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En conséquence, l'esprit désormais perdu, il en arriva à la plus étrange pensée où tomba jamais fol au monde, qui fut qu'il lui parut convenable et nécessaire, tant pour l'accroissement de son honneur que pour le service de sa république, de se faire chevalier errant et de s'en aller de par le monde, avec ses armes et son cheval, pour chercher les aventures et s'exercer en tout ce qu'il avait lu que s'exerçaient les chevaliers errants, remédiant à toute espèce d'injures et s'exposant à des dangers et des périls propres à lui valoir, en y mettant fin, éternel renom et gloire.
Don Quichotte ne dormit point de toute la nuit, pensant en sa dame Dulcinée, afin de s'accommoder à ce qu'il avait lu en ses livres, quand les chevaliers passaient plusieurs nuits sans dormir, parmi les forêts et déserts, s'entretenant avec la souvenance de leurs maîtresses.
Je ne suis pas d’une famille d’intellects, ni de grands lecteurs. Du coup, j’ai un certain penchant pour la découverte des grandes œuvres littéraires dont l’inconscient populaire se réfère volontiers afin de briller. Nous connaissons les héros, les thèmes, les auteurs à la manière d’un Gargantua, d’un capitaine Nemo ou d’un Ulysse ; et après ?
Bref, nous savons tous qui sont Don Quichotte et son fidèle écuyer Sancho Pança. Mais qui a réellement lu leurs aventures ? Pour moi, Don Quichotte se résumait à cette expression populaire « de se battre contre les moulins à vent » ; à un anti-héros dans mon imagination, incarnation de l’homme qui croit pouvoir refaire le monde à lui tout seul.
Publié en 1605 à Madrid, les aventures rocambolesques de Don Quichotte n’ont rien perdu de leur fraîcheur, de leur humour et de leur capacité à faire réfléchir le lecteur sur les difficultés de vivre une quête personnelle allant à l’encontre d’un monde en pleine bouleversement, désenchanté et qui semble ne plus croire en rien.
Le livre est certes épais. L’écriture et le style ne sont pas ceux des derniers prix littéraires(VO espagnol + traduction). Il faut faire un certain effort pour apprivoiser les mots, leurs tournures et les émotions que l’auteur cherche à nous transmettre. Mais la découverte est si riche. Comme en sport, il faut pratiquer pour progresser, il faut lire pour apprécier de mieux en mieux tous les aspects de cette écriture. Un seul bémol à mon plaisir, certaines aventures et situations m’ont semblé redondantes et à la longue leurs chutes souvent prévisibles. Heureusement, Don Quichotte est un personnage attachant, car si sa folie est flagrante, sa bonne volonté, son humanité, son intelligence et sa gentillesse en font un homme d'exception. En fait, Don Quichotte et Sancho Pança sont des personnages inqualifiables tant ils montrent de facettes aux courts de leurs pérégrinations. Tenez, notre vieil hidalgo désargenté est endoctriné par ces lectures célébrants la grandeur et les vertus de la chevalerie d’antan. Spoiler(cliquez pour révéler)« Bientôt lui vint dans l'esprit l'idée la plus étrange que jamais on ait conçue. Il s'imagina que rien ne serait plus utile à sa patrie, que de ressusciter la chevalerie errante, en allant lui-même à cheval, armé comme les paladins, cherchant les aventures, redressant les torts, réparant les injustices. » Il décide alors de devenir chevalier errant afin de restaurer la gloire de celle-ci en allant protéger la veuve et l’orphelin, secourir sa dame, qu’il crois en péril – en fait sa « Duciné du Tobasa » élue de son cœur est une paysanne, laide que Don Quichotte ne verra jamais ! Dans sa quête, il entraîne Sancho Pança un paysan à qui il promet un gouvernement fantôme. Don Quichotte sur le dos de son vieux cheval Rossinante et l’autre sur son âne prennent la route en quête d’exploits. A l’aune d’une imagination fertile et d’une logique « démente », de pauvres hères prennent l’apparence de châtelains, les putains deviennent des dames, les auberges se transforment en châteaux, les troupeaux de moutons en armées… et les moulins à vent, en géants. Toutes ses situations sont souvent très drôles ! Ainsi tentent nos anti-héros de se glorifier à travers toutes ses aventures anodines. Seulement voilà, elles se terminent souvent à leur préjudice. Ils se font rossés, volés, trompés. Pourtant jamais ils ne se découragent ; trouvant toujours à leurs situations une explication logique – justifications tirées de la littérature chevaleresque, de la mythologie, de contes et légendes – attestant ainsi l’issu de leurs mésaventure et de nouveaux départs. Les événements s’enchaînent, Don Quichotte et Sancho Pança deviennent célèbres, connus. Alors on s’amuse encore plus à leur dépens, on les provoque en duel, on leur créée de toute pièce de nouveaux épisodes tandis que d’autres essaient de les guérir de leurs délires.
Ceci dit, le cocasse des situations n'est pas l'unique motif de distraction. J'ai beaucoup apprécié le langage fleuri et lyrique utilisé par Cervantes pour faire dialoguer le couple formé par Don Quichotte et Sancho Pança. Leur faconde grandiloquente est à l’image de leurs délires. Le lien qui se noue entre le maître et le serviteur est réellement émouvant. Je trouve même juste d’écrire que Sancho est, au même titre que son maître, l’autre héros de ce roman. C’est d’ailleurs lui qui évolue le plus au fils des pages. D'abord présenté comme un individu pragmatique mais naïf, bavard impénitent, impertinent et têtu (presque autant que Don Quichotte !), il révèle au fil des événements toute l'étendue de sa loyauté, et surtout démontre sa capacité de réflexion et de remise en question.
De cette lecture je garderai l’image d’un Don Quichotte courageux, opiniâtre, tout à la foi fou et érudit, capable de remarquables raisonnements argumentés. Jusqu’au bout je me suis amusé de cette opposition entre ses facilités intellectuelles et ses rêves fantasques. Peut-être aussi parce qu’il y a un peu de Don Quichotte et de Sancho Pança en moi, en nous… Nous avons tous nos moulins à vent contre lesquels nous nous battons... Ils nous manque seulement un peu de panache pour le reconnaître ! A la manière d’un chevalier errant !
Don Quichotte est un livre qui m'a un peu surpris. Dans mon édition, la langue est un peu ancienne, mais reste tout de même très fluide et très agréable.
De ce héros je savais uniquement qu'il s'agissait d'un fou qui se prenait pour un chevalier et se battait contre des moulins à vent. mais je pensais donc qu'il s'agissait d'un élément important de l'histoire. J'ai donc été surprise et un peu déçue, je l'avoue, de voir que le combat avec les moulins avait lieu dans les premiers chapitres et n'avait rien de particulièrement grandiose.
J'ai sinon lu toute la première partie qui raconte les aventures de ce cet homme, un peu fou, qui se prend pour un chevalier et arrive même à entraîner un paysan, Sancho Panza dans sa folie.
Ces deux personnages vont donc vivre plusieurs aventures où ils n'auront que pour but de redresser les torts et sauver les gens. Mais souvent leurs combats vont mal tourner pour eux.
L'histoire de Don Quichotte manque un peu de but. Il s'agit d'une succession d'aventures, un peu liées entre elles mais on ne sait pas vers où se dirige l'histoire, et c'est parfois frustrant.
Par ailleurs, elle est elle-même entrecoupée de plusieurs autres petites histoires romanesques ce qui fait de ce roman presque un recueil. Il y a également plusieurs débats philosophiques ce qui en fait un texte très riche.
Personnellement, j'ai également aimé retrouver une référence à Astolfo, un chevalier italien dont j'avais lu les aventures dans un livre pour enfant peu de temps auparavant.
Je lirai le deuxième tome prochainement, mais comme les deux sont assez denses, je vais faire une petite pause.
Contente d'avoir enfin une idée du contenu de cette histoire célèbre. J'ai commencé par la version allégée pour la jeunesse, qui va à l'essentiel. J'enchainerai avec plaisir sur les deux tomes originaux afin d'en savoir plus. L'histoire est assez rafraichissante, et placée dans son contexte, est intéressante.
Non mais son auteur qui martèle tout le long du livre qu'il faut réaliser des écrits à la fois pédagogiques et divertissants à parfaitement atteint son but.
Qui est don quichotte, le chevalier à la triste figure, le chevalier au lion. Il est comme nous. Des rêves pleins la tête, mais lui a le courage ou la folie de vivre ses rêves dans la réalité. C'est très beau et très triste
Considéré comme un ouvrage de référence, Don Quichotte de Cervantès ne m'a pas convaincu. L'histoire, bien qu'unique, présente un schéma répétitif qui devient, à la longue, assez agaçant. Les personnages que rencontre notre héros sont à la fois pleins de bonnes intentions et hypocrites, Sancho est égoïste et amical en même temps, tandis que Don Quichotte est comme un Candide qui ne tire aucune leçon de ses aventures et redevient "sage" en un battement de cil. J'ai apprécié cette histoire mais sans plus.
Précurseur du roman moderne, ce roman d’aventure joue sur les codes des livres de chevalerie et sur les codes littéraires de son époque pour créer un héros fou et impulsif mais attachant dans son désir de vivre jusqu’au bout les multiples péripéties dans lesquelles il saute à cœur joie. Le second livre perd vraiment l’étincelle propre au premier. Et la fin est assez décevante, comme si Don Quichotte reniait toute cette histoire, je me suis sentie flouée.
J'ai longtemps repoussé ma lecture m'attendant à un ouvrage complexe et difficile d'accès. J'ai beaucoup apprécié ma lecture, découvrant un texte bien plus moderne que je ne le pensais et plein d'humour (à l'exception de la fin... à laquelle j'ai beaucoup moins adhéré).
Résumé
En conséquence, l'esprit désormais perdu, il en arriva à la plus étrange pensée où tomba jamais fol au monde, qui fut qu'il lui parut convenable et nécessaire, tant pour l'accroissement de son honneur que pour le service de sa république, de se faire chevalier errant et de s'en aller de par le monde, avec ses armes et son cheval, pour chercher les aventures et s'exercer en tout ce qu'il avait lu que s'exerçaient les chevaliers errants, remédiant à toute espèce d'injures et s'exposant à des dangers et des périls propres à lui valoir, en y mettant fin, éternel renom et gloire.
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