Ajouter un extrait
Liste des extraits
Sur les dernières paroles de Sophia, et comme si le gars en question savait qu’on parlait de lui, il se retourne vers nous, ce qui fait lâcher un cri aigu à Emy. Jake éclate de rire alors que Matt tousse dans son poing.
– Bon sang ! couine notre petite blonde.
– Eh oui, ma poulette ! Je t’avais prévenue !
– Mais c’est quoi, ce look ? demande Matt, qui se retient difficilement de rire.
– Le look « je souhaite m’en prendre une » ? propose Jenna, toujours hilare.
– Tu imagines ? T’as un mec, il se fait ça ? Moi, je serais capable de lui aplatir le visage en pleine nuit tellement ça me ficherait la trouille ! affirme Emy avec un frisson.
– À la lueur de la lune, il y aurait de quoi avoir les boules, effectivement, ajoute Matt, mort de rire.
– C’est sûr que, les écarteurs, c’est déjà spécial, mais le tatouage-araignée hyper réaliste sur la joue, c’est carrément un inédit pour moi ! continue Jenna avec une grimace.
Afficher en entier– Ne me cherche pas, Jenna… grogne Thomas.
Il approche de nouveau ses lèvres de la peau tendre sous mon oreille.
– Petite chose susceptible, soupiré-je alors que sa langue humide m’envoie des signaux qui me font perdre la raison.
– Je pensais t’avoir montré l’étendue de ma petite chose tout à l’heure, rétorque-t-il.
Il sourit contre mon épiderme frissonnant, visiblement ravi de l’effet qu’il a sur moi.
– Justement, à ce propos…
– Je t’écoute, m’encourage-t-il tout en poursuivant sa douce torture.
– Prétentieux…
– Moi ? ricane-t-il innocemment, alors que ses doigts succèdent à sa bouche dans un frôlement envoûtant.
– La modestie t’étouffe.
C’est une morsure pas plus douloureuse qu’une piqûre de moustique qui répond à mon attaque délibérée, mais je tiens à garder l’avantage de cet échange.
Afficher en entierQuand elle est descendu de ma bécane, elle arborait le sourire le plus sexy qui puisse exister, et je n'ai pas pu résister à l'envie de l'embrasser. J'ai pris d'office sa bouche en otage pour le baiser le plus long de l'histoire de ma vie. On est bien restés un quart d'heure dehors, à se becoter comme deux ados en manque.
Afficher en entierJe sursaute au moment où je perçois ce grain de voix que je reconnais sans effort. Je tente de lui montrer, par l’expression agacée de mon visage au moment où je pivote, qu’il n’a rien à faire ici, mais je ne m’arrête pas pour autant. Pourtant, j’aime être seule quand je joue de la guitare, c’est mon petit moment d’évasion et de détente, un moment rien qu’à moi, et je ne souhaite pas que ça change. Seul papy me regardait avec des étoiles plein les yeux, ça faisait partie de nos petits instants privilégiés partagés qu’on appréciait plus que tout. Juste lui et moi. Alors, pourquoi je ne trouve rien à redire au fait que ce beau brun m’accompagne ? Est-ce à cause de ce regard qui semble me transpercer de part en part ? Ou bien en raison de notre surprenante complicité musicale ? Notre échange d’accords est si fluide que je prends plaisir comme jamais je n’aurais cru pouvoir le faire un jour avec un inconnu, et c’est étonnamment grisant.
Afficher en entier