Ajouter un extrait
Liste des extraits
Je m’étais promis d’entamer un nouveau chapitre, et surtout de remédier à ma virginité. Comme si l’univers avait entendu ma demande, il me présentait une opportunité, qui se tenait devant moi sous le ciel étoilé et qui me dévorait des yeux. Une délicieuse opportunité sexy. Irrésistible.
Enfin, s’il n’avait pas changé d’avis. J’ouvris la bouche pour lui demander s’il voulait encore de moi, mais Cezar gravit les quelques marches en un grand pas, et en moins d’une seconde, il fut devant moi. Il prit mon visage entre ses mains, pencha la tête et me caressa de ses lèvres douces avant de pénétrer ma bouche avec sa langue, fiévreuse et gourmande.
Mon dos se retrouva contre la porte. Il passa ses mains sous mes fesses et me souleva sans effort en me maintenant sous mes cuisses. Nous étions emboîtés comme deux pièces d’un puzzle. Il ouvrit ma porte et nous fit entrer à l’intérieur. Il ne détacha même pas sa bouche de la mienne pour refermer la porte.
— La chambre, souffla-t-il d’une voix rauque.
Le petit ange dans ma tête me murmurait que je ferais mieux de ralentir les choses. Je ne connaissais rien de Cezar. Il était un parfait inconnu, et potentiellement un homme dérangé. Dans ce cas, je me mettais en danger. Mais le petit diable dans ma tête prenait le parti de mon corps, transi de désir pour l’homme en train de m’envelopper de sa passion. Il m’excitait comme jamais personne auparavant.
— À droite.
Il tourna à droite et me porta jusqu’à la chambre sans rompre notre baiser. Il ne détacha sa bouche de la mienne que lorsqu’il se cogna contre la table dans le couloir.
— Tu as un goût délicieux, dit-il en déposant une pluie de petits baisers dans mon cou.
Je plongeai mes mains dans ses cheveux et me laissai submerger par les vagues de plaisir. Tout mon corps était en feu, comme si de la lave coulait dans mes veines. J’avais l’impression de sentir une brûlure partout où il avait déposé des baisers dans mon cou, et chaque point envoyait des ondes de chaleur le long de ma colonne vertébrale. J’étais en proie à une tornade de sensations. J’allais enfin découvrir le sexe, et je le souhaitais de tout mon cœur. J’en mourais d’envie.
— Retire tes vêtements, gronda Cezar en effleurant ma clavicule de ses dents.
Pour répondre à sa demande, je détachai mes jambes de sa taille et descendis le long de son corps jusqu’à ce que mes pieds touchent le sol. Je passai mon t-shirt au-dessus de ma tête, puis baissai mon pantalon et lui fis face en sous-vêtements. Je ne me sentais pas forcément assurée, mais je me laissai guider par le besoin intense de sentir encore son corps contre le mien.
Il poussa un gémissement grave et retira son t-shirt en un mouvement fluide, révélant une telle masse de muscles bronzés que je me mis à saliver. Une touffe de poils blonds décorait son torse, descendant en une ligne fine qui disparaissait dans son pantalon.
— Enlève tes dessous.
— Enlève ton pantalon.
Un coin de sa bouche se releva en un demi-sourire.
— Tu n’es pas juste une petite bibliothécaire innocente. Je me trompe, ma Cherry ?
J’étais en train de dégrafer mon soutien-gorge, et je me figeai en entendant ces mots. Comme si ça m’était naturel, je laissai tomber le soutien-gorge au sol et libérai ma poitrine.
— En fait... je suis vierge. Mais ce n’est pas une grande affaire. Je n’ai pas envie que c’en soit une, d’accord ?
Il retira ses chaussures puis son pantalon, avant de revenir me prendre dans ses bras.
— Je sais que tu es vierge. Et c’est une grande affaire. Je serai doux avec toi.
— Je n’ai pas besoin que tu sois doux, protestai-je en secouant la tête.
— Si, répondit Cezar en prenant ma main et en la plaçant sur son érection.
J’écarquillai les yeux en découvrant sa taille. Son sexe était énorme.
— Euh, je ne suis pas sûre que ça va rentrer. Hum, être doux, c’est une bonne idée, finalement.
Afficher en entier