît le rouquin aux cheveux du père, et le requin aux dents de la mère (...)

Fiat Lux! -> Oh, la belle voiture

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