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Mon coeur s emballe.
Pourquoi me dit il cela ? Pourquoi prend il même la peine de m offrir ces quelques paroles de réconfort ? Tous mes muscles se relâchent en même temps. Une sensation de lourdeur liquide envahit mes membres. Si c est ça, la mort, ce n est pas si terrible. Je garde les yeux ouverts, mais ma tête tombe sur le côté. Je veux fermer les paupières, mais je ne peux pas-je ne peut plus bouger.
Le moniteur cardiaque se met à sonner.
Afficher en entier« - Je serai ta famille, me murmure-t-il.
- Je t'aime.
Je l'ai dit une fois, avant de me rendre au siège des Erudits, mais il dormait,alors. Je ne sais pas pourquoi je ne le lui ai jamais dit à un moment où il pouvait l'entendre. J'avais peut être peur de lui confier une chose aussi personelle que mon attachement. Ou de ne pas savoir ce que c'était que d'aimer quelqu'un. Maintenant, je crois que le plus effrayant est d'avoir failli ne pas le dire avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'il ne soit pas trop tard pour moi.
Je lui appartiens et il m'appartient, et c'est comme ça depuis le début.
Il me dévisage. J'attend sa réponse en m'agrippant à ses mains pour me soutenir.
Il fronce les sourcils.
- Repète-moi ça.
- Tobias, je t'aime. »
Afficher en entier- Quoi ? fait-il avec un petit rire. Ils ont tous le même poids dans les décisions de leur faction. Chacun se sent aussi responsable que les autres. Ça les pousse à se sentir concernés. À faire preuve de bienveillance. Moi, je trouve ça beau.
- Et moi, je trouve ça inapplicable, objecté-je. Ça marche tant que tout va bien. Mais qu'est-ce qui se passe quand tout le monde n'a pas envie de jouer du banjo ou de cultiver les champs ? Quand quelqu'un commet une atrocité et qu'il ne suffit plus de parler pour résoudre le problème ?
Afficher en entier-Je sais que tu as subi beaucoup de stress, me dit-il doucement, et que tu as rendu un grand service à ta faction et aux Altruistes .Mais je pense que ton expérience traumatique a pu compromettre ta capacité à être totalement objective. Je ne peux pas lancer une attaque sur la foi des spéculations d'une petite fille.
Je reste pétrifiée, stupéfiée par autant de bêtise. J’ai les joues en feu. A ses yeux je ne suis donc qu’une gamine .Une gamine poussée par le stress dans la paranoïa .C'est comme ca que les Sincères vont me considérer désormais.
Afficher en entierJ’ai découvert que les gens sont constitués de multiples couches de secrets. On croit les connaître, les comprendre, mais leurs motivations nous restent toujours cachées, enfouies au fond de leur cœur. On ne peut jamais savoir qui ils sont vraiment. Mais on peut parfois décider de leur faire confiance
Afficher en entierSoudain mon double est de retour , pistolet.à la main ; elle frémit en tenant son arme le plus loin possible de son corps. Elle semble aussi faible que moi. Peut-être pas tout à fait , parce que sa vision reste claire et qu'elle peut respirer normalement mais PRESQUE . Puis Will revient , avec ses yeux vides de robot et le halo jaune de ses cheveux autour de sa tête. De chaque côté se dressent des immeubles en briques ; et derrière lui il y a la porte , celle qui me sépare de mon père et de mon frère.
Mais non ; c'est la porte qui me sépare de Jeanine et de mon objectif.
Je dois la franchir . Il le faut .
Je brandis le pistolet , même si ça me fait mal à l'épaule,et je referme ma main gauche autour de la droite pour raffermir ma prise.
-Je...
Je suffoque , des larmes coulent sur mes joues et dans ma bouche.
-...Pardon.
Et je fais la seule chose que mon double n'est pas capable de faire parce qu'elle n'est pas assez désespérée pour cela .
Je tire.
(Paragraphe de Tris )
Afficher en entier- Alors Tobias, c'est toi qui devait mentir en me disant tout ça...C'est toi, parce que je ne peux pas croire que ce prétendu amour puisse être aussi fragile.
Afficher en entierIl soupire et pose son front contre le mien.
- Tu es la personne la plus courageuse que j'aie jamais rencontrée. Reste ici. Prends le temps de te remettre.
Il m'embrasse et j'ai de nouveau la sensation que tout s'écroule en moi, jusqu'aux tréfonds de mon être. Il me croira ici pendant que j’œuvrerai contre lui, avec ce père qu'il méprise tant. Ce mensonge-ci est le pire que j'aie eu à dire. Je ne pourrai jamais l'effacer.
Afficher en entier- Je crois que c'est toi qui mens, dis-je d'une voix tremblante. Tu prétends que tu m'aimes, que tu me fais confiance, tu soutiens que je suis plus perspicace que la moyenne des gens, et à la seconde où cette confiance, cet amour sont mis à l'épreuve, tout ça part en fumée.
Afficher en entier– En conséquence, mes collègues scientifiques et moi-même allons t'étudier aussi longtemps que nous le pourrons. Puis, à la fin de cette étude, ajoute-t-elle avec un petit sourire, tu seras exécutée.
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