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Dos au miroir



Description ajoutée par gbrincat 2012-07-25T18:11:36+02:00

Résumé

"Mickaël rencontra Kathy Somers dont il tomba éperdument amoureux. Elle vint s'installer avec lui quasiment tout de suite, car ils étaient convaincus d'être faits l'un pour l'autre. Tout alla très vite et Kathy fut très bien accueillie au sein de la famille Lorens..."

Le quotidien du jeune Mickaël se reflète à lui comme une évidence: dans son univers gravitent ses parents, sa fiancée, et la boxe, sa passion.

Rien ne semble présager qu'il puisse être aspiré dans le tourbillon d'une épopée sanglante. Il va affronter de terribles révélations dans une course effrénée, et découvrir qu'il vit depuis toujours... dos au miroir.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par gbrincat 2012-12-24T08:26:58+01:00

La lueur du soleil enveloppait le salon de sa chaleur grandissante… Rebecca Lorens était assise devant la télé, en train de regarder une rediffusion du film « Furie » avec Kirk Douglas. Elle était heureuse dans sa nouvelle maison, que son mari et elle venaient d’acquérir en ce début de l’année 1981. Franck et elle avaient économisé durant de longues années afin de pouvoir s’offrir un bien de cette envergure dans ce quartier exponentiel de la ville de Grayling, dans l’état du Michigan.

Il était presque 17H00, et, alors que Rebecca songeait à l’arrivée imminente de Franck, des cris aigus emplirent le salon : ils provenaient du petit berceau posé à côté de la table. La jeune femme se leva pour aller réconforter son petit habitant, un bambin d’à peine quelques mois dont les grimaces de faim déformaient le visage. Elle le prit dans ses bras et lui sourit en se dirigeant vers la cuisine afin de satisfaire sa demande. Alors qu’elle réchauffait le biberon, la porte d’entrée s’ouvrit : Franck Lorens revenait du travail. Il était employé au sein de la scierie locale qui exploitait les forêts alentours. Il ramenait toujours de la sciure de bois dans ses cheveux et vêtements, ce qui avait le don d’exaspérer sa femme. Mais ces derniers temps, avec l’arrivée de ce nouveau-né prénommé Mickaël, elle passait souvent l’éponge. Franck rejoignit sa femme dans la cuisine et se servit un café après l’avoir embrassée ; elle était attablée et nourrissait le bébé. Il vint s’assoir face à elle, la tasse à la main, et lui sourit entre deux gorgées. Il était désormais heureux et avait tout ce dont un homme puisse rêver. Ses pensées allèrent à Dieu et un simple « MERCI » inonda son esprit, il était sûr que la personne concernée l’avait entendu.

-Ta journée s’est bien passée ?

-Oui, on a rentré plusieurs stères aujourd’hui avec Jakob. J’ai mal au dos, j’en peux plus.

-Je te masserai les lombaires ce soir mon chéri, dès que notre petit ange sera endormi.

-Je veux bien, merci. Et toi ta journée ?

-Très bien je suis comblée, dit-elle en portant son regard sur le bébé tétant avec ferveur le biberon.

-Moi aussi, lui répondit-il en souriant.

Plusieurs années passèrent et le petit Mickaël poussa à une allure ahurissante. Rapidement il fit la fierté de ses parents. Il développa très vite des facultés physiques impressionnantes. Rebecca était souvent surprise de ne jamais le voir pleurer. Il pouvait tomber de son petit toboggan, à vélo ou même se casser des os, il ne versait jamais de larme. Pour l’anecdote, un jour il se fractura des doigts suite à une bête chute alors qu’il n’avait que cinq ans, et alla présenter tout sourire à sa mère ses phalanges déformées qui faillirent la faire tourner de l’œil. Franck et Rebecca veillaient à son éducation assidument, ils voulaient ce qu’il y a de meilleur pour lui et se pliaient en quatre pour le lui obtenir.

Mickaël avait une enfance heureuse et donnait entière satisfaction à ses parents ; Franck décida de l’inscrire à un sport à l’âge de onze ans. Après de nombreuses discussions avec son épouse, il l’amena au club de boxe anglaise de la ville où un certain Eddy l’accueillit. Il réussit, malgré qu’il fut un adolescent rêveur et un peu agité en cours, à se maintenir à cette activité. Son baccalauréat en poche, il s’orienta vers des études d’économie et d’analyse financière, puis, après quelques années passées sur les bancs de l’université, il réussit à décrocher un travail dans une entreprise du coin.

Au bout de quelques temps il quitta le foyer familial pour choisir un petit appartement au troisième étage d’un immeuble, dans le sud de Grayling. Sa mère en fut affectée et versa des larmes toute la journée, cette fois là, comme si on venait de lui arracher le cœur.

Au début de l’année 2002, Mickaël rencontra Kathy Somers dont il tomba éperdument amoureux. Elle vint s’installer avec lui quasiment tout de suite, car ils étaient convaincus d’être faits l’un pour l’autre. Tout alla très vite et Kathy fut très bien reçue au sein de la famille Lorens.

Mickaël s’acharnait à concocter un nid douillet, il voulait tout ce qu’il y a de mieux pour eux. Leur relation évoluait, et durant toutes ces années, ils vivaient heureux entourés par des parents aimants.

Une vraie famille…

CHAPITRE 1

« La force de l’eau vient de la source. »

Proverbe Persan

1.1 Ma Famille

L’odeur de tarte aux pommes….la même depuis toujours. Depuis tout petit, il avait l’habitude de cette odeur. Ce parfum si subtil des fruits sucrés et dorés au four que seule sa maman avait l’art de lui mitonner, Mickaël le connaissait bien. C’était un jeune homme aux cheveux ras et blonds dont le regard doux créait le paradoxe avec son physique de bûcheron canadien. Il avoisinait les 1m85, et affichait presque un quintal de muscles sur la balance. Ce gaillard de vingt-sept ans a vécu toute son enfance dans le Michigan, au sein même de cette maison qu’il a toujours connu.

Cette maison était typiquement Américaine, blanche avec les lames de bois apparentes sur la façade, une cheminée et un jardin sur le devant où courait il y a quelques années encore « Jacky », l’Akita Américain familial qui l’avait accompagné dans tous ses jeux d’enfants, jusqu’à ce que doté d’un âge respectable pour un chien, il fut terrassé par une crise cardiaque.

Cette maison était située dans le Nord-est de l’Etat, à Grayling exactement. Ville de plus de quatorze milles habitants qui tire son nom du célèbre poisson qui habite ses nombreux lacs et rivières. Et comme à chaque automne, le froid commençait à piquer, et envahissait inexorablement cette région du Nord des Etats-Unis. Il était et restera rude, même en cette fin d’après midi du 13 Septembre 2007.Mickaël songeait à tout cela, bercé par les effluves de cette tarte qui n’espérait que sa gourmandise. Au chaud derrière la vitre, assis à la table de la cuisine, il regardait dehors. Bientôt, il devrait affronter la température extérieure.

-Mickaël ?, Mickaël ?, tu rêves… ?

Ces paroles le tirèrent de ses souvenirs. Elles furent prononcées par Kathy Somers, sa petite amie. Sa fiancée. Kathy était assise juste face à lui emmitouflée dans son pull à col roulé beige. Elle aussi était là pour goûter chez ses beaux parents. Mickaël replongea aussitôt dans ses pensées : « Je me remémore entrer chez le fleuriste pour acheter des roses pour maman à l’occasion de la fête des mères, et au détour d’un rayon tomber nez à nez avec la petite intérimaire venue renforcer l’effectif : elle était blonde, les cheveux mi-longs, les yeux de Claudia Cardinale dans le film « il était une fois dans l’Ouest » et affichait un sourire des plus angélique ….Je sus tout de suite que c’était ELLE. A force de venir acheter des fleurs tous les jours, j’ai réussi à attirer son attention. Nous nous embrassâmes la première fois quand la radio de sa boutique crachouillait un slow émouvant « It’s a heartache » de Bonnie Tyler. Chanson que depuis Kathy adorait, (elle l’écoutait autant dans son lecteur Mp3 qu’en voiture, dès qu’elle se sentait nostalgique)…

-Non ça va…enfin si un peu, lui répondit Mickaël avec un large sourire. Je pense à notre rencontre, je t’aime ma chérie.

-Je t’aime aussi Mickaël.

Si l’Amour n’a pas de définition, pour eux s’aimer tombait sous le sens. Le moindre de leur geste était empli d’affection l’un envers l’autre et n’avait jamais faibli durant ces années. Au point que l’annonce de leurs fiançailles ne surprit personne, c’était une évidence. « On ne peut pas empêcher un cœur d’aimer » s’amusait elle à répéter souvent comme proverbe québécois. Kathy et Mickaël étaient aux anges de s’être rencontrés, et que chaque jour soit bénit des Dieux pour eux. « Je t’aime Kathy ».

Rebecca entra dans la pièce. C’était la maman de Mickaël. Elle portait ce jour-là un jean avec un pullover rouge moulant. Certes, elle avait cinquante-sept ans, mais elle en paraissait dix de moins grâce à son dynamisme et sa jeunesse d’esprit. Elle avait les cheveux châtains clair et les portait longs, ses grands yeux bleus étaient empreints de candeur, malgré son visage marqué par la vie. Sa beauté resplendissait encore à l’heure actuelle, surtout aux yeux de son propre fils, qui l’admirait. Un temps, sa petite taille avait fait croire à Mickaël qu’il avait l’ascendant sur elle, mais c’était une femme de caractère qui savait ce qu’elle voulait, et il fallait se rendre à l’évidence : elle avait toujours le dernier mot avec lui, et somme toute souvent raison. Rebecca s’approcha du four et en sortit la traditionnelle tarte aux pommes toute chaude s’aidant de sa manique. Elle la posa sur la table devant les sourires satisfaits de Mickaël et Kathy.

 Mickaël prit le couteau posé sur la table déjà dressée par Rebecca, et il coupa les parts en levant les yeux sur l’horloge murale au dessus de la porte. Déjà 17h15, et son père n’était pas encore de retour.

-Maman, où est Papa ? Je veux le voir avant d’aller à mon entrainement.

-Il est au garage comme chaque année en automne, il prépare ses outils pour l’hiver.

-Je n’ai pas le temps de faire la dégustation avec vous, je dois y aller.

Il se leva de table, Kathy l’embrassa quand il se pencha pour lui dire au revoir, puis continua à le suivre du regard quand il posa un baiser sur le front de sa mère, habitude qu’il avait gardée depuis le jour où sa bouche arrivait à cette hauteur.

-On se retrouve à l’appartement tout à l’heure Kate# ? Sa fiancée acquiesça d’un signe de tête, pendant qu’elle discutait joyeusement avec sa belle-mère.

Mickaël prit son sac de sport posé dans l’entrée et partit. Dehors, il arpenta l’allée qui longeait la maison pour arriver au garage. C’est dans cette allée d’ailleurs que son père, Franck, lui avait appris à faire du vélo. Il lui avait fallu de nombreuses heures et quelques beaux gadins avant de maîtriser son équilibre. Et ce n’est pas la pluie battante de ce soir qui aurait facilité l’adhérence des roues du petit Mickaël de l’époque…En effet, pour les premiers méfaits de l’automne, la nature envoyait déjà sur la région de fortes précipitations...

Franck était là en train de vérifier ses pelles à neige. Il se retourna et aperçu Mickaël.

-Salut Fils !

Franck était grand, près d’un mètre quatre-vingt, il avait un physique un peu sec et un front dégarni par la cruauté des années. Mais malgré son visage marqué, il était beaucoup plus soigné que la plupart de ses amis de son âge, c'est-à-dire plus de soixante ans. Il avait pour tenue sa salopette d’ouvrier que sa famille le voyait porter invariablement pour chacun des travaux manuels.

-Alors Papa, c’est bon ? Tu as pu réserver l’église?

-Oui elle est réservée pour le Samedi 23 Juin » lui répondit-il.

Mickaël sauta de joie et hurla de délivrance: il avait SA date, son rêve d’amour prenait forme. Du concret, enfin.

-Merci, merci Papa d’avoir arrêté la date.

-De rien, mon fils. Quand comptes-tu lui faire la surprise exactement ? 

-Bientôt, bientôt… je pense au prochain repas de famille, après le dessert, quand elle sera à mille lieux d’y penser. J’y vais, papa, je vais être en retard à la boxe. Merci encore.

Mickaël était déjà dans l’allée, et Franck regarda s’éloigner son fils sous la pluie tout en refermant la porte du garage. Mickaël, qui portait son sac sur l’épaule, passa devant la boîte aux lettres où il était inscrit : « Mr et Mme Lorens Franck » et « Mr Lorens Mickaël ».

Il esquissa un sourire, ses parents n’avaient toujours pas effacé son nom. Mickaël monta dans sa voiture, une Ford Focus de 2005 noire, et ne prêta pas attention au véhicule qui démarra en trombe un peu plus haut dans la rue.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Floormaster 2012-10-02T16:35:57+02:00

Un bon livre d'action qui rappelle les films américains, avec une intrigue recherchée. Gérald Brincat recherche la difficulté en s'affranchissant de certains codes dans ce genre de domaine. Sans trop en révéler, après les deux premiers chapitres, on se dit que ça va être dur pour l'auteur de retenir l'attention du lecteur, tant ceux-ci sont riches, et pourtant, il y arrive à la perfection !

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Commentaire ajouté par pickwick 2012-09-29T09:25:49+02:00
Or

J'ai lu ce livre tout d'abord par curiosité, car j'ai vu que l'auteur était de ma région.....j'ai donc tourné les pages l'esprit léger, pensant que peut-être ce roman policier ne me plairait pas.....et puis: la magie a opéré, j'ai retenu mon souffle tout du long, je me suis passionné pour ce héros enchaîné, déchainé; qui m'a emporté avec lui dans sa quête, dans laquelle vengeance n'est que justice.....j'ai achevé le livre à bout de souffle, et si je n'ai qu'un regret, c'est celui de l'avoir lu trop vite ( 5, 6 heures environ)....

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