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Extrait

Extrait ajouté par fan06 2018-05-29T11:43:24+02:00

Sous un ciel lourd d’étoiles, où s’accrochait un dernier quartier de lune, la roulotte dormait sur l’herbe du chemin, ses volets clos, ses brancards allongés comme des bras. Dans l’ombre du fossé voisin, un cheval ronflait et soupirait.

Très loin, par-dessus la crête noire des collines, une bande plus claire annonça l’approche de l’aube. Une horloge d’église sonna quatre heures. Quelques oiseaux s’éveillèrent de place en place, et se mirent à chanter. Il faisait doux et tiède.

Brusquement, à l’intérieur, une voix de femme cria :

« Saint-Quentin ! Saint-Quentin ! »

Et une tête passa par la lucarne qui donnait sur le siège, par-dessous l’avancée du toit.

« C’est bien ça, je m’en doutais ! Le gredin a déguerpi cette nuit. L’animal ! Quelle correction ! »

D’autres voix lui répondirent. Il s’écoula deux ou trois minutes. Puis la porte d’arrière fut ouverte et une silhouette descendit les cinq marches de l’escalier, pendant que, à la fenêtre latérale, deux têtes ébouriffées apparaissaient.

« Dorothée ! où vas-tu ?

— Chercher Saint-Quentin ! répliqua celle qu’on appelait Dorothée.

— Mais il est rentré de promenade avec toi hier soir, et je l’ai vu se coucher sur son siège.

— Tu vois bien qu’il n’y est plus, Castor.

— Où est-il ?

— Patience ! Je vais vous le ramener par les oreilles. »

Mais les deux gamins bondirent de la roulotte, en chemise, et supplièrent :

« Non, maman Dorothée… t’en va pas toute seule dans la nuit, c’est dangereux…

— Qu’est-ce que tu chantes, Pollux ? Dangereux ! Est-ce que ça te regarde ? »

Elle leur envoya des gifles et des coups de pied, et les reconduisit prestement jusqu’à la voiture où ils s’engouffrèrent. Là, montée sur l’escabeau, elle prit leurs deux têtes qu’elle pressa contre la sienne et les baisa tendrement.

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