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C'est un extrême malheur que d'être assujetti à un maître, dont on ne peut être jamais assuré qu'il soit bon, puisqu'il est toujours en sa puissance d'être mauvais quand il voudra.
Afficher en entier"C'est une chose étrange d'ouvrir parler de la vaillance que la liberté met dans le coeur de ceux qui la défendent; mais ce qui se fait en tous pays, par tous les hommes, tous les jours, qu'un homme mâtine cent mille et les privé de leur liberté, s'il ne faisait que l'ouïe dire et voir?"
Afficher en entier"A vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre."
Afficher en entierCependant, ils veulent servir pour acquérir des biens, comme s'ils pouvaient gagner quelque chose qui leur appartienne, alors qu'ils ne peuvent pas dire d'eux-mêmes qu'ils s'appartiennent, et comme si quelqu'un pouvait posséder quoi que ce soit sous un tyran ; ils veulent faire en sorte que les biens leur reviennent oubliant que ce sont eux qui donnent au tyran la force d'enlever tout à tous et de ne laisser rien en propre à personne.
Afficher en entierBien au contraire, il faut croire qu'en faisant ainsi des parts plus grandes et des parts plus petites, elle voulait ménager une place à l'affection fraternelle afin que ľon puisse l'exercer, les uns pouvant donner leur aide et les autres ayant besoin de la recevoir.
Afficher en entierCertes il est aisé de dénombrer les empereurs romains qui ont pu réchapper d'un danger par le secours de leurs gardes, il ne sont pas aussi nombreux que ceux qui ont été tués par leurs archers mêmes
Afficher en entierÀ vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu’on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n’y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que la justice. La liberté est donc naturelle : c’est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre.
Afficher en entierLe Grand Turc s’est bien aperçu que les livres et la pensée donnent plus que tout autre chose aux hommes le sentiment de leur dignité et la haine de la tyrannie.
Afficher en entierMais ils ne font guère mieux ceux d’aujourd’hui qui avant de commettre leurs crimes les plus graves, les font toujours précéder de quelques jolis discours sur le bien public et le soulagement des malheureux. On connaît la formule dont ils font si finement usage : mais peut-on parler de finesse là où il y a tant d’imprudence ?
Afficher en entierMais les gens soumis, dépourvus de courage et de vivacité, ont le cœur bas et mous et sont incapables de toute grande action. Les tyrans le savent bien. Aussi font-ils tout leur possible pour mieux les avachir.
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