Extraits

" [...] Ne pensez-vous pas qu'il existe des choses que vous ne pouvez pas comprendre et qui pourtant existent, que certaines personnes voient des choses où d'autres ne voient rien ? [...] Ah, c'est la faute de notre science qui cherche à tout expliquer et, si elle n'y parvient pas, c'est tout simplement parce qu'il n'y a rien à expliquer.[...]"

[...] la vie, finalement, c'est juste attendre quelque chose d'autre que ce qu'on a, et la mort c'est la seule chose qui vous déçois pas.

Je vis la tête du Comte sortir de la fenêtre. Je ne voyais pas son visage, mais je reconnus l'homme à son cou et aux mouvements de son dos et de ses mains. Sans cela je l'aurais de toute façon reconnu à ses mains que j'avais pu examiner de près en maintes occasions. Je fus d'abord intrigué et même amusé car il est étonnant comme il en faut peu pour intéresser et intriguer un homme quand il est prisonnier. Mais mes premières impressions firent place à la répulsion et à la terreur quand je vis le corps tout entier de l'homme basculer par la fenêtre et commencer à ramper vers le bas du château au-dessus d'un abîme terrifiant, la tête en bas avec les pans de sa cape étendus de chaque côté comme deux grandes ailes.

C'est très gratifiant et agréable d'être demandée en mariage, mais c'est tellement dur de voir quelqu'un de bien, qui vous aime sincèrement et en toute honnêteté, vous quitter le cœur brisé et de savoir que, quoi qu'il en dise, vous sortez de sa vie sans y être jamais entrée.

Je dois trouver un train rapide pas trop loin d'ici et m'éloigner au plus vite de cet endroit maudit, du ce pays maudit où le Diable et sa progéniture ont revêtu forme humaine !

Le pire qui puisse m'arriver est de mourir, mais la mort d'un homme n'est pas celle d'un animal et la porte de l'après-vie me sera peut-être même ouverte. Que Dieu m'assiste dans ma tentative ! Adieu Mina, si j'échoue, adieu mon fidèle ami qui fut comme un deuxième père pour moi. Je vous salue tous et en dernier, encore une fois, Mina !

" Vous-même n'avez jamais aimé parce que vous êtes incapable d'aimer. "

C'est comme une revanche sur le passé et cependant, à moins que mes sens ne me trompent grossièrement, les siècles passés ont certains pouvoirs dont notre époque moderne ne parviendra jamais à se débarrasser.

Quel genre d'homme est-ce ou plutôt qu'elle espèce de créature n'ayant que l'apparence d'un homme ? L'épouvante que dégage ce lieu horrible est en train de me faire perdre tous mes moyens. J'ai si peur, une peur atroce, et n'ai aucun moyen de m'échapper. Je sens et pressent des choses épouvantables autour de moi et auxquelles je n'ose même pas penser.

" Denn die Todten reiten schnell." ( " Car les morts vont vite.")