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Je place ma main derrière sa nuque et l’embrasse délicatement. J’entrouvre mes lèvres à la recherche de sa langue. Notre baiser prend une tournure torride. Nous sommes à bout de souffle lorsque nos lèvres se décollent.
Jamais je n’aurais pensé qu’embrasser cet homme serait aussi incroyable. Chaque centimètre de mon corps a réagi à ce baiser : des milliers de frissons me parcourent et je sens que ma féminité devient de plus en plus humide…
– Une nuit de sexe me suffit et c’est ce que j’ai toujours connu. Je n’en veux pas plus. Mais est-ce que c’est suffisant pour toi ? me demande-t-il le plus sérieusement du monde.
Il caresse ma joue délicatement, en souriant. Ses yeux noirs se rivent à mon regard et expriment une grande sincérité. Il ne triche pas et me prévient de ce qui m’attend.
– Je l’ignore. Là, maintenant, je dirais que oui. Une nuit, une seule, avec toi… finis-je par avouer.
Inutile de se leurrer, il m’attire. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce type est d’une beauté comme je n’en ai jamais vu, même sur papier glacé ! Je suis d’ailleurs flattée de son intérêt pour ma petite personne. Mais, au-delà de ça, je ne l’aime pas.
– Il n’y aura pas de conséquences, Julia. Nous sommes deux adultes capables d’avoir une relation sexuelle sans entraver notre relation professionnelle, assure-t-il.
Certes, il est loin d’être l’acteur insupportable que je m’imaginais, mais il est compliqué. Je ne suis pas séduite par sa personnalité, mais je suis bel et bien attirée par son corps. Je dois y réfléchir à tête reposée. Interprétant mon silence comme un refus de ses avances, il se détache et me propose de rentrer à l’hôtel pour déjeuner avant l’arrivée de l’équipe.
– J’ai besoin de temps pour réfléchir, Gabriel. Je ne t’ai pas dit non, ajouté-je en le regardant dans les yeux.
Une étincelle apparaît dans les siens et c’est en souriant qu’il répond :
– Tout le temps qu’il te faudra, ma chère Julia.
Afficher en entierAu moment de passer près du beau gosse, je fais mine de trébucher et renverse le liquide brûlant sur ses cuisses. Il pousse un hurlement, preuve que j'ai bien atteint l'entrejambe, et se redresse avant de se mettre à faire des bonds comme une petite fille jouant à la corde à sauter. Ses yeux brillent de fureur. Je lui souris puis lui assène mon dernier coup :
- Oups, pardon monsieur. Je n'ai pas fait exprès. Ah, ces femmes, soupiré-je, la main sur la poitrine.
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