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- Il y a un vieux proverbe qui dit : "Savoir, c'est pouvoir", déclare Matthew.
Pouvoir faire le mal, comme Jeanine ... ou le bien, comme nous ici.
Le pouvoir en lui-même n'est pas nocif.
Donc le savoir en lui-même ne l'est pas non plus.
Afficher en entier"Un sourire s'affiche sur son visage et il s'agenouille devant moi. Prenant appui de chaque côté de ma tête sur la plaque en métal, il m'embrasse lentement, sur la bouche, sur le menton, dans le cou. Je reste immobile, de peur de faire un geste idiot ou quelque chose qui lui déplairait. Mais j'ai un peu l'impression d'être une statue, comme si une partie de moi n'était pas vraiment là, et je pose une main hésitante su sa taille.
Ses lèvres reviennent sur les miennes et il relève son tee-shirt pour que mes mains soient en contact direct avec sa peau. Je m'anime, me pressant contre lui. Mes mains remontent le long de son dos, glissent sur ses épaules. Nos souffles s'accélèrent. Je sens le goût du soda au citron et l'odeur du vent sur sa peau et j'en veux encore, toujours plus.
Il y a une minute, j'avais froid, mais je crois que ce n'est plus un problème, ni pour lui ni pour moi. Il enroule un bras autour de ma taille, fort et plein d'assurance, plonge sa main libre dans mes cheveux et je ralentis pour prendre le temps de tout savourer: le grain lisse de sa peau tatouée à l'encre noire, l'insistance de son baiser et la fraîcheur de l'air qui nous enveloppe.
Je me détends, et j'oublie que je suis une sorte de soldat Divergent qui défie les sérums et les leaders de factions, pour me laisser être, pendant un instant, une fille douce, légère, qui a le droit de rire quand les doigts de Tobias effleurent ses hanchent et le creux de ses reins, le droit de soupirer dans son oreille quand il la serre contre lui ou qu'il enfouit le visage dans son cou pour y déposer des baiser. Je me sens moi-même, forte et faible à la fois, et je m'autorise à être les deux, au moins brièvement.
Je ne sais pas combien de temps s'écoule avant que le froid nous atteignent, nous forçant à nous blottir à nouveau sous la couverture.
-ça devient de plus en plus dur de rester sage, me murmure-t-il en riant.
-Sur ce point, je pense qu'on n'est pas différents des autres, dis-je avec un sourire."
Afficher en entier"Je n’appartiens ni aux Altruistes, ni aux Audacieux, ni même aux Divergents. Je n'appartiens ni au Bureau ni à la Ville, ni à la Marge. J'appartiens à ceux que j'aime, et ils m'appartiennent. Ce sont eux et l'amour et la loyauté que j'ai pour eux qui font de moi ce que je suis bien plus qu'aucun groupe ne pourra jamais le faire."
-Tris-
Afficher en entierJe crois que tu restes la seule personne à l'esprit assez affûté pour affûter quelqu'un comme moi.
Afficher en entierSi on reste ensemble, je vais devoir passer mon temps à te pardonner, et si tu restes dans le même état d'esprit, tu devra passer ton temps à me pardonner toi aussi. Donc le pardon n'est pas vraiment la question. Celle que j'aurais dû me poser, c'est si on peut encore être bénéfiques l'un pour l'autre.
Afficher en entierIl fait partie de moi, pour toujours, comme je fais partie de lui. Je n'appartiens ni aux Altruistes, ni aux Audacieux, ni mêmes aux Divergents. Je n'appartiens pas au Bureau ni à la ville, ni à la Marge. J'appartiens à ceux que j'aime, et ils m'appartiennent. Ce sont eux, et l'amour et la loyauté que j'ai pour eux, qui font de moi ce que je suis, bien plus qu'aucun groupe ne pourra jamais le faire. -Tris-Page 400
Afficher en entier— Ils n’ont aucune considération pour la vie humaine, réplique-t-elle. Ils sont sur le point de voler leur identité à tous ceux qu’on connaît. Ils sont responsables de la mort d’une grande majorité des membres de notre ancienne faction.
Elle fait un pas pour me contourner et se dirige vers la porte.
— Ils peuvent s’estimer heureux que je n’aie pas décidé de les tuer.
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— Je ne dis pas qu’il n’y a pas de différence entre tes gènes et les miens, dis-je. Mais ça n’implique pas qu’un ADN est abîmé et l’autre pas. Le gène des yeux bleus n’est pas le même que celui des yeux marron, et ce n’est pas pour autant qu’il est déficient. On dirait qu’ils ont décrété arbitrairement qu’il y avait un bon type d’ADN et un mauvais.
Afficher en entierQuelquefois, j’ai l’impression qu’il y a des milliards de raisons d’avoir peur. Et à d’autres moments, qu’il ne reste plus rien à craindre.
Afficher en entier- J'aime bien me dire que j’aurais choisi les Audacieux, dit Nita. Mais je ne crois pas que j’aurais eu les tripes pour ça.
— Tu serais étonnée de ce qu’on est capable de faire quand on n’a pas le choix, répond Tris.
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