Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 586
Membres
1 012 944

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Do

Extraits de livres par Do

Commentaires de livres appréciés par Do

Extraits de livres appréciés par Do

date : 22-04-2018
Par une procédure disciplinaire le sous-préfet (équivalent de commissaire en France), Rocco Schiavone a été muté de son Rome-si-cher-à-son-coeur dans l’hivernal Val d’Aoste... et il ne s’en remet pas !
Tout lui déplaît : le climat rude, ses collègues qu’il considère comme des cretins, la neige qui va l’obliger de remplacer ses Clarks par des chaussures de montagne plus adaptées (« des bétonnières » comme il les appelle), et surtout le travail !
Qui consiste à démasquer un meurtrier responsable de l’éparpillement d’un homme en bouts de puzzle puisqu’une dameuse de la station de ski de Champoluc lui est passé dessus.

L’enquête, plutôt classique, est rapidement et rondement menée dans ce petit polar qui présente également une image bien précise du fonctionnement de l’appareil judiciaire italien.
Or, le point fort de ce roman est sans aucun doute, le personnage atypique de Schiavone. Snobinard, sarcastique, macho, râleur, rustre et ripoux, Rocco n’a rien d’un homme sympathique (et il n’en a rien à faire de l’opinion des autres le concernant).
On peut donc se demander pourquoi j’ai aimé ce personnage...
Le style d’auteur avec son humour à froid y est certainement pour beaucoup.
Mais tout autant les quelques rares facettes-flash de Schiavone qui font soupçonner que sous le vernis très épais, se cache un autre homme... et c’est celui-là que j’ai envie de découvrir.
Il va donc falloir lire une autre de ses enquêtes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 18-04-2018
Heinrich « Hadès » Archer dirige une décharge a Sydney. En réalité il est un roi « souterrain » de la pègre, spécialisé dans la dissimulation de cadavres encombrants. Le jour ou un criminel en herbe lui apporte deux mômes à faire disparaître et que Hadès remarque qu’ils ne sont pas encore morts, il décide de les élever en employant une éducation pour le moins « spéciale ».
... Aujourd’hui, ces enfants, Eden et Eric, sont devenus flics dans la section Homicides. Après la mort violente de son partenaire, Éden s’en voit adjoindre un nouveau, Frankie. C’est lui le narrateur de leur première enquête.

Deux histoires, dans le passé et dans le présent, très sombres et abyssales, qui s’entrelacent dans une Australie habituellement bien ensoleillée. Un polar/thriller assez rapide à lire qui sait ménager suffisamment de moments-choc pour préserver l’intérêt du lecteur. Mais, bien que les scènes sanglantes ne manquent pas, ces ébranlements sont plutôt de nature psychologique.

C’est là où le bât blesse, en ce qui me concerne... si l’enquête autour de l’intrigue m’a bien captivée, les personnages principaux me sont restées étrangers, incompréhensibles et surtout antipathiques.
Si je suis arrivée à comprendre Hadès (le seul pour lequel j’ai éprouvé un peu de sympathie), il n’en va pas de même pour Eden et Eric que j’ai ressenti comme arrogants, froids, égoïstes et distants.
Même Frankie n’a pas réussi à m’émouvoir après un retournement de situation. Je n’ai pas su fermer les yeux sur son attitude minable initiale envers les femmes en général.

Au final, un bon thriller par son intrigue policière mais qui souffre d’un excès de sociopathes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Les équilims ont débarqué un jour sur terre dans des vaisseaux automatisés et vivent depuis en troupeaux dans des élevages où ils sont appréciés pour la valeur de leurs cornes.
La famille d’Alix possède un tel élevage, en France. Alix est une jolie et très grande fille noire de 17 ans qui va, sur la demande de son père, et en compagnie du fils du futur propriétaire, convoyer bon nombre d’équilims jusqu’en Australie. Mais l’avion de transport s’écrase en Amazonie...

Un petit livre SF pour des jeunes ados à partir de 11 ans (le vocabulaire n’est pas toujours aisé) qui fait d’abord sympathiser avec une Alix débrouillarde, plutôt mature, au caractère bien trempé et qui sait réagir intelligemment aux remarques racistes et/ou sexistes dont elle est parfois l’objet.
Alix qui pensait que les équilims n’étaient que de paisibles animaux mangeurs d’herbe, va se rendre compte dans l’environnement sauvage de la jungle amazonienne, que ces êtres-venus-d’ailleurs sont en réalité une espèce possédant une intelligence très différente du genre humain.

Un petit roman agréable à lire (ne répondant peut-être pas à toutes les questions qu’on se pose) qui parle d’amitié entre une fille et un garçon (et non d’amour !), de préjugés, de l’acceptation de l’autre et qui ouvre de possibles réflexions sur la définition de notre conception de civilisation.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 12-04-2018
Ce gros comics de presque 280 pages renferme trois arcs scénaristiques concernant Wolverine.
« Origin » (la prime jeunesse de celui qui va devenir Logan, et son premier amour), « Origin II » (qui révélera son côté le plus animal) et « The End » (Logan, vieil homme qui affrontera son double sous les traits de ...)
Si j’ai bien apprécié les deux premières parties, aussi bien la narration que les graphismes (surtout dans le premier « Origin » avec les admirables dessins « à l’ancienne » d’Andy Kubert), il n’en va pas de même pour le dernier arc. J’ai bien moins aimé les dessins plus contemporains, plus tempétueux... et encore moins le scénario, obscur et nébuleux.

Mais le maître-mot que je retiens de cette lecture est « souffrance ». Wolverine sort certes chaque fois vainqueur des affronts que la vie lui oppose, mais ces victoires vont de pair avec une grande douleur morale.
C’était globalement une bonne lecture, que je ne regrette aucunement, mais qui me laisse un peu le vague à l’âme.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Quelques semaines après les aventures horrifiques du premier tome de ce comics, nous retrouvons Lewis et Clark, continuant leur exploration du territoire nord-américain. Voguant sur une rivière qui leur réserve de nouvelles surprises et devant faire face (comme le sous-titre de ce tome l’indique) aux amphibiens et insectes aussi étranges que monstrueux.
Or, les deux explorateurs auront également fort à faire à essayer d’endiguer les envies de l’équipage masculin, depuis que (à la fin du premier volume) des survivantes sont montées à bord, dont une bien jolie jeune fille...

Comme dans le tome précédent, on suit la narration très terre à terre de Lewis qui consigne les découvertes des espèces dans un journal de bord et qui invente une technique risquée -pourtant logique- pour sortir son équipage du pétrin.
Malgré une faune pour le moins insolite (mais elle sort d’où celle-là et surtout pourquoi ?), à aucun moment on se dit : « c’est tiré par les cheveux, tout ça », non, on y croit !
Comme on ajoute foi aux dessins détaillés et marquants de Matthew Roberts qui « chatouillent » toujours agréablement les rétines. (mais âmes sensibles... etc., les quelques planches gore sont tout autant fouillées).
Une réussite narrative aussi bien que graphique.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
L’Artiste en question, c’est Gilbert, un jeune homme timide et un peu craintif, très doué pour la cuisine. Don qu’il lui est impossible d’exercer pour le moment puisque suite à un esclandre avec le chef-cuisinier, il se retrouve à la plonge.

On met un certain temps à le comprendre, l’histoire est plutôt confuse au départ et les cassures des séquences par instants intempestives n’aident pas à y voir plus clair avant la moitié du récit, qui par la suite devient plus naturel.

Ce n’est pas un manga sur la gastronomie (...française, le scénario se déroulant dans les grands restaurants parisiens), mais la peinture de l’univers rude des coulisses culinaires et de la difficulté du travail en équipe.
Équipe constituée de personnages très diversifiés et que Taro Samoyed, dans cette première œuvre de sa main, a su bien différencier et développer.
Face à Gilbert, modeste, manquant de confiance mais sachant pertinemment que la cuisine, est et sera sa vie, la mangaka a introduit son contraire sous les traits de Marco. Ce commis de cuisine, décontracté et naturel dans les contacts faciles avec les autres, cherche pourtant encore son chemin après s’être essayé à plusieurs métiers.

Plus que les dessins, encore un peu hésitants parfois (avec des postures corporelles par moments un peu fantasques), mais que j’ai néanmoins bien apprécié, ce sont les relations qui se tissent entre les personnages qui m’ont vraiment plu. Ils ont contribué à me sentir tout à fait à l’aise dans cette histoire à laquelle un zeste d’humour (qui fonctionne bien !) ne manque pas, non plus.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 04-04-2018
C’était la quatrième fois que Jack Ketchum avait fait appel à Lucky McKee (réalisateur et écrivain américain) pour écrire un texte à quatre mains. Malheureusement c’était aussi la dernière, puisque J. Ketchum est décédé le 24 janvier dernier, à l’âge de 71 ans.

Et pour lui rendre un dernier hommage, j’aurais aimé être plus élogieuse concernant ce livre qui dépeint un effroyable drame familial. Le titre d’origine, « The secret life of souls » prédit d’ailleurs bien davantage à quel point une âme humaine peut cacher sa véritable nature... fût-elle celle d’une mère qui vend son enfant au show-biz’ pour en tirer des revenus plus que confortables. Le père poltron est au reste guère mieux quand il lorgne sur une voiture de collection hors de prix, tout en biberonnant plus que de raison. Mais c’est la jalousie du fils, et frère jumeau de Delia, la poupée-star de 11 ans, qui va mettre le feu aux poudres. C’est alors que le lecteur, sidéré, va se rendre compte jusqu’où des parents peuvent aller pour tirer profit d’une petite fille qui n’avait rien demandé d’autre que de vivre une vie « normale », en compagnie de son chien.

C’est donc une histoire qui se veut une critique, mais qui ne va -hélas- pas suffisamment loin dans la virulence. On aurait pu la définir comme thriller psychologique, si les auteurs avaient mieux approfondi les caractères des personnages (à part celui de la mère, bien développé dans toute sa bassesse)... ou peut-être comme un récit quasi-fantastique parce que la relation très forte entre Délia et son bouvier australien, Caity, va bien au-delà de l’évidente empathie.

Mais voilà, ayant lu des livres autrement plus corsés de Ketchum (« Une fille comme les autres », « Morte saison »), je suis restée sur un gout de fadeur et d’insatisfaction. Enfin... presque !, attendu que dans la dernière partie du livre (excepté l’épilogue, trop « joice » à mes goûts), j’ai retrouvé l’auteur que j’ai apprécié, celui capable de me secouer.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
(Avis pour les 3 tomes puisque j’ai lu l'édition Intégrale) :
Entre thriller d’enquête, espionnage, fantastique et nazisme, une BD au scénario original mais complexe (à cause surtout d’un grand nombre de personnages) qui mêle l’Histoire de la seconde guerre mondiale et une légende sanglante venu du 15e siècle.
Plus que l’intrigue, ce sont les dessins qui ont retenu mon attention : réalistes et léchés, dans une ambiance obscure, trouble... avec une très belle mise en page dynamique.
Il faut rester attentif et concentré pendant la lecture, mais le graphisme fut un grand plaisir pour les yeux.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 30-03-2018
Depuis les années 2020, la terre est devenue « un noeud d’autoroute galactique ». Des milliers d’aliens de toute sorte (et majoritairement bien plus pacifiques que la plupart des hommes) ont débarqué, non pas par vaisseaux entiers comme on s’y attendait, mais par des portails spatio-temporels de transit.
Ces espèces de « Bouches » vomissent des extra-terrestres très variés par flopées et même si leur attitude ne présente pas une réelle menace pour l’humanité, les gouvernements, autorités et groupes sectaires vont prendre des mesures... qui renvoient une image pas très flatteuse du genre humain.

Dans ce récit polyphonique, l’auteur donne sa voix à plusieurs personnages qui essaient de se remettre en question eu égard à ces aliens, qui jouent ici le rôle de révélateurs. Sans jugement ni dénigrement aucun, les différents « témoignages » des protagonistes mis bout-à-bout, brossent néanmoins un tableau du comportement de l’être humain plutôt accablant.

Je n’étais pas vraiment surprise... intéressée oui, passionnée non, par ce livre qui tient plus du reportage romancé et dans lequel une « vraie » histoire avec des personnes auxquelles j’aurais aimé m’attacher, m’a manqué.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Quand j’ai commencé ce livre, je pensais me plonger, avec un plaisir anticipé, dans un thriller situé quelque part entre SF et fantastique et dont le thème m’amènerai dans le monde des mutations génétiques dû à l’évolution de notre ADN. Le premier chapitre qui développe cette théorie est d’ailleurs très intéressant.
Mais à peine quelques chapitres plus loin, je me suis rendue compte que l’auteur allait me faire « subir » une nième version de « X-men » et je ne suis absolument pas fan de ces énergumènes.
Comme il y a les « gentils » (avec beaucoup de beaux bons sentiments) qui ont des super-pouvoirs, il en faut forcément des « méchants », qui, se basant sur une conjecture astronomique de Galilée, veulent (aussi) s’élever au-dessus de la peuplade. (voilà pour un résumé succinct).

Ce petit livre (d’à peine 280 pages) se lit très vite et sans prise de tête puisque écrit dans un style (très) accessible.
Après avoir compris que je ne devrai pas m’attendre non plus à un approfondissement psychologique des caractères, j’ai finalement lu cette histoire comme on regarde un téléfilm passable et bourré d’action avec des « bam ! bang ! boing ! » et des projectiles qui fusent et éclatent de partout.
Ce ne fut pas une lecture déplaisante mais elle n’a pas su répondre à mes attentes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 24-03-2018
Carla, jeune fille de seize ans et Hopper, son père alcoolique, baratineur et arnaqueur fuient de camping en camping pour échapper aux escroqués jusqu’au jour où ils atterrissent dans une petite ville de Caroline du sud.
C’est à ce moment que des visions morbides de meurtres de lycéens commencent à visiter Darla... tueries sanglantes qui se réalisent.
Dans cette bourgade rupine où le clivage entre nantis et « le peuple » est très présent et régit la vie de communauté, un meurtrier venu du passé qui aime photographier ses victimes semblerait sévir à nouveau...

J’ai assez rapidement eu des doutes sur l’identité du serial killer, me disant en même temps : « non, c’est improbable ! ». Supposition qui a encore accéléré ma lecture de ce thriller horrifique et addictif pour grands ados et qui, avec son style d’écriture naturel, possède déjà un rythme trépidant et bon nombre de rebondissements.
Ce petit roman a frôlé le coup de cœur mais quelques incohérences et fautes d’inattention m’ont fait baisser un tantinet mon appréciation.
Même si le personnage de Hopper ne paraît pas tout à fait crédible, j’ai néanmoins bien aimé la relation père-fille, constituée de moments d’engueulades (qui ne durent guère) et d’affection.
Il est par contre impossible de s’attacher aux jeunes du lycée que Darla fréquente, ils sont imbus d’eux-mêmes, narcissiques, condescendants, antipathiques, dans cette localité où tout tourne autour l’argent et l’apparence et où la beauté a été mise sur un piédestal.
Seule exception... Sasha (l’amie de Darla), une nana fantasque dont les sarcasmes m’ont fait bien sourire dans ce livre, somme toute, assez glauque.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 21-03-2018
Ce livre est la suite de « De fièvre et de sang » mais peut cependant être lu indépendamment du volume précédant.
On y retrouve les flics Eva Svärta et Alexandre Vauvert, toujours aussi archétypaux que dans le premier tome : elle (albinos) d’une fragilité apparente, lui, le grand brute musculeux au cœur tendre et ayant tous les deux un caractère de cochon, sont (forcément) faits pour s’entendre.
Si dans le 1e tome le thriller prenait lentement le chemin du fantastique, dans « Le premier sang » c’est le fantastique qui prime au détriment de l’intrigue policière qui passe parfois au second plan.
Des indices prévisibles, semés comme autant de cailloux qu’on sait pertinemment trouver sur sa route, et des conclusions anticipées m’ont amené rapidement, sans surprise, au « grand méchant sorcier » qui en réalité est ... mais ça je l’avais également vite deviné (de plus, c’est suggéré sur la 4ème de couverture... pfff).
Or, même si ça manque d’originalité et que le texte est parsemé de clichés (issus de l’anthropologie et du symbolisme mythologique), l’écriture claire, nette (aussi visuelle que les visions des protagonistes) et le découpage habile des chapitres poussent à un rythme de lecture quasi-obsessionnel et je suis, malgré tout ce que j’ai écrit ci-dessus, restée sur une impression d’un bon divertissement.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-03-2018
La note moyenne de presque 8/10 sur Booknode contredit mon ressenti personnel de cette lecture que j’ai évalué à « un profond ennui » tant l’histoire dans sa première partie se répète (Quelqu’un ou quelque chose creuse des trous rectangulaires dans le jardin d’un banquier, la nuit. Le-dit financier panique (normal !), rebouche les trous et vomit... quelques pages plus loin, rebelote et encore (re-)rebelote).
Dans le deuxième tronçon du livre, les choses se précipitent un tout petit peu et s’éclairent (sans surprise, puisque j’avais déjà deviné où l’auteur m’amènerais ), or, le « mal » était fait, c.à.d., j’en avais par-dessus la tête des états d’âmes du banquier, qui puisqu’on ne croyait pas ses soi-disant élucubrations, allait se la jouer seul en désespoir de cause. (Ce qui m’a désespéré aussi, tant c’était prévisible).

Alors j’ai bien compris que ce mec flippe a mort, (il y a de quoi !) mais de là à raconter chaque moment de ces quelques journées avec force détails...
J’ai également saisi que les nombreuses descriptions dans lesquelles la nature (et surtout la forêt) qui semblerait vouloir lui jouer des tours, sont là pour faire monter la tension dans la (trop maigre) intrigue..,
mais la sauce horrifique aux grumeaux fantastiques n’a pas prise avec moi et la finale, banale, s’approchait de celle que j’avais imaginé... une lecture de blasement.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Chris Dingess, le scénariste, a détourné le récit de l’expédition de Lewis & Clarke dans les terres encore inconnues de l’Ouest américain, en 1804, pour en faire un western violent et décalé dans lequel sont mêlés l’horrifique, le fantastique et même un zeste de mythologique.

Dans ces contrées sauvages, les hommes de cet odyssée découvrent une faune et flore monstrueuses et envahissantes que l’illustrateur Matthew Roberts a su mettre en valeur avec un perfectionnisme quasi réaliste (souligné par les couleurs vives d’Owen Gieni).

Bestiaire et monstruosités végétales restent impressionnantes d’inventivité et il en va de même pour la variété d’expressions que le dessinateur a su peindre sur les visages humains.

C’est donc avec intérêt et un grand enthousiasme visuel que j’ai suivi les aventures de ces conquérants d’un « Nouveau monde ».
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J’avais beaucoup apprécié le premier tome de « Wayfarers » (« L’espace d’un an ») : la découverte d’un nouveau univers à bord d’un vaisseau spatial, des espèces biologiques très diverses (extraterrestres et humaines) qui m’étaient devenus sympathiques (sauf un !), un tourist-trip intersidéral sans (trop) gros problèmes... bref, une SF « feel-good » dans laquelle je m’étais sentie à l’aise.
Il n’en va pas tout à fait de même pour ce deuxième volume... trop (!) « feel-good », trop gentillet.

On suit, par chapitres alternatifs, deux personnages féminins déjà présents dans le tome précédent.
Une IA dont « l’âme » logicielle a été transférée dans un corps humain et qui sera adoptée par une humaine qui, elle, dans sa jeunesse a été élevée et éduquée par une IA, après avoir échappée à une enfance de servage.
Ainsi ce sont deux récits de futures adaptations et d’intégration dans une société interplanétaire d’inter-espèces et forcément multiculturaliste. Des sujets d’autant plus intéressants que l’auteure introduit également le questionnement sur soi-même, ce fameux « qui-suis-je ? »

Oui, mais ! et c’est là où ça coince pour moi, cette acculturation et ces parts introspectifs de chacune des protagonistes se passent (presque !) sans encombres, ni extrême difficulté (elles ont toujours des solutions pour tout sous la main). J’ai eu l’impression de lire une histoire charmante dont l’aspect SF ne sert que de simple cadre.
Un joli conte de fées science-fictif donc, dont les deux branches narratives s’entrelacent pour aboutir à une finale que j’avais pressenti.

L’écriture reste, tout comme dans « L’espace d’un an », très naturelle avec un juste équilibre entre dialogues et descriptions. Ces dernières ne versent jamais dans le parfois insurmontable babélisme de la hard-science et le livre reste ainsi également accessible aux néophytes de la SF.

—> La 4ème de couverture suggère que ce tome peut être lu indépendamment du précédent. C’est vrai, mais on manque alors le fondement de ce monde spatial, comme bon nombre de références aux extraterrestres « colorés » décrits par B. Chambers dans le premier volume.
—> Prix Julia Verlanger 2017 pour ce diptyque.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 22-02-2018
Un jeu de piste macabre qui fait visiter les villes de Cologne, Leipzig, Munich, Dresde et surtout Vienne, dans lesquelles des meurtres morbides ont été perpétrés par un psychopathe qui a utilisé un recueil d’historiettes (Der Struwwelpeter *) pour les mises en scènes des mortes.
Ce sont la jeune commissaire du « Kripo » de Munich, Sabine Nemez (dont la mère est une des victimes), un profiler attaché au BKA de Wiesbaden (néerlandais au caractère exécrable qui m’a néanmoins fait sourire quand il jure... au moins autant que moi et dans les mêmes termes ^^), ainsi que quelques autres (flics et psychologues un peu trop stéréotypés) qui vont essayer de mettre la main sur ce tueur particulièrement perturbé.

L’auteur, dans ce premier livre, a associé de façon originale, la perversion d’un assassin devenu un monstre, à une littérature éducative enfantine du 19e siècle, qui sera sûrement controversée par les éducateurs et psychologues de notre ère.
Les chapitres, alternativement décrits d’un point de vue d’un autre personnage, s’arrêtent -évidemment- au « bon » moment d’un cliffhanger et m’ont poussée à une lecture « TGV »... jusqu’à l’épilogue.


*(Livre écrit en 1844 par Heinrich Hoffmann (psychiatre pour enfants) pour son fils, et qui avait pour but de « montrer que les enfants désobéissants sont punis »... d’effroyable et cruelle manière !)
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 15-02-2018
Dans « Thérapie » (premier livre de l’auteur), nous suivons l’histoire de Viktor Larenz, un psychiatre estimé qui ne peut désormais plus exercer. Après que sa fille malade de 12 ans disparaisse sans laisser de traces, Viktor se retire dans une maison de vacances sur une petite île balayée par les tempêtes au Nord de l’Allemagne. C’est là qu’apparaît la mystérieuse Anna qui insiste auprès de l’ex-psychiatre à être traitée comme sa patiente.
Mais il aurait peut-être mieux valu que Viktor ne lui ouvre jamais sa porte...

« Thérapie » est le récit d’une psychè déformée, parce que rien dans la vie de Viktor ne semble correspondre aux faits énoncés. Où se trouve le mensonge, où se cache la vérité et surtout... qui se dissimule derrière qui ?
C’est le noyau de « Thérapie », un monde d’apparence et de paraître. Un cauchemar de colère, de solitude et d’espoir presque mort.

Dans ce thriller psychologique, Fitzek a construit astucieusement son intrigue sur des symptômes définissant certaines maladies psychiatriques. Ainsi il arrive non seulement à tromper ses personnages, mais également ses lecteurs... lecteurs comme moi, qui suivent les rebondissements inattendus avec avidité et se trouvent après chaque court chapitre face à de nouveaux mystères.
Un roman que j’ai ressenti comme très étrange et aussi émotionnellement très intense.

L’épilogue n’était à mon avis pas nécessaire mais apporte sa petite note de satisfaction dans le genre du « vengeur vengé » au lecteur, qui, arrivée à la fin, a du mal à abandonner un caractère aussi fort que Viktor.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Un thriller fantastique que Lovecraft n’aurait pas renié, tant l’énergumène monstrueux qui va hanter et tuer dans le Muséum d’Histoire Naturelle de New York, semblerait être né de la mythologie cauchemardesque du « père » de la littérature horrifique.
On pourrait se croire à la fin du 19e siècle ou dans un aventure à la Indiana Jones, mais on est bien dans les années 1990 aux balbutiements du tout informatique. Immotique qui va d’ailleurs créer une belle pagaille dans le Muséum où l’agent du FBI Pendergast (dont c’est ici la 1e apparition dans une série qui, jusqu’à aujourd’hui, compte 16 tomes traduits en français) aura fort à faire entre des scientifiques aux théories et discours génético-anthropologiques peu orthodoxes et des représentants peu commodes de divers services des forces de loi et de l’ordre... sans parler de la chasse au tueur à l’appétit pour le moins étrange.

J’aurai apprécié une présence plus prononcée de Pendergast (personnage intelligent et charismatique qui m’a d’emblée bien plu) et un peu moins de balades (trop) longuettes à travers l’énorme réseau dedaléen du musée (dans lequel je me suis d’ailleurs complètement perdue).
Mais le suspense, astucieusement distillé tout au long du livre, et les climax (ou parfois les notes d’humour) à la fin des chapitres m’ont fait dire plus d’une fois : « allez ! encore quelques pages électrisantes avec Pendergast, plutôt qu’avec Morphée »
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Aux thèmes déjà abondants du premier tome, se sont rajoutés d’autres dans ce deuxième volume de la tétralogie des « Chroniques lunaires », un peu au détriment, hélas, de l’aspect science-fictif (moins abordé) et des sujets qui m’avaient tant interpellés dans « Cinder » (la maladie fulgurante « letumose », le racisme et mépris vis-à-vis des cyborgs... e.a.).

Et moi qui m’étais sentie immédiatement attirée par Cinder, j’ai du m’habituer, dans ce livre, à fréquenter une deuxième héroïne au nom de Scarlet. Mais j’ai mis du temps à sympathiser avec celle-là. Je la trouvais impulsive, agressive et surtout naïve.
A défaut de parents, quasiment absents de sa vie, est-ce que sa grand-mère qui l’a élevé, ne lui aurait jamais dit qu’il faut se méfier d’étrangers loubards, a fortiori quand cet inconnu en question, aux yeux turquoises brasillants, dit s’appeler « Loup » ? Même le Chaperon Rouge des frères Grimm (conte dont l’auteure s’est très librement inspiré) était moins imprudente et disposait de plus de jugeote.
Bien sûr, les liens affectifs très forts que Scarlet a tissé avec sa grand-mère expliquent en grande partie l’attitude immature qui la fait se précipiter dans la gueule du loup en espérant que ce dernier n’aura pas déjà mâché son aïeule toute crue.
Or, ce Loup-là (bel animal musclé, criblé de cicatrices troublantes) suscitera une amour vibratoire auprès de la (évidemment super-)belle rouquine... qui m’a laissée assez indifférente, n’étant plus l’ado à qui cette histoire s’adresse.

Heureusement que Cinder (plus mûre et réfléchie à 16 ans que Scarlet avec ses 18 printemps) n’était pas oubliée dans ce récit et j’ai suivi avec bien plus d’intérêt les chapitres concernant ses périples à côté d’un compagnon d’infortune. Ce dernier m’a fait sourire parce que sa facette « tombeur-des-dames » (- mais je ne m’en cache pas ! -) était aussi grosse que l’astronef qu’il avait volé.

Ce n’est qu’à partir du 2e moitié du livre, quand on comprend que les deux jeunes femmes vont (enfin !) se rencontrer et que le dénouement va inévitablement se faire dans la fureur et le sang, que je me suis laissée complètement entraîner (comme une grande ado, oui !) jusqu’à l’apothéose qui augure que dans le troisième tome (« Cress » qui incarnera la délaissée Raiponce), Marissa Meyer saura faire preuve d’autant d’allant et d’originalité.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 28-01-2018
« Winterkartoffelknödel » est le titre allemand original de ce polar du terroir bavarois et humoristique, bouquin qu’à l’occasion on peut également utiliser comme livre de cuisine, puisque la recette du titre y figure (e.a.).

C’est la première enquête du commissaire Franz Eberhofer, muté par sanction disciplinaire, de Munich à son village natal.
À Niederkaltenkirchen donc, Franz mène une vie plutôt tranquille de célibataire de la quarantaine entre son Papa (ancien éleveur de porcs, passionné des Beatles et fumeur de joints), La petite Mémé (sourde à son grand âge, faisant la chasse aux articles de toute sorte à prix réduits et surtout excellente cuisinière), son frère Léopold, dit « le lèche-cul », son chien Louis II et ses copains-buveurs-de-bière...
Jusqu’au jour où Franz estime que quatre morts par accident dans une même famille du patelin, c’est un peu trop pour pouvoir être définis comme des « simples » destins tragiques.
Et quand, de plus, arrive alors une belle bourgeoise qui met les yeux des hommes du bourg sur tiges... la vie peinarde du commissaire va devenir (presque) effervescente.
Tout ça n’empêchera pourtant pas ce pataud de Franz à se jeter, langue pendante, sur les saucisses, choucroute, patates et strudels de sa Mémé !

L’intrigue est bien là, bien que plutôt mince et sans réel suspens, dans ce récit qui raconte, dans un langage familier et de façon truculente, les existences de quelques ostrogoths à la campagne bavaroise. Une pochade picaresque qui ne m’a peut-être pas complètement séduite, mais qui m’a assurément bien fait rigoler !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
J’avais déjà lu « Deuils de miel » il y a une dizaine d’années et si je ne me souvenais guère encore de l’intrigue, il n’en était pas de même concernant l’état d’esprit du commissaire Sharko. Comment oublier que le sort puisse ainsi et si méchamment s’acharner contre un homme...

C’est donc psychologiquement bien perturbé que Sharko va devoir s’attaquer à un tueur retors et particulièrement machiavélique qui n’hésite pas à impliquer des insectes afin de faire mourir ses victimes d’une manière lente et atroce.

Les insectes (et arachnides) sont, pour la plupart, des bestioles qui me dégoûtent autant qu’ils m’intriguent. Fascination, frissons, répugnance (surtout quand... beurk !), mais aussi indignation, ont donc été mes compagnons pendant toute cette lecture.

Mais ma subjugation allait également vers Sharko qui, malgré ses « absences » schizoïdes, restait capable d’analyser, de faire face aux situations d’urgence et de suivre son intuition et « la petite bête » (si j’ose dire), là où d’autres auraient marché par-dessus.

Une histoire policière haletante qui m’a tenaillé jusqu’à l’épilogue mélancolique... et dans laquelle Thilliez a su user d’un langage travaillé, et riche en métaphores quand on pénètre dans les pensées de son protagoniste inégalable.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
En compagnie de trois gendarmes et un criminologue, Chattam nous charrie dans une histoire sanguinolente et éprouvante sur le Mal atavique, qui tel un virus qui se répand rapidement, emporte les victimes marquées par d’extrêmes souffrances. Que ce soit en France, en Ecosse, Espagne, Pologne... des tueurs en série (et autres déviants criminels) revendiquent ainsi, avec haine et hargne, leur différence mentale et morale en tant que sociopathes.

Un polar dans lequel la perversité ultime et monstrueuse est exprimée à travers des scènes d’horreur (gore !), mais l’auteur ne se borne pas à de sanglantes descriptions. L’étude psychologique de ce que l’âme humaine dissimule de plus sombre est régulièrement mise en avant afin de miroiter au lecteur, horrifié par tant de noirceur abyssale, que la société de demain pourrait être commandée par les prédateurs de la pire espèce.

Le style d’écriture aisé, le rythme, un grand suspense et surtout l’empathie qu’on ressent pour les deux (plus) jeunes flics, contribuent à une lecture rapide et accrocheuse, même si je n’ai pas toujours adhéré aux théories parfois poussées de l’auteur sur le micromerisme et ses possibles résultantes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 08-01-2018
Un thriller psychologique qui se situe sur deux plans de narration.
Dans une grande villa délabrée, un professeur invite quelques étudiants à participer à une expérience. Cette « expérimentation » se résume en grande partie à la lecture d’un rapport datant d’il y a un certain nombre d’années. Cet exposé, sur un événement sanglant qui s’est passé dans cette même villa, alors une clinique psychiatrique huppée, contient le véritable récit du livre.

Dès le début, cette histoire, pour le moins étrange, sent la manipulation à plein nez.
Machination que le personnage principal amnésique, Caspar, ne peut en aucun cas voir venir.
Mais à cause d’une phrase de la psychiatre qui le soigne et parce qu’à partir du moment où Caspar commence à retrouver des bribes de ses souvenirs, il y a une question qu’il ne se pose jamais (!)... j’avais deviné, dès le moitié du livre, qui était le véritable coupable, ce briseur d’âmes.

Un peu déçue donc d’avoir vu juste trop rapidement dans le scénario tordu de Fitzek, même si la vraie finale réserve encore une surprise aux étudiants après la lecture du dossier médical ... et que le lecteur doit chercher la résolution du dernier énigme dans les remerciements de l’auteur à la fin de ce thriller qui, par ailleurs, sait faire monter la tension de manière astucieuse et remarquable.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 06-01-2018
Un manga magnifique qui intègre de forte manière le thème de la différence dans une histoire fascinante sur la (re)construction d’une relation entre une handicapée (la petite Shoya est née sourde-muette) et son ancien agresseur du CM2. Une jolie leçon de vie.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 04-01-2018
Un livre post-apo pour YA qui nous fait prendre bien conscience à quel point notre vie dépend de l’eau. Oui, bien sûr, nous le savons déjà, or le jour où la pluie (et ainsi toute l’eau « ordinaire ») va devenir mortelle, vous allez, comme Ruby, la protagoniste de l’histoire, devoir réfléchir avant chacun de vos gestes et observer le ciel chaque fois que vous voulez faire un pas dehors.

Bien que son beau-père lui a martelé dans la tête qu’il fait réfléchir (!), Ruby, 15 ans, n’est pas vraiment du genre à écouter ses parents. Ce n’est pas une jeune wonder-woman, mais une ado caractérielle, un peu tête de mule et nombriliste qui donne beaucoup d’importance à son « look ». (j’avoue avoir été agacée par les passages où, après la première vague de la catastrophe et les cadavres qui l’entourent, dont ceux de sa famille, elle veut absolument se maquiller)... une ado « pur jus » donc, qui du jour au lendemain doit se prendre en charge, or même un adulte aura parfois pété les plombs dans cette situation où les gens tombent comme des mouches.

Certaines scènes concernant les morts sont décrits avec un grand réalisme et, l’écriture « visuelle » les soulignant, font froid dans le dos.
Ce n’est pas un récit extrêmement aventureux et pourtant on suit avec de plus en plus d’intérêt le voyage de Ruby, qui, en compagnie d’un ancien camarade de classe qu’elle méprisait, va essayer d’atteindre Londres dans l’espoir d’y trouver son père encore vivant...

Une lecture plaisante, dans ce sens que j’y suis restée scotché et que j’aurais aimé enchaîner avec le tome 2, hélas pas encore traduit.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Un thriller psychologique dans lequel les chapitres parlent en parfaite alternance de « deux bras cassés » par la vie.
Barbara qui, violée sur le chemin de retour pour rentrer chez sa mère autoritaire, va faire naître, par le choc subi, son double maléfique et... le Capitaine Percolès qui a perdu sa femme et un grand part de lui-même dans un accident de voiture...
Un livre qui décrit la folie psychotique, une enfance brisée, l’étouffement au sein de la famille, la soif d’amour et de reconnaissance, l’avilissement de l’image de soi... et qui font passer Barbara du mauvais côté de la barrière.
Mais ce sont presque les mêmes éléments qui sont à l’origine des pulsions autodestructrices du flic qui joue, chaque semaine, sa vie a la roulette russe.

Or, dans cette histoire basée sur la psychologie (trop) poussée, j’avais l’impression que l’intrigue était parfois oublié ou relégué à l’arrière-plan. Je m’en suis finalement lassée. La fin, qui était effectivement celle à laquelle je m’attendais, était donc également sans surprise. Je reste sur une lecture en demi-teinte.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode