Extraits

"En le regardant, je vois un roi contemplant son royaume, qui lui paraît beau. J'observe la rue, la chaussée craquelée et les corps sans vie aux poches retournées, les fenêtres scintillantes à la lueur des flammes. Et je comprends que la beauté qu'il voit, c'est simplement la liberté, celle d'être considéré comme un homme à part entière et non comme quelqu'un de déficient."

"Je n’ai plus besoin de revivre mes peurs. Tout ce que je dois faire maintenant, c’est essayer de les surmonter."

"Je n'appartiens ni aux Altruistes ni aux Audacieux, ni même aux Divergents. Je n'appartiens pas au Bureau ni à la ville, ni à la Marge. J'appartiens à ceux que j'aime, et ils m'appartiennent. Ce sont eux, et l'amour et la loyauté que j'ai pour eux, qui me donnent mon identité, bien plus qu'un groupe ne pourra jamais le faire."

- Euh... ça va, ton nez ?

- Très bien. Je trouve que le bleu fait ressortir mes yeux, pas toi ?

Je pose les mains sur ses hanches et la repousse doucement contre le mur. Elle lève vers moi des yeux remplis d'attente. Je me penche jusqu'à sentir sa respiration, avant de reculer pour la taquiner lorsqu'elle se rapproche. Elle resserre les doigts dans les passants de mon jean et me plaque contre elle, et je dois me retenir au mur sur les avant bras. Je l'esquive en penchant la tête quand elle essaie de m'embrasser, et c'est moi qui l'embrasse, juste sous l'oreille, puis je laisse glisser mes lèvres jusqu'à son cou. Sa peau est douce et salée. Elle promène ses mains sur moi, sur tous mes tatouages, le long de mon dos. À nouveau, elle me colle contre elle et je garde le visage enfoui dans son cou, incapable de bouger. Enfin, on s'embrasse et la tension s'apaise. Elle soupire et je sens un sourire espiègle flotter sur mon visage. Je la soulève en la calant contre le mur pour supporter son poids et ses jambes encerclent ma taille. Elle rit en m'embrassant. Je me sens fort, et elle aussi.

- Quatre a raison, confirme Uriah. C'est un rapide. Pas autant que moi, mais clairement plus qu'un Quat'z'yeux dans ton genre.

- Un quoi ? demande Christina en riant.

- Un Quat'z'yeux, répète Uriah en dessinant deux ronds devant son visage avec les pouces et les index. A cause des lunettes, pour les Erudits... Tu captes ? C'est comme " Pète-sec ".

- Décidément, les Audacieux ont un argot bizarre : Meringue, Quatz'yeux... Il y a aussi un mot pour les Sincères ?

- Bien sûr, qu'est-ce que tu crois ? rétorque-t-il en riant. Les Gros Nazes.

- C'est lui, Prior ?

- En chair et en os.

- Pourquoi il saigne ?

- Parce que c'est un crétin.

Zeke me passe une veste noire sur le col de laquelle a été cousu le symbole des sans-faction.

- Tiens! Je ne savais pas que la crétinerie faisait saigner du nez.

- Je peux le remplacer, propose Uriah en levant la main.

Je suis Audacieux. Je suis bon tireur. Et je remonte le moral des troupes en leur donnant le plaisir d'admirer ma beauté naturelle.

"Parfois je me dis que je lui ai pardonné. A d'autres moments j'en suis moins sure. Mais je ne peux pas t'expliquer le processus; c'est comme si tu me demandais comment on continue à vivre après la mort de quelqu'un. On le fait, c'est tout, et on recommence le lendemain."

"-Caleb, je t'aime.

Ses yeux brillent de larmes tandis qu'il me répond:

-Moi aussi, je t'aime, Beatrice.

[...]

-Si je ne m'en sors pas, dit à Tobias que j'aurais vraiment voulu rester avec lui."