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- Tu m'as évité pendant des années et tu as voyagé, parce que rester était trop difficile. Tu es terrifiée parce qu'une personne comme toi n'aime qu'une fois. Et parce que la personne que tu aimes, c'est moi.
Afficher en entierTout. Si tu étais à moi, je te donnerais tout.
Afficher en entier- Si un jour je dois épouser quelqu'un, ce sera ce lit. C'est pour ça que je dors autant.
Afficher en entier- Si tu as besoin d'allumer ou d'éteindre quelque chose à l'intérieur, demande-moi. J'ai caché ton sèche-cheveux.
- ça veut simplement dire que tu l'as mis quelque part en hauteur, au-dessus de ma ligne de vision. On sait tous les deux que tu étais nul à cache-cache.
Afficher en entier- Où est-ce que tu me veux? demanda-t-il.
- Dans mon lit.
Afficher en entierRègle d’or de la barmaid ? À l’arrivée d’un groupe, repérez le mâle alpha. Si vous vous débrouillez bien avec lui, alors il y a des chances pour que ses copains vous respectent aussi. Ce soir, je l’identifie direct. C’est le plus grand et le plus séduisant, avec une lueur dans les yeux qui dit Alors, heureuse ? Totalement prévisible…
Ils portent tous des polos couleur pastel. Ses amis et lui viennent probablement de quitter une soirée étudiante, s’ennuient et sont en mal d’aventure. Eh bien, attachez vos ceintures, les garçons. Si vous vous y prenez bien, vous pourriez passer une soirée vraiment mémorable. Le bar où je travaille, L’Antre du Diable, n’est pas pour les petits joueurs et il en faut peu pour que ça dégénère. J’aperçois quelques motards échanger des regards amusés au-dessus des tables de billard. Près de la porte, le vigile se redresse sur son tabouret. C’est marrant que ce soit ce genre de clientèle qui nous donne du fil à retordre.
— On s’est perdus, les garçons ? dis-je en faisant exprès de ne pas m’adresser à l’alpha.
— Salut, mec ! Jolie ta coupe, répond l’alpha d’un air moqueur.
Ses copains se mettent à rire en poussant des « Noooon ».
Moi, c’est Darcy. Et sans le savoir il vient de faire référence à Jane Austen. Mais je doute qu’il saisirait. Je plisse les yeux et durcis le regard. Son rire perd un peu de son assurance. Mâle alpha se rappelle que c’est moi qui distribue l’alcool ici.
— Non, vraiment… C’est sexy sur vous.
Ma jeune collègue Holly recule de quelques pas. Elle débute dans le métier, et elle supporte mal tous ces regards masculins.
Afficher en entier— Alors ignore-moi.
— Tu es très dure à ignorer.
Il jette un regard de côté vers la maison, le sourcil froncé.
— Voilà où on en est. Aujourd’hui commence le projet sur lequel j’espère bâtir ma carrière et je n’arrive pas à me concentrer.
— Car tu as envie de me plaquer contre un mur et de m’embrasser, dis-je, provoquant Valeska, cette bête en lui qui réagit toujours en ma présence, qui me protège et me traque. Et tu le ferais devant tout le monde. Tu aimes avoir mes clés dans ta poche. Tu ne supporterais pas qu’un autre les détienne.
Il inspire et expire plusieurs fois.
— Dis-moi que j’ai tort.
— Je ne répondrai pas à ça.
Afficher en entierJe n’ai jamais pu décider si les cheveux de Tom ont la couleur du fudge au caramel ou au chocolat. Mais dans les deux cas : miam ! Ils ont la texture d’un roman d’amour qui serait tombé dans l’eau du bain et qui aurait séché : pages ondulées et écornées qui forment une vague légèrement sensuelle. J’ai envie d’y passer la main et d’empoigner doucement quelques mèches.
Ces muscles… Je commence à transpirer.
Afficher en entier— Tu te comportes vraiment bizarrement, Keith. Arrête de t’affaler sur ma voiture.
— Tu le sens, n’est-ce pas ?
Il baisse la tête vers moi, une expression étrange sur le visage. Comme s’il avait besoin d’éternuer.
— Un troupeau de dinosaures qui charge ?
Ça ne le fait pas rire. Il continue de me fixer et de m’empêcher de partir.
— Quoi ? Je suis censée sentir quoi ?
Il pointe le doigt entre nous deux.
— Toi et moi. Ce qu’il y a entre nous.
Choc + surprise = colère.
— Bon sang, Keith, de quoi est-ce que tu parles ?
— J’ai remarqué que tu me regardais souvent.
— Évidemment ! Tu es le gilet pare-balles qu’on garde sur le tabouret près de la porte !
Il s’apprête à me toucher le bras mais je le retire.
— À ta place, j’éviterais. Je ne suis pas sûre que ta femme serait vraiment fière de toi, là
Afficher en entier-Je me comporte en abruti parce que je suis stressée, et parce que tu te balades en plein milieu du chantier.
-Alors ignore-moi.
-Tu es très dure à ignorer.
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