Dix heures et demie du soir en été

C’est l’histoire d’infidélités…

Ce roman est froid, simple. Les phrases sont courtes. Ce style montre l’état d’esprit de Maria. Par un baiser, elle découvre l’infidélité de son mari et sa meilleure amie, claire, prête à être consommée.

En parallèle, il y a la recherche d’un criminel … Rodrigo qui a tue sa femme infidèle et son amant.

Maria, qui ressasse sans cesse sa nostalgie et la relation entre son mari et claire, fera le rapprochement entre son histoire et la sienne ….

Entre l’orage, l’alcoolisme, la jalousie, la nostalgie, la fatalité… on assiste à la fin d’un amour.

Je n’ai pas trop adhéré à cette histoire…

Le style m’a dérangé. J’ai eu beaucoup de mal à me sentir proche de cette héroïne trop passive qui ne fait que ressasser la même pensée encore et encore.

Je pense que ce type d’histoire ne me convient pas.

Une écriture très particulière mais que j'apprécie énormément. Elle est travaillée, ciselée comme un bijou. On peut presque sentir autour de nous la chaleur étouffante et la libération de l'orage. Ce n'est pas le roman le plus connu de Marguerite Duras et pourtant, il mériterait plus de reconnaissance.

Tout comme dans Moderato Cantabile, l'auteure nous met face à une féminité vulnérable et qui se sent déjà déchue de ses attraits, bien loin des charmes conquérants des héroïnes de l'amant et d'un barrage contre le Pacifique.

Que peut-on voir de plus triste que la mort d'un amour ?

La plume de Marguerite Duras m'a beaucoup touchée dans cette œuvre.

J'ai adoré ce livre. Je l'ai dévoré, mangé, bu. Mais en même temps, il me laisse énormément mal à l'aise, rien que d'y repensé, j'en ai la boule au ventre. Marguerite dit tout et en même temps pas grand chose. Avec seulement peu de mots, on ressent tous les sentiments des personnages, leur amour, leur regret, le douleur, leur désir et leur culpabilité. Ce roman est étouffant à la fois par la chaleur espagnol et par les sentiments des personnages. De plus le parallèle entre les personnages principaux et le meurtre est incroyable.

J'ai aimé ce livre à l'écriture ciselée , précise . Pendant tout le récit , le champ lexical de la chaleur et de l'étouffement s'applique autant à la description des lieux et du temps , qu'à l'ambiance de la relation entre les rois personnages principaux. Sentiment amoureux, désir , passion , nostalgie, culpabilité , mort , acceptation ,adultère, sont intimement mêlés et renvoyés en miroir en permanence entre l'histoire du meurtre et l'histoire du trio Pierre/Maria/Claire. L'omniprésence de l'alcool en fait aussi presque un personnage accessoire à lui seul, perçu lui même de multiples façons : cause ? Explication? dérivatif? soutien? catalyseur? Un livre court, mais dense et riche.

J'ai vraiment envie d'apprécier Duras mais, je suis déjà à deux livres de cette autrice et j'ai l'impression d'avoir un blocage avec son écriture si particulière.

C'est une histoire assez simple mais qui apparaît assez vite plus complexe puisqu'on n'arrive plus à savoir ce qui est réel et ce qui est inventé... Ce qui prouve que Duras brouille bien les pistes mais que son personnage principal est aussi très... particulier !

Du coup au niveau du fond c'est plutôt pas mal mais je reste encore dubitative sur la forme.

Je vais certainement tenté encore un ou deux ouvrages et si je vois que je n'accroche vraiment pas, je laisserais définitivement tomber !

Une sympathique petite lecture.

J'avais envie de découvrir cette auteure depuis pas mal de temps et je suis contente de l'avoir fait. L'écriture de Marguerite Duras est en adéquation avec le renouveau du roman au XXe siècle. L'intrigue et les personnages sont différents de ceux de la période classique. J'ai apprécié l'innovation dont fait preuve l'auteure pour créer une ambiance pesante et un rythme soutenu à l'intrigue.

Je n'ai pas spécialement apprécié l'histoire, mais j'ai aimé l'écriture de Marguerite Duras. Les personnages jouent leurs rôles, sans trop se dévoiler. Je regrette souvent le manque d'approfondissement des personnages créés par les auteurs qui pratiquent le Nouveau Roman. Ce n'est pas vraiment le cas dans celui-ci, car je trouve que le retrait des personnages est bienvenu. Cette mise en retrait des personnages permet une mise en avant de la question de l'existence qui m'a beaucoup plu.

Les dialogues ne sont pas exceptionnels, mais ils permettent de combler les trous et de se questionner davantage sur la vie de Maria. La relation entre Pierre et Claire survient au bon moment, puisqu'elle introduit une sorte de parallèle avec l'affaire Rodrigo Paestra. Cependant, je dois dire que cette relation m'a quand même légèrement agacé. Je ne sais pas réellement pourquoi, mais c'est sans doute parce que je ne comprends pas le calme permanent de Maria.

Pour terminer, je n'ai pas vraiment aimé ce roman. L'intrigue et les personnages ne sont pas comme je les aime. Nonobstant, j'ai apprécié découvrir l'écriture de Marguerite Duras. Sa plume se lit assez facilement et je pense que je lirais une autre de ses œuvres pour avoir un point de comparaison.

Drôle d'impression à l'issue de cette lecture !

Maria et Pierre sont en vacances en Espagne avec Judith, leur fille, et Claire, leur amie. Même si ces vacances ont un petit goût amer, ils comptent tout de même en profiter. Deux obstacles apparaissent sur leur route toute tracée : un violent orage et un assassin recherché pour avoir tué sa femme et l'amant de cette dernière...

C'est la première fois que je lis Marguerite Duras. Le style est particulier, je ne peux pas dire que je n'aime pas car je trouve que ça donne un rythme et une atmosphère très efficaces. Mais il faut avouer que les dialogues sonnent faux (si vous connaissez quelqu'un qui parle comme ça dans la vraie vie, faites-moi signe) et que certaines tournures de phrases sont tirées par les cheveux. Je n'ai pas non plus été touchée par l'histoire, j'appellerais ça du "réalisme absurde" : tout cela pourrait effectivement être réel mais les réactions des personnages sont plus que bizarres. D'ailleurs, on ne sait pas vraiment ce que les personnages ont dans la tête, l'auteure ne nous donne pas la clé d'accès à leurs émotions...

Bien que l'ambiance créée par Marguerite Duras soit remarquable, je n'ai pas vraiment adhéré à ce roman.

C'est l'histoire d'un couple qui part en vacances en Espagne avec leur fille et leur meilleure amie. En parallèle, un homme est recherché pour le meurtre de sa femme. C'est très psychologique. Peu de descriptions, peu de dialogues. Il ne se passe pas grand chose au final, mais c'est bien amené. C'est un livre "d'ambiance".

Ce roman est une récréation plaisante.

Il est agréable à lire mais ne présente pas d'intérêt particulier.

On peut donc lire ce livre, selon moi, entre deux lectures, afin de couper ces dernières.