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Ses muscles se lancèrent dans un double galop. Ses coussinets martelaient la roche. Son sang de lévrier lui donnait vitesse et puissance. Son sang de chien-loup, endurance et courage. Au lieu de se sentir plus faible, il se sentait plus fort. Et alors il comprit quelque chose d'extraordinaire. Même si le tunnel était noir comme une nuit sans étoiles, et alors même qu'il courait à toute vitesse, il ne se heurtait pas aux parois qui n'étaient qu'à quelques centimètres de lui.
Furgul ne savait pas pourquoi. Il ne faisait que courir. Puis un vent étrange souffla, venu du tunnel derrière lui. Et, comme si un fantôme avait chuchoté à son âme, Furgul entendit l'appel des Doglands.
Il était une fois, dans les Doglands, un chiot qui était né dans le camp d'esclavage de la Fosse de Dedbone. Il était né enchaîné et condamné à mort, et pourtant ni les chaînes ni la mort ne l'avaient retenu. Il avait brisé leurs règles. Il s'était echappé de leurs prisons. Il avait défié gardes et fusils. Il était revenu et il avait changé le mal en bien.
Ce livre est génial. J’étais très septique au début, du au fait qu’on soit dans la tête d’un chien mais au final il remet vraiment et énormément en question sur notre consommation et notre façon de traiter les chien. Je le recommande vivement
De péripéties en rencontres, Furgul va apprendre à mieux comprendre les humains ainsi que sa propre nature de chien. Le début du roman m'a paru un poil violent pour un jeune lectorat, certaines scènes de bagarre et de combat sont assez sanguinolentes, et le réalisme (relatif) de ces affrontements suffit à purger l'histoire d'un aspect qui aurait pu être enfantin. Car n'oublions pas que ce sont des chiens qui parlent, il aurait été facile de tomber dans la niaiserie, mais non, Willocks s'en sort à merveille et nous livre une très belle fable initiatique. Furgul est un maraudeur, comme son père, il est épris de liberté, et tend à retrouver ses racines et sa véritable nature de chien, tel qu'il aurait pu être avant la domestication par l'Homme.
Si le roman s'adresse à la jeunesse, il est parfaitement lisible par les adultes, qui verront là un conte plein d'humour et de poésie, d'amour et de sensibilité. Il faut bien connaître les chiens et les aimer pour en parler d'une façon aussi belle et émouvante. Tim Willocks est un auteur à lire absolument !
C'est l'un des premiers roman que j'ai pu lire de ma vie (en dehors de ceux scolaires) et encore maintenant j'en garde un super souvenir. Je l'ai tellement aime que je l'ai relu trois fois et encore maintenant je compte le relire.
J'ai adoré vivre l'histoire au travers des yeux de Furgul, vivre et ressentir toutes ses émotions aussi poignantes, tristes et joyeuses qu'elles puissent être. D'être plonge dans la sincérité et la sensibilité d'un chien. Quand on aime les animaux, ce livre je pense reste encré dans votre mémoire comme un témoignage, c'est pour ça que je l'adore!
Moi qui adore les animaux, je trouve l'idée de ce roman très bonne. Il est écrit du point de vue du chien, Furgul. Le langage humain ici n'est pas compris de manière intelligible, mais on comprends l'essentiel grâce à l'observation des émotions et aux intonations de voix.
On va suivre Furgul dans ces péripéties. Il est né dans un élevage où l'on rends esclave les lévriers afin de les faire courrir pour récupérer l'argent des paris. Il va tenter de s'y échapper pour gagner sa liberté, avec par la suite une promesse qu'il s'est faite de libérer sa mère.
J'ai bien aimé l'histoire, mais pour la sensible que je suis surtout en ce qui concerne les animaux, je me suis retrouvée à pleurer déjà à deux reprises à peine les 100 premières pages lus. L'ambiance du livre est parfois un peu noire, un peu sinistre. C'est dur de penser à la manière dont certaines personnes peuvent faire du mal aux animaux.
Il y a bien sûr et heureusement des moments un peu plus légers parfois. Je suis un peu soulagée pour la fin, je m'attendais à ce qu'elle soit plus dure que ça.
D'abord surprise de me trouver dans la tête d'un chien et de suivre l'histoire à travers lui, j'ai très vite accroché à Furgul. Ce chien est brave et possède une volonté puissante. Il dénonce les inégalités envers les chiens et prône la liberté ! Ce livre fait réfléchir sur la condition humaine et animale. Une histoire très prenante, pleine de retournement de situation.
C'est un de mes livres préférés, vraiment je l'adore ! On y parle des courses de chiens, des élevages, de leur esclavage, bref on y parle de comment les chiens sont traités dans notre monde, et c'est moche. Furgul, dont on suit l'histoire, est vraiment incroyable et nous fait découvrir le monde des humains de façon pas très rose... Il y a aussi un côté "spirituel" avec les doglands que j'ai bien aimé. Je l'avais lu dans une médiathèque, et je l'aime tellement que je l'ai acheté !
Un livre atypique ou les humains sont des personnages secondaires. Toute l'histoire est du point de vue des chiens, ainsi que l'ensemble des dialogues. Toutes les vies de chiens sont ici relatées. Le chien d'élevage pour les courses, les chiens errants, les chiens sauvages, mais aussi les chiens domestiques. Tous ces chiens sont attachants, souvent drôles, mais aussi émouvants. On suit leurs péripéties avec délectation. Les humains sont représentés dans toute leur splendeur. Tour à tour, cruels, pervers, cupides, heureusement qu'ils sont aussi représentés comme empathiques, affectueux et militants pour la cause animale. Une histoire trépidente et originale. J'ai passé un bon moment.
Un roman digne hérité de Croc-blanc. Entre cruel réalité délivrée telle qu'elle et croyances primaire, Doglands montre un monde perçut par les chiens de manière simple mais efficace.
C'est un bon livre, qui ce lit facilement. L'histoire est entrainante, les chiens ont des caractères tellement affirmés que l'on peut presque s'identifier.
Furgul est attachant et l'on suit ses aventures avec grand plaisir, rêvant et espérant avec lui.
Je le recommande bien évidement à tous les amoureux des chiens mais aussi à tous les amoureux d'aventure.
Résumé
Ses muscles se lancèrent dans un double galop. Ses coussinets martelaient la roche. Son sang de lévrier lui donnait vitesse et puissance. Son sang de chien-loup, endurance et courage. Au lieu de se sentir plus faible, il se sentait plus fort. Et alors il comprit quelque chose d'extraordinaire. Même si le tunnel était noir comme une nuit sans étoiles, et alors même qu'il courait à toute vitesse, il ne se heurtait pas aux parois qui n'étaient qu'à quelques centimètres de lui.
Furgul ne savait pas pourquoi. Il ne faisait que courir. Puis un vent étrange souffla, venu du tunnel derrière lui. Et, comme si un fantôme avait chuchoté à son âme, Furgul entendit l'appel des Doglands.
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