Dix-sept ans
Auteur
- Éric Fottorino (Écrivain)
Classement en biblio - 34 lecteurs
extrait
Armé de sa baratte, mon père est un magicien. Il change la crème du lait en beurre. Le soir il vend la traite aux gens du village. On les entend venir de loin. Leurs bidons tintent et s'entrechoquent. C'est notre angélus. Les bêtes sont debout, paisibles. Le lait brille sous l'ampoule. Papa plonge sa louche dans la marée blanche. Je demande un litre pour nous. Maman m'a fait promettre d'y penser. Le ventre du bidon, tiède comme un agneau.
Afficher en entierCommentaires récents
De l’idée et quelques belles phrases, mais je n’accroche pas à la narration. L’argument de départ, une petite fille abandonnée, est bon. Mais le rôle de la religion est trop violent, avec la signature avant la naissance et l’abandon finalement prénatal on est dans le trafic d’enfants. Et puis du fait que cet abandon est posé dès le départ, que le narrateur est le frère aîné et non l’enfant abandonnée, on perd en suspence. C’est un peu comme si, dans « Un dieu dans la poitrine », c’était la mère qui racontait son histoire, et non Phérial. Mine de rien ce livre aurait pu approfondir les raisons d’un abandon, creuser aussi les raisons d’agir de la grand-mère, mais telle que la narration se présente, l’intérêt est faible. Dommage.
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Un livre sur la parentalité, la difficulté d'être mère et en prime la violence de l'église catholique. Le ton est un peut larmoyant à mon goût. J'entends son propos, mais le sujet ne provoque pas d'émotion chez moi.C'est peut-être salutaire. Il a dépassé le ton journalistique mais sa prose joue un peu trop avec le pathos. Il manque une distance qu'il est peut-être difficile d'atteindre avec ce genre de sujet. Mention honorable mais...
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Auteur que je n'ai jamais lu, alors pourquoi pas ? Je me dis, aux premières pages parce qu'il parle de sa famille, encore un auteur français nombriliste. Mais l'écriture est belle. L'histoire devient prenante, au point qu'elle m'empêche de le poser. Et finalement je l'ai beaucoup aimé. C'est plein de sensibilité et tendresse et la description des rues de Nice n'est pas pour me déplaire. 3 frères sont convoqués par leur mère qui leur apprend qu'ils ont une soeur que la grand-mère avait décidé de placer. Il faut préciser qu'à 17 ans, elle a déjà accouché d'un enfant, Eric, le narrateur qui va partir à la recherche de ses origines. Emouvant !
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Ce livre est tout simplement magnifique.
Le récit que nous délivre l'auteur est vrai, émouvant et plein de confessions douloureuses. Il a su captiver notre attention en mélangeant savamment son passé et son présent.
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Je n'ai pas pu le finir.
Écriture particulière. Je n'ai pas compris où il voulait en venir ; je me suis même demandée si ce n'était pas un guide du routard de Nice !
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J'ai vraiment apprécié cet ouvrage avec ces allers et retours entre passé et présent .Fottorino a su faire renaître sa mère avec beaucoup de finesse et de modestie . Bravo
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le récit doit surement être trop profond pour moi ou raconté d'une manière trop singulière, ce qui fait que je n'ai pas compris grand chose.
https://litteralementvotreblog.blogspot.com/2018/10/chronique-110-dix-sept-ans.html
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Un récit intense dans lequel un fils cherche l'amour de sa vérité ainsi que la vérité.
Deux personnes de la même famille qui vivent dans la douleur, dans l'ignorance et dans le déni.
Une histoire intense et émouvante entre un fils et sa mère.
Afficher en entierPrix littéraires
Date de sortie
Dix-sept ans
- France : 2018-08-16 (Français)
Activité récente
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Évaluations
- 18ème Rentrée Littéraire août-septembre 2018 (18 participants)
Résumé
«Lina n’était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d’humeur, ces sautes d’amour.»
Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu’à jamais blessée.
Une trentaine d’années après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. À travers le portrait solaire et douloureux d’une mère inconnue, l’auteur de Korsakov et de L’homme qui m’aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.
(Source : Gallimard)
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