Dolorès Claiborne

🌕🕶️🌑 3 ptits tours et "puits" s'en va 🌑🕶️🌕

Dolores a eu une vie de merde, faut dire les choses comme elles sont.

Elle a épousé le pire salaud et a fait des jobs difficiles pour des gens imbuvables...

Entre autre...

Dolores a bossé 40 ans pour Vera, une carne détestable qui est est morte tombée dans les escaliers 👌

Dolores est accusée.

Elle avoue volontiers avoir buté son mari y'a 30 ans, mais pas Vera, ça, elle est catégorique 👎

Et Dolores a beaucoup de choses à raconter, sur Vera, son travail, son gros fdp de mari, ses enfants, sa vie, sur la vérité que personne ne connaît, et quand elle commence à parler, personne peut l'arrêter 😂

On est sur un monologue de 350 pages 👍

Pas de chapitres.

Pas de dialogues.

Juste le POV de Dolores.

Juste ce qu'il faut de descriptions.

Telle votre mamie qui vous raconte sa vie le dimanche après avoir préparé le rôti 🍖, Dolores parle aux flics qui l'ont arrêté.

Elle cause, elle cause, elle cause BEAUCOUP la bougresse 😂

Elle explique, elle raconte, elle dénonce, elle avoue, le tout dans un langage parlé familier, qui chie (comme Vera dans son lit) sur la grammaire et la négation, un peu comme moi 😜

Pendant une grosse partie de ma lecture, j'étais là "bon OK, tu racontes ta vie, je m'en fous un peu je t'avoue, quand est-ce qu'il se passe un truc intéressant ?" 😕

Et petit à petit, tu comprends que tout ce qu'elle raconte EST important.

Chaque petit détail, chaque point abordé.

Jusqu'à cette fameuse éclipse, où tout bascule 😱

Jusqu'à cette fameuse scène du puits... Extrêmement flippante pour mon pauvre cœur qui n'a pas du tout l'habitude de lire ce genre d'histoire 🫣

Je sors totalement de mon style de prédilection parce que c'est pas du tout de la SFFF et, en plus, c'est un thriller psychologique et j'en lis genre jamais 😅

C'était une sacrée lecture mon vieux, même si au début j'étais dubitative, j'ai pas vu les pages défiler 😆 Et oui, pas de chapitres, pas de pauses, obligée de continuer sur ma lancée 🫠

Mr King est quand même très fort (et complètement ravagé surtout) et cette histoire le prouve encore une fois 💜

Un Stephen King différent mais toujours aussi prenant. L'histoire de Dolores est intense, son récit ne laisse pas de répit. La vie de cette femme est loin d'être un long fleuve tranquille au contraire, j'ai aimé la façon dont l'auteur a écrit le texte d'un trait, comme un long monologue rempli de choses horrible et inimaginable pour notre époque.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de bouquins de Stephen King et j'ai vite étais remise dans l'ambiance....

On ne sait pas si, 30ans auparavant, Dolores a tué son mari. Mais, elle est maintenant accusée d'avoir tué sa patronne... Elle passe aux aveux mais pas comme nous l'imaginons...

Pour le coup, je m'attendais à autres chose que ce qui est raconté. Mais cette histoire est poignante. On suit le cours de la vie de cette femme pleines de choses horrible et pas toujours gai. J'ai bien aimée la manière dont est écrit le texte : d'un trait, comme un interrogatoire.

Dolores Claiborne vit avec un homme violent et alcoolique à Little Tall Island avec lequel elle a des enfants. Pour les élever et pour leurs études, et comme elle n’a pas de fortune, elle fait des petits boulots par-ci par-là et notamment, elle devient la gouvernante de Vera, une femme tyrannique et pourtant, elle restera à ses côtés de nombreuses années. Une étrange relation entre ces deux femmes qui se comprennent malgré tout.

Alors que Vera est retrouvée morte en bas de ses escaliers, Dolores doit ainsi relater les faits sur ce drame au poste de police. Débute alors, un monologue qui m’a toute de suite happé car Dolores a des choses à dire et elle ne va rien cacher. Ainsi, on a toute de suite de la compassion pour cette femme devenue âgée qui a souffert et qui a protégé ses enfants. L’amour qu’elle leur porte est bien plus fort pour qu’elle regrette quoique ce soit.

J’ai adoré ici le langage de Dolores qui donne du rythme à ce monologue, d’autant plus qu’il n’y a pas de chapitres alors, on le lit d’une traite (ou presque).

Dolores Claiborne est un roman magistral dans lequel Stephen King a excellé dans cette construction littéraire. Un livre inoubliable…

Roman rédigé comme un monologue. C'est un peu déstabilisant. Mais on se prend vite dans l'histoire.

Note : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5

Intrigue : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5

Cette œuvre m’a fait découvrir un tout autre style de Stephen King. Elle m’a tenu en haleine du début à la fin, pendant ce long monologue écrit en « je » résumant la vie douloureuse de Dolores.

J’ai eu un peu l’impression de lire l’histoire de Jacqueline Sauvage en lisant celle de Dolores et son mari, et l’histoire nous pousse à avoir tellement de compassion pour cette femme courageuse. On arrive à comprendre chacune de ses actions, et honnêtement j’ai pas eu le sentiment qu’elle ait fait quelque chose chose de mal, elle a toujours tout fait pour ses enfants, et c’était vraiment remarquable.

C’est un récit vraiment poignant, on imagine vraiment chacune des scènes, vraiment je le recommande à 100% ! ❤️

Encore une œuvre de Stephen King qu’on ne présente plus bien sûr, et encore une fois honte à moi de ne le lire que maintenant 😂

Et vous, vous en avez pensé quoi? 💭

Ecrit d'une manière très originale. Les personnages sont intéressants, surtout Dolores, dont on est le plus proche, et qui s'avère être une femme touchante. Je n'aime pas trop quand les histoires sont décousues, et j'ai eu du mal à suivre la fin assez précipitée.

Mais dans l'ensemble, c'est un bon livre, qui réussit à introduire des moments chair de poule.

Ce roman est sinistre, cruel, démoralisant. Mais bon sang qu'il est entraînant. A partir du moment ou Dolores commence à nous raconter son histoire, on ne peut plus s'interrompre. On est forcé de continuer, pages après pages, à l'écouter nous relater les évènements de sa vie, plus terribles les uns que les autres.

C'est vraiment la sensation que j'ai eu tout du long, ne pas avoir l'autorisation de stopper ma lecture. Pourquoi ? Car le texte de 350 page n'est entrecoupé d'absolument aucun chapitres, titres, saut de lignes... Il s'agit d'un seul bloc, massif. Dolores nous balance toute sa vie, d'une seule charge, sans prendre de pauses, et cela a fonctionné avec moi. Je suis fan des récits à la première personne. C'était jusqu'ici le meilleur King que j'ai lu.

Il n'a même pas eu besoin de décrire trop violemment, atrocement les quelques scènes macabres de ce livre. C'est dans toute l'indignation que l'on ressent à sa lecture, toute la peine pour Dolores, que se trouve la quantité émotive nécessaire à nous mettre mal...

Une claque, au premier sens du terme pour moi !

Un Stephen King un peu différent de mes habitudes. Moins "gore".. et un suspens beaucoup plus modéré.

Écrit à la première personne. Facile à lire.

Un excellent livre. La plume de l'auteur est terriblement descriptive, nous obligeant à imaginer les scènes les plus horribles. Le récit en lui-même est beau, original, imprévisible et tellement plus!