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Le maître dragonnier Hal Kailas, seigneur de Kalabas, défenseur du Trône, héros de Deraine, sans compter ses autres titres de gloire, fit virer son dragon Orage au-dessus de la mer Orientale et contempla ses terres.

Le printemps arrivait à grands pas. À bord de leurs bateaux, les pêcheurs jetaient leurs filets tandis que, le long de la côte, les fermiers avaient entamé les labours.

Dans les vergers, les arbres bourgeonnaient, dressant fièrement leurs pousses vertes.

Le paysage était constellé de villages et de fermes, dont la fumée des cheminées s’élevait en spirales dans l’air frais.

Tout semblait prospère, paisible – et tout cela appartenait au maître dragonnier.

Formidable, vraiment, se dit Hal.

Une sorte de voile de gaze s’interposait entre lui, son esprit, ses pensées, et ce monde en paix.

Deux ans avaient passé depuis la grande victoire sur la Roche.

Parfois, Kailas souhaitait que les combats reprennent. Ce n’était pas tant qu’il s’ennuyait – du moins il ne le pensait pas –, mais plus rien n’avait d’importance à ses yeux, ces derniers temps.

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Ils arrivèrent à l’aube, après s’être silencieusement rapprochés de Trenganu à la faveur de la nuit. Les gardes ne s’attendaient pas à une attaque, d’autant qu’il était plus facile de s’accroupir près d’un feu que de faire des rondes.

Ceux des périmètres extérieurs moururent très vite, et les envahisseurs poursuivirent leur attaque.

Les premiers Roches qui quittèrent leur baraquement furent taillés en pièces. Puis le tumulte de la bataille et les cris des mourants réveillèrent la ville.

Les officiers du général Arbala se précipitèrent à leurs postes, ce que les barbares attendaient avec impatience.

Nul ne saurait jamais comment ils avaient su où se situait le centre de commandement : était-ce le fruit de la magie, d’une reconnaissance bien menée, ou bien les barbares « dociles » avaient-ils compté un espion parmi eux ?

Mais, tôt ce matin-là, quelques barbares s’étaient glissés derrière les lignes roches et s’étaient cachés dans un cabanon abandonné.

Ils arrivèrent au quartier général de la force expéditionnaire quelques secondes après le général. Ils se frayèrent un chemin au milieu des sentinelles encore à moitié assoupies.

Arbala, son cabinet, la majorité de ses officiers et de ses observateurs moururent durant les premières minutes de l’attaque.

Hal roula au bas de sa couchette, l’esprit encore embrumé. Mais son corps bien entraîné attrapa son pantalon et son épée. Tandis qu’il s’habillait, il se demanda vaguement pourquoi les hommes craignaient tant d’être nus.

Il enfila ses bottes et, encore torse nu, sortit de son bureau en courant, songeant d’abord aux dragons.

Ils allaient bien.

Hal ignorait si les barbares envoyés dans les écuries étaient informés que les dragons étaient là ou s’ils avaient simplement attaqué tout ce qui bougeait sans discernement.

Le fait est qu’ils avaient commis une grave erreur.

Ils avaient enfoncé les portes des cabanons utilisés pour les animaux.

Quand Orage, plus expérimenté que les autres, vit des inconnus armés se précipiter vers lui, il tendit son long cou pour en attraper deux et les broya entre ses mâchoires.

Les barbares se figèrent, paniqués, en découvrant ce qu’ils avaient réveillé. Orage en balaya trois de plus avec sa queue.

Les autres s’enfuirent droit sur les épées des dragonniers.

Il y eut une brève escarmouche, et un dragonnier tomba, de même que cinq barbares.

Hal perdit encore deux autres de ses hommes dans la mêlée, puis ils s’occupèrent de seller leurs montures et s’envolèrent.

Orage était en colère. Il voulait rester au sol pour tuer davantage de ces hommes qui avaient dérangé son sommeil. Hal resta ferme et lui ordonna de rejoindre ses camarades.

Il aperçut des hommes qui couraient et des femmes et des enfants qui hurlaient. Il distinguait les barbares vêtus de brun, des Roches en uniforme. Des soldats atteignirent les écuries au moment où Orage quittait la terre ferme.

Des torches incendièrent les maisons de la rue principale, et une épaisse fumée commença à recouvrir la ville.

C’était le chaos. Des groupes se battaient, d’autres couraient rejoindre la bataille ou s’enfuyaient au loin.

Les cadavres jonchaient le sol des rues boueuses, et les barbares continuaient à affluer.

Hal vit une formation de sauvages approcher d’une grange derrière laquelle s’était réfugiée une compagnie de Roches. Il fit atterrir Orage.

— Vous ! cria-t-il. Où est votre officier ?

— Mort, monsieur, répondit l’un des hommes, et Hal nota qu’il leur restait assez de discipline puisqu’ils savaient encore comment s’adresser à un gradé.

— Venez ! ordonna-t-il, sachant qu’ils n’attaqueraient pas sans un chef.

Un sergent robuste s’avança, suivi par un autre homme, et ils firent le tour de la grange. Un barbare cria quand il les aperçut, et ce fut l’enfer. Hal vit une flèche pointée sur lui, et, l’instant d’après, une lance, qui sortait de la poitrine du barbare qui le menaçait.

Hal retourna le compliment en bloquant un homme armé d’une hache, et en l’embrochant sur sa lame. Un autre surgit en hurlant, avec un gourdin brandi au-dessus de la tête.

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