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Commentaires de livres faits par Do

Extraits de livres par Do

Commentaires de livres appréciés par Do

Extraits de livres appréciés par Do

date : 20-12-2018
waouh... un coup de coeur ! Histoire de mystere(s) concernant une famille de femmes qui débute comme un thriller et se termine dans le fantastique. Personnages feminins attachants (et réalistes dans leurs attitudes) qui ont du caractère... Graphisme (en N&B) original et sublime... avec des paysages (p.140-141) qui m’ont fait frissonner, tellement ils m’ont rappelé ce qu’on peut réellement observer/voir dans le Doubs. J’en redemande !
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Ce n’est pas une histoire de SF mais d’anticipation, qui se passe dans l’année 201?... faut donc que la fin du monde arrive vite puisqu’il reste exactement 377 jours à partir d’aujourd’hui.
L’auteure a imaginé que deux murs d’explosions vont balayer tout et toute vie sur terre. Murs qui vont se rejoindre dans un dernier Big Bang devant la cote de la Bretagne, dans dix jours. Dans ce court laps de temps le hasard va se faire rencontrer plusieurs personnes (entre 25 et 50 ans) qui vont s’entraider pour essayer de survivre... le plus longtemps possible.
Si au départ j’ai vraiment apprécié les personnages (à part l’écrivain qui m’a énervée tout au long du roman), mon plaisir de lecture s’est imperceptiblement changé en agacement.
L’entraide c’est louable, l’introspection devant l’imminence de sa mort est compréhensible, or, quand le récit a commencé à tourner vers un espèce de « peace and love » (malgré les frictions dans le groupe), j’ai dit : « stop !, trop de sentiments, tue le sentiment », en tout cas le mien. Je n’ai plus ressenti grand chose devant ses personnages finalement trop « lisses », trop édifiants, trop tolérants... et j’ai survolé les cent dernières pages.
J’avais envie d’autre chose que de la guimauve.
Ne cherchez pas non plus des rebondissements ou du suspense, il n’y en a pas. Il n’y a que des réactions et comportements d’une poignée de personnes devant le seuil de la mort et j’ai eu du mal à croire qu’on puisse, réagir, penser, sentir avec tant d’utopisme et de bienveillance, à de tels moments (mais je n’ai, bien sûr, pas encore vécu la grande partance vers le néant).
Or, ce qui m’a réellement déplu c’est le roman dans le roman que l’écrivain sus-pointé se sent obligé d’écrire avec tant d’empressement. Que M. Fargetton veut rendre hommage à la muse qui inspire et pousse urgemment chaque auteur... soit. Cependant, quand l’imagination influence la réalité pour la biaiser, j’ai redit : »stop ! ça devient n’importe quoi » (peut-être que je n’ai pas assez d’imagination...)
Par contre, ce qui, a mes yeux, « sauve » ce texte, c’est bien l’écriture, agréablement entraînante, comme toujours chez M. Fargetton.
Maintenant, est-ce un roman pour ados ? Je reste dubitative...
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(Avis pour les trois tomes de la trilogie) :

Un peu d’Histoire, des croyances populaires ancrées dans le terroir, une zeste de fantastique folklorique, un bon pochon de mysticisme et autant de catholicisme (perfide à souhait) et beaucoup de mystère(s) sont les ingrédients d’un scénario qui base le récit sur le « Mal des Ardents » qui trouve son origine dans le Moyen Âge.
Si au départ, l’histoire semble prendre une direction résolument fantastique, le 3e tome dévoilera une possible réalité qui pourrait faire pâlir le fondamentaliste le plus convaincu.
Mais, Py, le scénariste, laisse (délibérément ?) une porte entre-ouverte sur un monde où des êtres, issus du légendaire, peuvent encore influencer le sort du nôtre...
Le scénario, intrigant et complexe, intelligemment construit, a retenu mon attention et intérêt jusqu’au bout. D’autant que les magnifiques dessins d’A. Houot, réalistes et précis (pour la nature omniprésente, les architectures, mais aussi pour les mimiques des personnages), sont un réel plaisir pour les yeux.
Une trilogie réussie !
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(Avis pour les trois tomes de la trilogie) :

Cette trilogie est l’adaptation graphique du thriller « L’âme du mal » de M. Chattam, que je croyais avoir lu... mais non... je ne peux donc pas comparer avec le texte original.
L’histoire se centre sur Joshua Brolin, jeune inspecteur persévérant, cabochard et profiler qui, assisté d’un flic plus âgé un brin paternaliste, chasse un tueur en série particulièrement retors. A partir du 2e tome de la série, Juliette, ancienne victime du psychopathe vient (amoureusement) « en renfort » pour aider Joshua à traquer celui qui semblerait être un « copycat » de celui qui, a très juste titre, portait le surnom de « Bourreau de Portland ».
Si le scénario, bien rythmé et tendu, naviguant entre poursuites, abominations dantesques et manoeuvres politiques risquant de faire échouer l’enquête, m’a tenue en haleine... j’ai été un peu déçue par le graphisme, bien que plutôt réaliste, de Montheillet.
Pas au niveau de l’ambiance créée en utilisant une palette de couleurs automnales qui « colle » parfaitement au récit...
Ni par les scènes nocturnes miroitantes très réussies...
Ni encore par les planches scéniques et atroces des victimes exposées... (lecteurs sensibles... etc.)
Mais par les dessins des personnages enquêteurs (variants trop d’une case à l’autre), figés par des expressions balourdes et trop ombrées, donc peu naturelles.
J’en garde un souvenir de thriller efficace dont les irrégularités graphiques m’ont parfois agacées.
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Un roman policier a l’écriture très fluide. L’intrigue, qui ne démarre vraiment qu’à un tiers de l’histoire, est basique et les « vétérans » du polar devineront vite les aboutissants.
Mais les protagonistes sont attachants et j’ai ressenti un vrai plaisir à les côtoyer le temps d’une lecture plutôt rapide.
Or, ce qui m’a réellement interpellé, c’est le travail du personnage principal (la lieutenante Mattie, qui a fait une formation à la brigade canine) avec son chien policier.
Une de mes nièces entraîne (e.a.) des chiens pour ce type d’activité et j’ai retrouvé dans ce livre l’essentiel de ce dont elle m’avait déjà parlé.
La relation et le lien fort entre Mattie et son berger allemand Robo sont excellemment dépeints, ainsi que leur collaboration qui passe par le respect mutuel, le choix des mots et l’élocution pour donner des ordres, le regard...
Et donc plus que l’intrigue, c’est cet aspect de l’enquête au fin fond du Colorado, qui m’a bien intéressée.
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date : 05-12-2018
Il n’y a guère d’intrigue dans ce récit plutôt lent d’une rencontre de deux jeunes adultes sur un bateau qui fait la liaison Nord-Sud du Japon, en 1967. Rencontre aussi éphémère qu’intense avec un remarquable portrait, fascinant, du personnage féminin qui s’appelle Emanon (et dont le nom, lu a l’envers, dévoile aussi son identité).
Peu de texte dans ce manga en fait une lecture cursive mais néanmoins remplie d’émotion, surtout quand on se prend le temps d’observer le graphisme appliqué dont les traits nets soulignent parfaitement les expressions des visages.
Une jolie histoire qui ne me laisserai peut-être pas un souvenir ineffaçable, mais m’a permise de passer quelques beaux instants... contemplatifs.
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date : 01-12-2018
Un scénario un peu léger pour ce one-shot SF post-apocalyptique de 200 pages.
Un univers très riche qui aurait nécessité un plus ample développement de ce monde aride, ses populations multi-ethniques, sa faune préhistorique et ses technologies et architectures intrigantes.
L’histoire se déroule sur une période relativement courte et sur des distances kilométriques horizontales et verticales énormes et j’ai eu du mal à trouver le juste équilibre entre le récit (trop condensé dans le temps) et ce que montrent les dessins magnifiques et d’une grande inventivité ! (hommage à Moebius, et à Giraud pour le côté « western » du début).
Quantité de grandes cases et planches plein page « muettes » aux dominants bleu-acier quand les scènes nous plongent dans les immenses cités, ou alors dans les teintes « soleil couchant par temps d’orage » quand nous traversons les vastes espaces... font que mes yeux sont restés rivés bien plus longtemps sur le beau graphisme que sur les (plutôt pauvres) dialogues.
Une BD que je ressortirai à nouveau de ma bibliothèque quand j’ai envie de rêvasser.
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date : 28-11-2018
L’auteur, plus connu pour ses romans et nouvelles d’horreur gore, s’est essayé ici -avec succès- à un récit post-apocalyptique, violent et âpre.
Du jour au lendemain, sans qu’on ne sache jamais pourquoi (à l’instar des personnages de l’histoire), la disparition d’ondes hertziennes provoque l’effondrement total des réseaux de communication. Panique, désordre, pillages, meurtres, émeutes... s’ensuivent. C’est alors qu’un virus (inconnu ?) suscite plusieurs vagues de pandémie. Au bout d’une dizaine de jours 90% de l’humanité a disparu. Le mot « société » n’est désormais plus que l’écho d’un souvenir.
Une tendance grégaire dans l’intention de ré-instaurer un semblant d’ordre sociétal d’un côté, la barbarie de quelqu’uns de l’autre, sont la suite logique et ce scénario ne diffère guère des autres romans de ce genre d’anticipation.
La dissimilitude se situe dans la façon que Chr. Siebert sait nous raconter, dans de courts chapitres et des phrases toutes aussi concises, percutantes et directes, ce Holocauste qui ne laisse qu’un très mince rayon d’espoir.
Le roman ressemble ainsi plus à un journal chaotique et anecdotique dans lequel nous observons parfois seulement un homme, une femme, un animal pendant un paragraphe et à d’autres moments un groupe d’individus sur plusieurs chapitres, entrecoupés par l’histoire (relatée à la 1e personne) de la seule femme, une prostituée, qui traverse toutes les épreuves dans un monde qu’aucun(e) de nous souhaiterait connaître un jour... ou demain !

Lecture réussie, mais éprouvante et apeurante, dans ce sens que je n’ai eu aucun mal à m’imaginer cette Europe dans laquelle ne subsisteront que les plus viables et les plus vils.
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date : 21-11-2018
Dans ce manhua au scénario noir, Jean Dufaux (scénariste belge) et Li Chi Tak (dessinateur chinois) exposent un Hong-Kong qui étale toute sa modernité autour d’une inquiétante « Cité noire » (il faut comprendre l’ancien quartier Kowloon). Dans cette cité, une espèce de secte veut faire revenir un monstre légendaire afin de chasser l’intrus usurpateur (les Blancs) et faire renaître les valeurs traditionnelles chinoises.
Une histoire sombre et sordide, conjuguant le fantastique, le suspense, le mysticisme et même la romance, de façon efficace et plutôt convaincante.
Sans réelle surprise puisque qu’on devine rapidement les aboutissants, on est néanmoins tout aussi vite immergé dans ce scénario bondé d’action et de rebonds, appuyé par des dessins détaillés.
Ma relecture de « The Beast » a été aussi plaisante que la première fois que j’avais pu lire cette singularité éditoriale dans le monde actuel des « bulles ».
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date : 19-11-2018
Le confinement et une hygiène déplorable poussent 47 hommes dans un U-boot pendant la 2e guerre mondiale à s’en prendre à l’un d’entre eux qui devient alors le souffre-douleur de l’équipage.
Un récit de huis-clos fort sur la subordination, la culpabilité, la rédemption et le proverbial « l’homme est un loup pour l’homme » qui va de pair avec une agressivité instinctive et de la violence.
Ce n’est pourtant pas tant l’intrigue que l’écriture incomparable de l’auteur (émaillé de métaphores bien trouvés et de mots plutôt inusités) qui m’a scotchée à cette nouvelle de 60 pages.
Un texte d’une grande intensité.
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date : 24-10-2018
Il y a deux ans j’ai eu l’immense bonheur de lire une nouvelle (« Tranche d’une nuit ») de Sarah Buschmann, récit qui m’avait alors enchanté par un style d’écriture direct qu’on retrouve de même dans ce premier roman policier de dark urban fantasy.
Je savais donc déjà, ou au moins m’attendais avant de commencer la lecture, que l’auteure ne fait pas dans la dentelle et qu’elle n’épargne pas ses personnages.
Ici le mot « dark » ne résume pas que le genre littéraire ou une histoire très noire relatant une intrigue autour de meurtres violents en rapport avec la sorcellerie (dans une Australie évoquée avec attachement). Sarah B. parle également et même beaucoup de la « darkness » de l’âme... sorcière et humaine.
Colère, rage, haine, douleurs, vengeance, tourments, culpabilité, souffrances... autant de sombres sentiments qui découlent d’une jeunesse bafouée.
On ne peut alors ne ressentir que de l’empathie pour cette personne abominablement violentée ? Eh bien... non. Ballottée comme je l’étais entre sympathie et son contraire pour cette sorcière d’une gent peu ordinaire, j’ai senti mes émotions chavirer.
Et j’aime ça ! Qu’un (bon) livre me bouscule, m’ébranle, me fait réagir « en présence » de ses personnages.

Quand j’ai écrit ci-dessus que l’auteure ne fait pas dans la dentelle, il faut savoir que cela inclut des passages gore (descriptions détaillées des meurtres, p.e.), que cet aspect trash qui peut heurter des lecteurs impressionnables, n’est pas « gratuit » et s’inscrit parfaitement dans les personnalités et les tempéraments des protagonistes.

Plus fréquemment plongée dans les polars, je ne lis pour ainsi dire jamais de la (urban) fantasy. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, je me suis rendue compte que ce genre littéraire ne m’attire pas. Mais ça c’était avant de faire connaissance avec la « Sorcière de chair », une envoûteuse d’une nature unique !
(magnifiquement représentée par le dessin sur la couverture !)
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J’ai trouvé ce 4ème tome de la série « Erica Falck & Patrik Hedström » particulièrement bien travaillé au niveau des caractères. L’auteure a effectivement mis l’accent sur l’affect, même (et surtout) en ce qui concerne les personnages secondaires qui vivent dans l’entourage de notre couple bien-aimé et on fait donc plus ample connaissance avec les collègues de Patrik et la soeur d’Erica.
Camilla Läckberg nous parle également avec véracité de la télé-réalité dans laquelle se perd une jeunesse en rupture avec l’autorité parentale et je me suis fait la réflexion que c’est bien triste de voir ces jeunes, affectivement fragiles, se donner à tous les excès pour se sentir exister.
Or, ce roman est (aussi) un polar et il y a donc enquête... au départ autour d’un meurtre déguisé en accident, par la suite les investigations policières amenant Patrik et son équipe dans un passé nourri de tragédies.
Bien que j’avais deviné, avant même avoir lu la moitié du livre, qui allait se trouver sur la banquette de(s) accusé(s), j’ai lu jusqu’au bout avec une passion constante, parce que rien, dans ce roman noir de la vie, n’est aussi captivant que les sentiments humains.
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Un fantastique roman graphique de presque 200 pages qui m’a immédiatement accroché par l’originalité de son scénario, aussi étrange que impressionnable.
Et si, comme Lubin, jeune acrobate qui fait une mauvaise chute, il se révèle en vous, du jour au lendemain, un autre vous-même qui prend votre place un jour sur deux et qui ensuite, au fil du temps, se manifeste et s’impose de plus en plus en effaçant presque entièrement votre vie (amoureuse, professionnelle, sociale...) ?
« Simple » histoire de schizophrénie ou récit flirtant avec les frontières du réel ? Jusqu’au bout, on tend tantôt vers l’une ou l’autre des interprétations.
Le travail réfléchi (parce que, oui, on sent la réflexion derrière cet album) de Thimothé Le Boucher, scénariste et dessinateur, rend cette étrange dualité plutôt vraisemblable et on suit, avec empressement, l’évolution de Lubin, jusqu’à une date avancée dans le 21e siècle.
Les dessins soutenus, portés par des couleurs douces, soulignent la grande sensibilité de ce scénario racontant une véritable lutte d’identité(s).
Excellent !
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Un thriller socio-psychologique parfaitement documenté dans lequel l’auteur met sous la lumière un sujet sensible, rarement (voir jamais) abordé dans ce type de littérature. Il s’agit d’un problème encore grandement tabou, surtout en France. J’avoue, peut-être parce que je suis une femme «  ordinaire », avoir eu du mal à me mettre à la place des personnes concernées.
Stéphane Gérard amène le sujet en douceur (d’où probablement un manque de suspense dans la première moitié du livre)... mais surtout sans tomber, à aucun moment, dans le sordide où le voyeurisme, et aussi, sans juger !
L’histoire et les faits que l’enquête va dévoiler sont d’une grande noirceur. Sordidité contrebalancée par l’humour du couple d’enquêteurs plutôt inhabituel, liés par une très solide amitié.
Elle, prof’ en congé sabbatique, c’est l’énergique et l’exubérante Francoise que l’auteur lui-même a défini (dans un interview) comme « attachiante », avec un faible pour les Louboutins.
Lui, journaliste free-lance passionné par Gaudi, c’est Sylvain, homosexuel discret et plus placide.
Ces deux-là se connaissent extrêmement bien et leurs bisbilles et réparties pleines d’humour agissent comme des soupapes permettant au lecteur de respirer et de « digérer » ainsi cette face cachée de certains êtres humains.
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Un recueil de 19 nouvelles à longueur variable (d’une dizaine à une soixantaine de pages), parues entre 1947 et 1986.
Dans un style d’écriture fluide, détaillé, mais (quasiment) jamais surchargé, Asimov ne nous entraîne pas seulement aisément dans ses différents univers science-fictifs percutants mais dépeint également la société américaine du siècle dernier et les divers rapports que l’homme entretient avec les machines, que celles-ci soient robots ou un énorme ordinateur unique et surpuissant (le « Multivac », qui revient dans plusieurs récits).
Et mine de rien, en compagnie des personnages tous très crédibles qui peuplent ces histoires, l’auteur raconte l’évolution des mœurs et sciences et techniques, comme il nous entrouvre la porte sur des visions...
... de futurs possibles (une défense contre la menace atomique, des voitures entièrement automatisées (dans l’excellent « Sally »), la vote informatisée unitaire...)
... ou sur la nature de l’homme, voir de l’extraterrestre, comme dans « Les Hôtes » ou dans l’amusant « Le plaisantin ».

Amusantes, ces nouvelles le sont souvent, parce que Asimov sait user de la plume ironique et les conclusions sont rarement décevantes, plutôt jouissives, parfois jubilatoires.
Sauf peut-être « Le petit garçon très laid », qui parle du voyage dans le temps, mais aussi de l’amour maternel... la nouvelle la plus longue qui m’a réellement émue.
Un joli florilège donc que je ne regrette aucunement d’avoir lu et savouré !
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Puisant dans les contes et légendes de la France surtout, mais également d’Autriche, Belgique, Espagne, Pays-Bas..., l’auteure a adapté ces 15 petites histoires à la sauce « Gudule », c.à.d. n’hésitant pas à rentrer dans les détails quelque peu gore tout en usant d’un langage fleuri et parfois désuet.
Ces historiettes dans lesquelles le diable dispose d’une place prépondérante, ne m’ont pas fait peur (j’ai plutôt souri !), mais je ne suis pas le public visé (les jeunes de 9 à 13 ans).
Par contre, les dessins pleine page d’Emmanuelle Houdart qui précèdent chaque nouvelle peuvent impressionner, voir effrayer, des enfants plus sensibles.
Certains de ces contes adaptés se prêtent à merveille pour raconter pendant une veillée d’Halloween (p.e.).
Globalement bien apprécié, j’ai passé quelques bons moments.
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Un polar auquel il manque surtout de l’originalité.
Deux intrigues et enquêtes, à dix ans d’intervalle, qui ont (évidemment !) un rapport et dont la résolution finale est d’un académisme ennuyeux.
Les protagonistes ne sont pas insipides mais, trop stéréotypés, ne sauvent pas cette banale histoire policière a laquelle l’auteure a (vainement) essayé d’insuffler de la substance en mélangeant vie professionnelle et soucis privés des personnages.
Le commandant Revel est une brute bourrue, physiquement et moralement délabré, pour lequel on est sensé ressentir (je suppose) un minimum de sympathie, mais avec son humeur et comportement exécrables, on ne peut que le percevoir comme un ostrogoth violent et père minable.
Heureusement que le capitaine Lazare et la lieutenante Sonia Breton savent contrebalancer la maussaderie continuelle de leur chef de groupe imbuvable par une saine amitié entre collègues.

On peut qualifier le style d’écriture de fluide ( avec quelques grumeaux langagiers qui font tiquer quand les yeux « mordent » dessus) mais je le définirai plutôt comme aussi plat qu’un cardiogramme non alimenté, ce qui, vous en convenez, ne suscite aucun enthousiasme de ma part.
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date : 24-09-2018
Un court roman d’anticipation post-apocalyptique dans un Paris quelque peu futuriste, et dans lequel l’accent est mis sur le comportement humain en situation de crise catastrophe.
Ne vous fiez pas au résumé, le protagoniste du récit n’est pas celui que vous croyez et le « vrai » héros n’en est pas un. Ses attitudes dans la société (restante), sa perception de la morale dans la vie en général... et de sa propre survie en particulier... peuvent heurter certains lecteurs.
Généralement je n’aime pas trop les histoires avec des anti-héros pour lesquels je ne ressens guère de la sympathie et question sentiments ce livre n’a pas fait exception. Le personnage principal est à torgnoler (vous voilà prévenu).
Et pourtant... après quelques pages, j’ai été happée par le scénario, certes simple, mais quasi-plausible (je ne possède pas assez de connaissances en chimie), efficace et prenant.
Des phrases courtes (parfois juste un mot pour exprimer une émotion) et un style d’écriture percutant servent particulièrement bien l’ambiance sombre, suffocante et déconcertante.
J’espère ne pas manquer la suite !
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date : 21-09-2018
J’avais déjà lu des romans fantastiques de l’auteur et celui-ci n’est certainement pas son meilleur.
Prenez un grand sac dans lequel vous fourrez tous les ingrédients d’une série B des années ‘80 : un meuble maléfique, un gentil couple aisé et heureux avec un mignon petit garçon qui se voit attribuer le-dit meuble contre leur gré, des choses qui ne tardent pas à flétrir et pourrir autour d’eux, des êtres qui meurent, du sang qui gicle (mais pas trop)... saupoudrez avec une dose de mysticisme quand la fin (sans surprise) se présente... secouez... et le produit qui se déverse du fourre-tout est aussi indigeste qu’un navet considérablement réchauffé.
Le roman aurait pu être, à la rigueur, un bon moment de détente (hélas sans les frissons que j’aurais aimé éprouver), mais je n’arrêtai pas de sursauter en lisant les innombrables fautes de langage et d’inattention. J’ai fait un bond - et le démon présent dans le livre n’y était absolument pour rien- quand j’ai lu « Elle emporta le livre dans la cuisine et s’assit devant la coiffeuse. »
Les seules choses qui m’ont fait sourire c’est quand l’auteur, qui est Anglais, s’amuse à étaler quelques préjugés que les américains puissent avoir vis-à-vis les Britanniques... et que chez Masterton une bouteille de whisky semblerait aussi inépuisable que cette histoire sans fondement.
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Oeuvre se situant entre SF et Fantasy que je ne tenterai même pas de résumer, tant l’univers décrit est « Autre », imprégné de ce « sense of wonder » qu’on ne rencontre plus que rarement dans la production SFFF récente.
Il est vrai que pénétrer (abasourdi) dans et sur La Terre fracturée a exigé un peu d’effort, or, dès que j’avais -réellement- fait connaissance avec les personnages principaux féminins de cette histoire, j’étais entraînée dans leurs récits et leurs vécus... douloureux.
Ces femmes ne possèdent pas seulement un très fort caractère (caractères que je ne développe pas parce que je ne veux pas « spoiler » la vérité cachée derrière leurs personnalités)... mais également un grand pouvoir de « magie lithosphèrique », ressenti comme une menace par les habitants « normaux » de ce continent continuellement secoué par des séismes et éruptions volcaniques.

L’auteure dévoile avec talent, et très progressivement, l’histoire et les configurations sociétales directement liées à la structure géographique de ce monde minéral et... violent. Violence qui découle d’un constant mobilisme tectonique, d’une société de communautés perpétuellement en alerte et en mouvement et la politique discriminatoire d’une caste dirigeante ayant su tirer profit de légendes « historiques ».

J’ai autant apprécié ce dévoilement progressif, (assimilant ainsi plus aisément les étrangetés et comportements parfois étonnants des personnages principaux) que les thèmes abordés... la différence (si préjudiciable !), la quête de l’identité (féminin) et l’espoir de liberté... un jour... peut-être.
L’autre « force » de ce texte réside dans l’écriture, travaillée, ciselée et parfaitement maîtrisée.
Un coup de coeur pour ce Prix Hugo 2016.
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« Classique » comme trame dans un polar, me direz-vous, de présenter deux histoires bien distinctes qui se rejoignent à la fin. Oui, mais ça « fonctionne » toujours, et à merveille ici.
Un safari en Botswana qui, il y a 6 ans, a tourné à la catastrophe, raconté par Millie, une des participantes à la personnalité réservée... et la découverte, aujourd’hui à Boston, d’un taxidermiste-chasseur éviscéré (juste retourne de manivelle !) dont Jane Rizzoli, inspectrice franche et jusqu’au boutiste et Maura Isles, médecin-légiste (capable de regarder un plus loin que le bout de son scalpel) vont devoir s’occuper.

Au départ ce n’était pas tant le résumé que le léopard sur la couverture
qui m’avait fait de l’oeil. Et on apprend, comme je l’espérais, effectivement pas mal de choses sur ce plus grand prédateur félin. C’est la fascination de l’homme-chasseur pour cet animal-chasseur qui est à la base de l’intrigue.
Dans les remerciements, l’auteure dit avoir visité la brousse africaine et les descriptions de la savane et sa faune sont, de ce fait, très vivantes mais jamais pesantes. À l’instar de Millie, on découvre avec émerveillement une nature sauvage préservée dans laquelle « manger ou être mangé » prend tout son sens.
Les chapitres se déroulant dans le delta africain ensoleillé d’Okavango alternent avec l’enquête rebondissante autour d’un Boston quasi hivernal.
L’amitié qui lie Jane et Maura, deux caractères féminins qui s’opposent, est une vraie amitié, une de celles dans laquelle il est possible de (presque) tout se dire. Une relation de longue date puisque « Écorchures » est le 11e tome de la série « Rizzoli & Isles ». Commencer par ce dernier volume ne m’a absolument pas gênée. Jane fait parfois référence à d’autres affaires qu’elle a dû résoudre ou affronter... comme n’importe quel flic le ferait quand il/elle raconte des anecdotes de sa vie professionnelle.

C’était une lecture aussi agréable que palpitante, par son style d’écriture extrêmement fluide, par les dialogues et procédés policiers et médico-légaux qui sonnent juste. Une lecture toute en contrastes aussi, avec ces belles peintures d’Afrique et la vie harcelante aux Etats-Unis... contrastes dont les pourtours s’effacent quand le rythme de l’histoire s’emballe à la fin, avec l’identification définitive (et presque surprenante) du tueur... pour terminer sur une note plus douce, celle de la quiétude, enfin retrouvée.
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Un premier roman -policier- de facture plutôt « classique » mais bien maîtrisé qui se déroule dans le « Pays noir », région désolée d’Angleterre et dont A. Marsons aborde ici également la problématique sociale.
L’inspectrice motarde, Kim Stone, au caractère fort et impétueux (et parfois franchement désagréable), n’hésitant pas à suivre son instinct en bafouant les règles et désobéissant souvent aux ordres de sa hiérarchie, a connu une enfance difficile... à l’instar de ces victimes déterrées dans un terrain vague à côté d’un foyer d’accueil pour jeunes filles abandonnées par leurs familles.
Les anciens responsables et quelques ex-membres du personnel de ce « pensionnat des innocentes » ont un secret à cacher... secret qui va leur coûter la vie.
Cette première brochette de cadavres est un vrai casse-tête pour Kim et son équipe, mais c’est la deuxième « fournée » qui ramènera l’inspectrice à son consternant passé et révélera la vraie nature de cette femme renfermée et asociale.
Un autre personnage marquant est Bryant, l’assistant plus âgé de Kim, qui -mine de rien- veille sur elle et à qui on s’attache sans réserve (surtout après l’anecdote avec les chiots).

L’intrigue aux nombreux rebondissements devient de plus en plus complexe au fil des pages et les cliffhanger à la fin des chapitres (qui défilent tout seuls), font qu’on n’a qu’une seule (irrépressible) envie : vouloir connaître au plus vite le véritable responsable de ces assassinats.
S’il y a -bien évidemment- un très vil dans cette histoire noire, il reste aussi des « innocentes »...
Je suis une lectrice confirmée de polars mais l’auteure a su me surprendre. Et j’aime ça !
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date : 21-08-2018
Je connaissais les livres pour enfants de D. Dorrie et intriguée par ce qu'elle pouvait écrire pour les adultes, je suis tombée sur ce petit livre de 200 pages (et typographie aisée) qui ne m'a pas vraiment plu, mais touchée, oui !
Pas difficile d’y trouver des sentiments similaires à une situation apparentée, vécue par soi-même. Le style naïf de Dorrie sert très bien le récit parce que le deuil et le chagrin n’ont ni besoin, ni ne supportent de grandes phrases... reste la volonté de renouer avec la vie, l'amitié et l'amour.

L’histoire de Babette qui a perdu son mari dans un accident de voiture et celle de Florian qui voit son amant mourir dans ses bras après avoir longtemps lutté contre un cancer... finissent dans les étincelles (certes un peu trop romantiques !) de l'espoir, mais on a (alors tellement) envie d’y croire (encore).
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F. Livyns reprend (dans cette première nouvelle aventure, sur un total de six) les aléas de Thomas Carnacki, détective du surnaturel, créé par William Hope Hodgson (1877-1918) au début du 20e siècle (voir son recueil « Carnacki et les fantômes »).

Dans cette nouvelle fantastique de 35 pages (numériques), notre enquêteur et chasseur de fantômes sera confronté à une entité mystérieuse et bruyante dans une maison de chambres d’hôtes d’un vieil ami dont la femme s’est suicidée un an auparavant.
Un bon rythme, un style d’écriture proche de ceux de Conan Doyle ou Gaston Leroux, un scénario ne manquant pas de rebondissements (qu’un « Poltergeist » n’aurait pas renié) et un dénouement qui réserve une finale ébaubissante... font que je me suis délectée !
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date : 19-08-2018
Un polar initialement auto-édité en 2013, récemment réédité aux Éds. Robert Laffont et dont le titre et la couverture sont particulièrement bien choisis.
L’intrigue policière, teintée de surnaturel, se déroule au mois d’un juin caniculaire, à Grenoble (où le lecteur visitera plusieurs anciens sites religieux, dont le fameux baptistère), et ses environs.
Aux deux femmes assassinées, juste avant le solstice, le tueur a retiré le cœur... Avant chacun de ses meurtres, Julien, (encore naïf) ingénieur informatique trentenaire, a eu une vision d’une attirante fille, vêtue de blanc...
Le capitaine Nadia Barka prend les propos visionnaires de Julien au sérieux et suit alors ses propres intuitions (féminines) afin de traquer un meurtrier qui semblerait avoir un long passé sombre.

Beaucoup de personnages (dans les équipes de flics entourant Nadia, mais aussi ceux -tout aussi nombreux- impliqués dans l’histoire de Julien) ainsi que des à-côtés du récit principal étoffent ce roman mais ne l’étouffent pas !
Un style d’écriture naturel et bon nombre de dialogues (parfois un peu bavards mais dans lesquels l’humour ne manque pas) en font un thriller agréable à lire, mais surtout accrocheur et galvanisant.

Même si j’ai un peu déploré quelques facilités (des « ingrédients » qui arrivent -par hasard- au bon moment, p.e.) et que la facette surnaturelle ne m’as pas réellement convaincue (je suis peut-être trop cartésienne ?), je me suis, par contre, rapidement attachée aux rôles féminins (Nadia et sa solitude, Sophie, copine de Julien, et sa joie de vivre...) et je les ai laissé, avec une pointe de regret, après le « Happy End » qui clôt ce polar par ailleurs imprégné par la folie de quelques illuministes « inspirés ».
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Premier tome (sur 6 actuellement parus) d’une série d’anticipation dystopique au format Comics.
Lazarus décrit un monde violent dans lequel les États (de l’U.S.) ont disparu, au bénéfice de quelques grandes familles qui détiennent le pouvoir politique et le contrôle social absolus. Ces familles, en état de guerre qui couve, possèdent chacune un membre qui, par un entraînement intensif et des avancées techno-génétiques appliquées, est devenu quasi invincible. Il (ou elle) sert de défenseur comme de bouclier au clan en question.
Cette personne s’appelle un Lazare... comme Eve, de la famille Carlyle, surnommée « Forever », avec qui on fait connaissance dans ce tome 1.
Autour de cette protagoniste qui, malgré sa toute-puissance, possède aussi ses fragilités (psychologique e.a.), les auteurs ont construit un univers brutal, imparable avec une galerie de personnages bien campés et parfaitement crédibles, soutenu par un graphisme dense et dynamique.
Je me précipite avec un grand plaisir et autant d’impatience sur le tome 2 :)
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