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« Songez que le Saint-Michel effectue cette traversée à la vitesse de la lumière et pourtant, il nous faudra quand même cinq années de temps terrestre pour la terminer !
- Ces chiffres dépassent l’entendement.
- En effet, c’est une prouesse.
L’expression de Tancrède s’assombrit à nouveau.
- Et nous réalisons cet exploit, nous déployons une telle ingéniosité, nous traversons le gouffre spatial avec une telle vélocité dans un seul dessein… Porter la mort. Ce n’est pas la vitesse de la lumière que nous égalons. Plutôt celle des ténèbres. »
Afficher en entierOn appelle ça du courage quand tout se termine bien. Sinon, on parle d'inconscience.
Afficher en entierCaractéristique classique des néophytes en informatique : penser qu'ils n'y comprendront jamais rien, tout en croyant que ceux qui y comprennent quelque chose peuvent réaliser n'importe quelle prouesse en un claquement de doigts.
Afficher en entierSa gêne ne venait certainement pas de cette vieille querelle chrétienne entre ceux qui voyaient en toutes choses la marque du malin et ceux qui pensaient que les hommes n'avaient pas besoin de l'aide du diable pour faire le mal.
Afficher en entierMoi qui croyais ne pas être un mouton suivant le troupeau simplement parce que mon esprit indépendant me faisait cheminer de côté, je revenais quand même à la bergerie tous les soirs.
Afficher en entierLa véritable nature, sans fard, n'est pas toujours belle. Beaucoup de souffrance, de violence, de peur, de froid, de faim. La véritable nature exhale plus souvent l'odeur de la décomposition que le parfum des fleurs.
Afficher en entierJe ne saurais dire qui, de l'homme ou de la bête, mérite le mieux son nom.
Je serais tenté de répondre: aucun des deux. Je ne vois guère plus d'humanité chez le premier que de bestialité chez le second. Même en cherchant bien.
La seule vraie question, la seule qui vaille vraiment la peine de s'interroger, tient en peu de mots: existe-t-il quelque chose d'autre? Un stade supérieur de conscience, un être idéal, je ne sais pas moi, je me contenterais même d'un foutu ange si j'en avais un en face de moi pour de bon.
Franchement, je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit d'autre, et surtout, de mieux. Il faudra faire avec ce qu'on a.
Tout ce que j'ai eu l'occasion de voir dans ma courte vie, d'un côté comme de l'autre, ce sont des coureurs de fond engagés dans le plus long des marathons que l'ironie des Dieux ait créés: la survie. De minables petites créatures accrochées à leur petit globe rocheux tourbillonnant stupidement dans une galaxie inerte parmi des millions d'autres globe rocheux. On en flanquerait quelques uns à la poubelle que personne ne s'en rendrait compte.
L'homme ou la bête, finalement, cela n'a pas la moindre importance.
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