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Petit extrait :

Delà sauta du lit si précipitamment qu'elle faillit perdre la serviette dans laquelle elle s'était enveloppée au sortir de la douche. Mais ce fut à peine si elle s'en rendit compte, tant la haute silhouette qui la dominait à présent monopolisait son attention. Grand et puissamment musclé, l'homme avait la peau si bronzée qu'elle tirait sur l'orangé. Ses cheveux épais, d'un étonnant mélange de couleurs -roux, or, sable -, cascadaient jusqu'à ses larges épaules, encadrant un visage aux traits sculptés, aux yeux dorés, d'une noblesse et d'une beauté presque félines. Delà avait vu cet homme prendre forme sous ses yeux, émerger inexplicablement d'une colonne de lumière, mais elle ne pouvait accepter la réalité de cette expérience. Son esprit se rebellait et criait à l'impossible, à l'illusion, à l'imposture. Elle était si choquée par ce qui venait de se passer que pas un instant elle ne songea à fuir, pas plus qu'elle ne pensa que cet inconnu pouvait avoir l'intention de la violer, voire de la tuer. Car ce qui la choquait le plus, c'était l'expression de pur dédain qu'affichait son visage depuis qu'il avait posé les yeux sur elle. Sans même la connaître, il laconsidérait comme si elle n'était digne que de son mépris. Il n'en fallut pas plus pour que sa frayeur et son incrédulité cèdent la place à la colère.

— Qui êtes-vous ? lança-t-elle d'un ton vindicatif.

Elle était vulnérable et à moitié nue devant lui, mais elle s'en moquait. Sous l'empire de la fureur, elle ignorait toute prudence. Si l'inconnu voulait s'en prendre à elle, elle était prête à se battre bec et ongles pour se défendre. La main posée sur la garde de l'épée pendue à son côté, l'homme ne cilla pas. Il était bardé de nombreuses autres armes d'aspect redoutable, et une sorte d'armure en cuir, manifestement usée au combat, lui protégeait le torse. Delà s'efforça d'ignorer l'appel que lui lançaient toutes ces armes en métal. Ce qu'elle voulait par-des-sus tout, c'était obtenir des réponses à ses questions. Comment ce guerrier qui semblait surgi d'une autre époque s'était-il introduit dans sa chambre ? Pourquoi la méprisait-il aussi ostensiblement ?

Elle évalua d'un rapide coup d'œil la distance qui la séparait d'une lampe dont elle aurait pu se servir pour se défendre - même si, de toute évidence, seule une mitraillette aurait eu lepouvoir de la protéger des assauts d'un tel géant.

— Si vous voulez connaître mon nom, répondit-il enfin, vous n'avez qu'à m'ordonner de vous le donner.

Sa voix rocailleuse, grave et profonde, la fit frissonner. Outre que ce n'était pas la voix d'une illusion, il s'était adressé à elle sur un ton glacial qui l'horripilait.

— Ne soyez pas ridicule ! répliqua-t-elle. Je ne sais pas comment vous êtes entré, ni qui vous êtes, mais vous me regardez comme si j'étais la dernière des dernières, et je n'ai pas mérité cela. Alors, s'il vous plaît, un peu de courtoisie ! Vous savez ce que c'est, au moins ? L'expression d'une surprise intense passa sur le visage de l'inconnu.

— Vous ne voulez pas m'ordonner de vous obéir ? s'étonna-t-il. Alors, que désirez-vous de moi ?

Prise de court, Delà faillit éclater de rire tant la situation était surréaliste.

— Rien du tout, se força-t-elle à répondre. Armé comme vous l'êtes, je vois mal qui pourrait vous ordonner quoi que ce soit.

— Vous n'avez pas de bataille à mener ? poursuivit-il enplissant les yeux pour la dévisager intensément. Aucun ennemi à assassiner?

Delà n'avait plus envie de rire. Il avait prononcé ces mots avec le plus grand sérieux. Une main accrochée au pli de la serviette qu'elle portait pour tout vêtement, elle tendit l'autre devant elle et recula d'un pas.

— Vous êtes malade ? protesta-t-elle. Je ne souhaite la mort de personne.

Les lèvres de l'homme se pincèrent, et il l'étudia de la tête aux pieds d'un air méprisant avant de conclure :

— Je vois. Vous ne m'avez libéré que pour assouvir votre luxure...

En commençant à se défaire de son armure, comme s'il ne s'agissait pour lui de rien d'autre que de s'acquitter d'une tâche pénible mais indispensable, il marcha sur elle avec la grâce d'un fauve. Il n'était plus qu'à deux pas de Delà quand celle-ci, recouvrant ses esprits, parvint à se réfugier à l'autre bout de la pièce.

— Non! cria-t-elle. Arrêtez ça tout de suite! Laissez-moi tranquille ! Ne me touchez pas !

L'homme se figea sur place, tel un automate arrêté en plein élan. Puis il amorça un mouvement de repli et ne cessa de reculer que lorsqu'il vint buter contre un mur. En le regardant faire, Delà regretta de s'être levée ce matin-là. Pourquoi n'était-elle pas restée tranquillement au lit à somnoler, en se laissant bercer par le ronron télévisuel de CNN ? Décidée à reprendre les choses dans l'ordre - à savoir, comment il se faisait qu'un géant de deux mètres de haut armé jusqu'aux dents était apparu comme par magie dans sa chambre -, elle s'efforça de garder son calme et prit une profonde inspiration.

— Que faites-vous ici ? s'enquit-elle. Que me voulez-vous ? Il la regarda fixement, comme s'il ne comprenait pas ce qu'elle disait.

— Eh bien ? insista-t-elle.

En silence, l'homme s'approcha du lit et se baissa pour ramasser sur le tapis la boîte à surprise abandonnée. Sur la paume de sa main, elle paraissait plus minuscule encore. Soigneusement, il en referma le couvercle.

— C'est à moi de vous demander cela, répondit-il en la fixant droit dans les yeux.C'est bien vous qui avez ouvert cette boîte, non ? Delà se mit à rire, mais son rire s'évanouit quand elle le vit marcher sur elle d'un air menaçant, les poings serrés et les yeux étincelants de colère.

— Vous avez de la chance ! lâcha-t-il dans un souffle. Le fait d'être propriétaire de la boîte vous met à l'abri de mon courroux. Il fut un temps où je n'aurais pas toléré qu'on s'amuse à mes dépens.

— Je ne ris jamais aux dépens d'autrui ! protesta Delà. Si je riais, c'est parce que tout cela est complètement dingue. J'ai vu cette lumière tournoyer, puis vous êtes apparu, mais je sais qu'un homme ne peut sortir d'une boîte comme un génie de sa bouteille ! C'est parfaitement ridicule, et je veux savoir ce qui se passe. L'inconnu lui prit la main et la posa contre son torse.

— Je suis réel, dit-il simplement. Vous ne rêvez pas.

Durant quelques secondes, ils s'affrontèrent du regard. Il fut le premier à détourner les yeux, en secouant la tête d'un air découragé.

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« — J'ai essayé de vous haïr comme j'ai haï tous mes maîtres, répondit-il à regret.

La haine est un sentiment confortable. J'ai été si souvent trahi et déçu qu'il est plus prudent pour moi de présumer le pire.

— Mais ?

Il soupira et enchaîna d'une voix plus ferme :

— Mais je ne suis pas un homme brisé, et toutes vos actions, toutes vos paroles, n'ont cessé de me le rappeler. Avant aujourd'hui, je ne croyais plus en rien, Delilah.

Mais je pense... que je commence à croire en vous. »

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- Si vous voulez connaître mon nom, répondit-il enfin, vous n'avez qu'à m'ordonner de vous le donner.

Sa voix rocailleuse, grave et profonde, la fit frissonner. Outre que ce n'était pas la voix d'une illusion, il s'était adressé à elle sur un ton glacial qui l'horripilait.

- Ne soyez pas ridicule ! répliqua-t-elle. Je ne sais pas comment vous êtes entré, ni qui vous êtes, mais vous me regardez comme si j'étais la dernière des dernières, et je n'ai pas mérité cela. Alors, s'il vous plaît, un peu de courtoisie ! Vous savez ce que c'est, au moins ?

L'expression d'une surprise intense passa sur le visage de l'inconnu.

- Vous ne voulez pas m'ordonner de vous obéir ? s'étonna-t-il. Alors, que désirez-vous de moi ?

Prise de court, Delà faillit éclater de rire tant la situation était surréaliste.

- Rien du tout, se força-t-elle à répondre. Armé comme vous l'êtes, je vois mal qui pourrait vous ordonner quoi que ce soit.

- Vous n'avez pas de bataille à mener ? poursuivit-il en plissant les yeux pour la dévisager intensément. Aucun ennemi à assassiner?

Delà n'avait plus envie de rire. Il avait prononcé ces mots avec le plus grand sérieux. Une main accrochée au pli de la serviette qu'elle portait pour tout vêtement, elle tendit l'autre devant elle et recula d'un pas.

- Vous êtes malade ? protesta-t-elle. Je ne souhaite la mort de personne.

Les lèvres de l'homme se pincèrent, et il l'étudia de la tête aux pieds d'un air méprisant avant de conclure :

- Je vois. Vous ne m'avez libéré que pour assouvir votre luxure...

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-Si vous voulez connaitre mon nom répondit-il enfin , vous n'avez qu'a m'ordonner de vous le donner.

Sa voix était roccailleuse , grave et profonde , la fit frissoner. Outre que ce n'était pas la voix d'une illusion , il s'était adressé a elle sur un ton glacial qui l'horripilait.

- Ne soyez pas ridicule! répliqua-t-elle. Je ne sais pas comment vous etes entré, ni qui vous etes mais ne me regardez pas comme si j'étais la dernieres des dernieres , et je n'ai pas mérité cela. Alors s'il vous plait, un peu de courtoisie! Vous savez ce que c'est au moins?

L'expression d'une surprise intense passa sur le visage de l'inconnu.

- Vous ne voulez pas m'ordonner de vous obéir s'étonna -t-il. Alors que désirez-vous de moi?

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