Dragon Squad, Tome 2 : Changement d'équipe

Je n'ai pas réussi à aimer et pourtant je me suis accrochée !!!! Je voulais une romance dans le milieu du sport, je ne l'ai pas eue. On ne parle quasiment pas de rugby. J'ai trouvé les personnages sans saveur et l'histoire sans profondeur, il y a pourtant beaucoup de trucs incroyables : IRA, 4 morts en 6 pages (les parents de Charly, la soeur de Cieran et la soeur de Charly). Tout est écrit avec beaucoup détachement, sans passion. Cieran est montré comme un super héros qui gère tout dans l'ombre grâce à ses connaissances... Les scènes de sexe étaient inutiles, gênantes, presque... La fin sans surprise. Bref, ça ne m'a pas parlé, ça ne m'a pas convenu. Ce n'était définitivement pas moi.

Petite question : qui est Henrik D. Kjerdahl ??

J'attendais tellement leur histoire et c'est au delà de mes espérances 🥰

Longtemps attendu, j'ai devoré ce deuxième tome avec grand plaisir. D'abord j'adore l'univers que Violette a créé et le panel de personnages qu'elle nous offre. C'est toujours un plaisir de retrouver des anciens de la série principale comme Damian que j'aime toujours autant et même Gabriel que l'on voit un peu sous un nouveau jour...

Et puis on en apprend plus sur Charly et Ciarán et leur relation atypique. Franchement, tout au long du roman, j'avais envie de secouer l'Irlandais pour le faire tomber dans les bras de Charly. Mais en même, j'aime la retenue et l'apparente froideur de Ciarán qui rendaient chacun de ses gestes et actions envers Charly encore plus beaux. On voit l'affection qu'il lui porte même si les barrières qu'il a erigées sont solides. Leur relation est belle et fusionnelle, les scènes intimes, peu nombreuses, sont sensuelles et bien écrites. Ciarán, dominant jusqu'au bout, amène Charly à lâcher prise et à découvrir une autre manière de faire l'amour. Même si je n'aime pas trop le côté "contraintes et morsures", j'ai trouvé les scènes magnifiques à lire, j'aime le BDSM dans les romances. Ça reste soft ici.

Concernant l'histoire de fond, une grande partie du roman se passe au Japon comme pour le premier tome mais j'ai particulièrement aimé les scènes du début avec la petite Abby qui montrent l'attachement de la petite pour son "onc' Chaly" ainsi que le quotidien et les petites attentions de Ciarán envers Charly. J'ai aussi trouvé sympa les flash-backs sur Ciarán et l'intrigue du clan O'Flahery qui explique une des raisons des réticences de Ciarán à s'engager avec Charly. Et comme je voulais tant savoir ce que Ciarán écrivait dans ses carnets (tout en me doutant du sujet), je suis ravie des quelques passages auxquels on a eu droit. Toujours aussi bien écrit, une plume dynamique qui nous transporte du début à la fin !

Et comme pour le tome 1, on a le droit à un bel épilogue quelques années après et qui prolonge le plaisir. Même si comme toujours avec ce qui est bon, on ne veut pas que cela s'arrête !

Avant toute chose, ce tome se déroule en parallèle du premier tome, débutant cela dit un peu avant et continuant l'aventure de la coupe du monde. Je le sentais venir, l'auteur ayant déjà fait le coup avec Dominic et Liam, les tomes 2 et 3 des hommes de Cardiff.

Nous allons donc revivre un certain nombre d'évènements, mais vu de la fenêtre du capitaine de l'équipe et du kiné.

Charly, capitaine de l'équipe, communiquant, souriant, ouvert, sympathique, protecteur de ses coéquipiers, aimant... et désespérément amoureux depuis toujours de Ciarán, son beau-frère, père de son adorable nièce Abby.

Ciarán, l'un des kiné de l'équipe, mutique, froid, maître de ses émotions, professionnel, n'aimant rien à part sa fille, le thé, la poésie chinoise et les poupées au crochet... ayant fermé son cœur à double tour pour protéger Charly de tout un tas de choses.

Mais les apparences sont parfois trompeuses et si le danger qui pourrait menacer Charly est bien réel, le jeune capitaine n'est peut-être pas si angélique que le kiné veut bien le croire.

Et ce qui se passe au Japon... ou pas.

Après un premier tome qui mettais en lumière deux personnages finalement assez lumineux, l'auteur nous plonge dans ce second (pour le moment ?) tome dans une relation plus sombre, plus secrète, où plane des mystères, des secrets, une aura de danger, de désirs "inavouables"... bien que tout ça soit finalement assez vite réglé et balayé plutôt facilement.

Le sens véritable du "monstre" sort un peu du chapeau d'un coup, l'acceptation de Charly des tendances de son kiné m'ont paru par moments un peu trop passives, dans le sens où j'avais l'impression qu'il était prêt à tout accepter pour l'avoir, alors que j'aurais préféré sentir que finalement, le kiné ne faisait que révéler sa nature profonde.

Même si j'aurais aimé plus de travail dans les relations de Ciarán avec sa famille, que j'aurais voulu connaître un peu les suites de la réaction inacceptable d'un des membres de l'équipe dans le tome précédent et du cyberharcèlement dont est victime Charly, que j'ai trouvé que tout se règle vraiment très vite, j'ai malgré tout accroché avec toutes ces facilités, j'aime définitivement bien la plume de Violette, avec ses défauts, et toutes ses qualités : sa fluidité, sa modernité, ses personnages attachants, ... et j'ai bien aimé ce petit clin d'oeil de fin (du moins si je l'ai bien compris...).

Bref, une duologie (pour l'instant ??) plutôt agréable, qui m'a fait passer un super moment, ayant le mérite de se passer dans le cadre d'une coupe du monde de rugby (ça nous change du foot), avec des personnages ni tout blanc ni tout noir, c'est à dire humains et attachants, moi je dis que c'est toujours bon à prendre.

Je savais que ce roman me retournerait la tête et le coeur et ça n'a pas raté. Encore une fois, des personnages attachants, même (et surtout, j'ai envie de dire) quand ils ont des défauts et/ou des failles. Cette duologie n'est que plus savoureuse lorsqu'on a lu la saga des hommes de Cardiff : on lutte, on lutte pour ne pas aller là où l'autrice nous pousse, on promet sur ce qu'on a de plus précieux que ja-mais on ne pourra aimer tel ou tel personnage... et on retourne sa veste jusqu'à l'obsession. Il y a de la magie à l’œuvre, je ne vois que ça. Ou du talent. Mais l'un n’empêche pas l'autre :)

Encore un roman remarquable signé Violette Banks !

Ciarán est un personnage remarquable avec une consistance qui le rend unique. Son besoin de calme et de contrôle, sa passion pour le crochet, son amour pour la poésie, sa dualité dont il a si peur, chaque détail le rend attachant. C’est un personnage détonant qui offre une représentation qu’on a besoin de voir, au moins autant que les représentations LGBTQ+. Sa difficulté à être en société et à accepter ses émotions mettent en lumière un vrai problème de société où il est tellement plus facile pour les gens de rejeter ce qui leur semble différent plutôt que de chercher à comprendre. Le fait que Charly le comprenne si bien rend leur relation d’autant plus belle.

Les moments d’amitié dans ce roman ont d’ailleurs figuré parmi mes scènes préférées. Les amis de Ciarán sont rares, mais les liens qui les unissent sont profonds. Ça a d’ailleurs été un grand plaisir de retrouver Damian et de le voir accepter Ciarán comme il est quand il l’appelle juste pour échapper à une situation sociale. Et si Belmont était un personnage que j’aimais bien dans la saga des Hommes de Cardiff, il a été un incroyable coup de cœur dans ce roman. L’affection qu’il porte à Ciarán, son amitié dévouée et leur correspondance amicale nous ont montré un nouvel aspect de lui que j’ai tout simplement adoré.

J’ai d’ailleurs trouvé ce roman complémentaire aux tomes 3 et 4 des Hommes de Cardiff, comme si on était de l’autre côté de l’histoire. Si Damian n’est pas tout blanc, il représentait quand même le « bon » camp. Ici, c’est plus sombre, plus gris. C’est une ambiance inédite qui ajoute de la tension et des enjeux que je n’avais jamais lus. Les personnages ont de vrais obstacles qui les empêchent d’être ensemble avec le danger qui plane. Ciarán représente l’homme du centre, à la fois ami avec Damian et Belmont, avec un passé violent, mais qui a réfléchi à sa propre vision du monde et qui s’est affranchi. Ces portraits nuancés avaient tout pour me plaire.

Ça paraît donc logique que la romance prenne son temps et l’attente de voir Ciarán craquer a apporté encore plus de valeur à leur amour. Même s’il a du mal à s’exprimer, on voit ses sentiments de bien des façons. J’ai trouvé que Charly était un personnage inspirant : attentif à ceux qui l’entourent, courageux et rempli de résilience. Et même si je n’y connais rien au rugby, il a su me faire retenir mon souffle pendant le match contre les Bleus face à l’intensité de l’action.

Des personnages qu’on aime (re)découvrir, de la tension et la plume de Violette, le combo parfait pour ce deuxième opus !

Je l'attendais tellement ce deuxième Dragon Squad. J'ai tellement adoré le premier que j'ai déjà lu plusieurs fois et j'avais hâte de découvrir l'histoire du Capitaine de l'équipe nationale du Pays de Galles et de ce kiné étrange. Je n'ai pas été déçue !

Ce tome se déroule en même temps que le premier (fini de jouer, un très beau friends to lovers) et que la fin de la série ''les hommes de Cardiff''. Si vous ne les avez pas lu, soyez conscients des spoils de ces histoires.

Charlie est lumineux et profondément amoureux de Ciaran, chez qui il vit quand il joue pour son pays natal. Ce dernier, père d'une magnifique petite fille, est imperturbable face aux multiples déclarations du jeune homme. Ciaran est assez rigide, à l'apparence froide et austère. Ce qu'il préfère c'est faire des peluches en crochet pour Abigail tout en écoutant un livre audio de poésie chinoise, une tasse de thé à portée de main. Mais il cache de lourds secrets...

J'ai adoré Charlie et sa profonde gentillesse. J'ai souffert avec lui du rejet continu de Ciaran. Leur histoire est belle mais pas banale. Je ne m'attendais pas au passé de cette famille et à ce que cette histoire soit si profonde. Il n'est pas question que de rugby ...

Un vrai plaisir à lire, même s'il n'atteint pas celui du tome 1 (mais qui pour rivaliser avec Mark et Alec?? 😍)

J'attendais la suite des Dragon Squad avec impatience… Ca se voit puisque je l'ai acheté en précommande et lu dès réception !

Comme ça fait un moment, j'ai toujours peur de ne pas me remettre dans l'univers, mais avec Charly, ça a été très facile. Comme pour la plupart des tomes, celui-ci se déroule en parallèle des autres (dont la série "les hommes de Cardiff"), donc au fur et à mesure, tout revient en mémoire et j'ai pas eu l'impression d'oublier de choses super importantes.

Bon, commençons par le style de Violette : toujours aussi addictif ! J'ai dévoré le roman. Je trouve que l'autrice est très juste dans ce qu'elle écrit. Les sentiments ne sont ni trop exagérés, ni pas assez. Donc on passe de la tristesse à la joie (surtout pour Charly !)

Les personnages… Charly : comment ne pas l'aimer ? Il est solaire. C'est typiquement le genre de personnages que j'adore et ça n'a pas manqué pour lui. J'étais triste pour lui, et en même temps, on sait que Ciaran ressent la même donc il n'y a pas trop de suspens à ce niveau. Le problème, c'est qu'on sait déjà pourquoi Ciaran ne veut pas se mettre avec Charly également donc on n'a pas vraiment de doutes sur l'issue du roman. C'est un bémol, même si le fait d'avoir lié tous ces romans est vraiment bien ! Juste qu'on manque de surprises je trouve.

Ciaran… Je l'adore quand je le vois du point de vue de Charly, un peu moins du sien. Enfin, je le déteste pas non plus, mais clairement, j'ai pas eu ce truc de me dire que je voulais absolument son bonheur. On sait qu'il est amoureux de Charly, mais on ne le ressent pas forcément à part à quelques moments.

Pour l'histoire, rien de surprenant, mais ça fait le boulot. J'ai été heureuse de retrouver Abel et Alexander. J'ai eu un peu de mal avec le côté "Gabriel gentil", car je n'avais pas du tout ce point de vue sur le tome 4 des hommes de Cardiff, et donc, j'ai eu aucun attachement à cette relation entre Ciaran et Gabriel. Surtout qu'au final, j'ai eu comme le sentiment que le truc essentiel était "leur point commun".

Parlons du "point commun". J'avoue que ce n'est vraiment pas mon truc, donc je ne serai pas objective, mais ça m'a pas mal embêtée, c'est un peu "le point négatif" du tome pour moi. Spoiler(cliquez pour révéler)Non pas que je ne comprenne pas qu'on puisse avoir une sexualité différente… Surtout qu'ici, c'est soft et pas choquant du tout. Ce qui m'a gênée, c'est l'absence de désir en dehors du côté sadique (soft) de Ciaran. C'est à dire que clairement, Charly l'embrasse, le touche il n'a pas d'ér*ection. Par contre, il le mord, oui. C'est quand même censé être la personne qu'il aime, qu'il désire, et j'ai vraiment du mal à comprendre qu'il n'y ait aucun désir en dehors de celui de la douleur qu'il peut infliger. Ca me gêne un peu pour le coup.

Quant à Charly, qu'il accepte car il est fou amoureux de Ciaran, c'est plutôt "logique" vu sa personnalité, mais je pense qu'il aurait fallu y aller par étape. Et je trouve que ça ne correspond pas vraiment à la personnalité de Charly. Pas qu'il ne peut pas aimer, mais j'ai du mal à le voir uniquement dans ce registre.

Je trouve dommage qu'au final ça soit à sens unique. Ciaran a ce qu'il veut, peu importe si Charly voudrait expérimenter d'autres choses. Ce n'est pas comme s'il avait ce désir enfoui à la base… J'ai trouvé que par moment, ça manquait de moments "doux" qui correspondent à Charly (et d'ailleurs, ça aurait été cohérent avec Ciaran d'alterner les deux également !)

A part ce bémol, j'ai quand même dévoré le livre et adoré encore une fois.

J'ai tellement hâte de voir l'histoire de Cameron, c'est celle que j'attends depuis le tome 4 des hommes de Cardiff !