Donjon Zénith, Niveau 3 : La Princesse des barbares

Une fois encore un album de "Donjon" où on a un peu le sourire de travers, et ce n'est pas un défaut ! Le méchant principal est vraiment lamentable et le monde des trolls glauquissimes. Ils sont par ailleurs d'une cruauté glaçante. Quant aux personnages principaux, ils ne se montrent pas sous leur jour le plus sympathique. Le gardien est parfaitement insensible, Marvin tourné vers sa recherche intérieure sans beaucoup d'attention pour Herbert. Quant à ce dernier, quoi que plutôt courageux, il termine le récit par une réaction complètement insensée. Au milieu de ce gâchis, Isis, nouvelle venue, tente de tracer sa voie dans ce monde masculin où les hommes s'avèrent plus bêtes les uns que les autres. Un épisode qui laisse un goût étrange.

Dans la même veine que les deux tomes précédents, cet opus de Donjon Zénith est pétri d'humour et de références parodiques au monde de la Fantasy. Cette fois-ci, les personnages d'Herbert et de Marvin sont relativement peu développés, mais à l'opposé un nouveau héros (ou plutôt, une héroïne) est introduite dans l'intrigue. On entrevoit également un approfondissement futur de ce que l'on sait sur le Gardien, propriétaire du Donjon.

Ou comment, sur un malentendu, nos protagonistes et l'ensemble du Donjon se retrouvent emportés dans une affaire sordide de complot familial et d'incident diplomatique. On rencontre par la même le personnage d'Isis, un ajout heureux à la série.

De retour dans un monde affolant et barbare, Marvin et Herbert sont maintenant à la recherche d'une princesse à moitié chat. Pourquoi rien n'a de sens ?

J'adore Isis ! Une princesse qui renverse l'image habituelle de la jeune fille en détresse des contes de fées : elle se bat - bien, elle sait ce qu'elle veut - y compris sexuellement ! Un bel ajout à tous les personnages qu'on connaît déjà.

Marvin, toujours à la recherche d'une personnalité, est un peu mis en arrière dans ce tome. Herbert est quant à lui plus sûr de lui depuis la réussite de son entrainement à la Bagarre : les personnages évolues, et la série avec. De plus, les gags sont toujours présents.