Victor Dixen fait définitivement parti de mes auteurs favoris ! Après Phobos, Cogito et Animal, il prouve encore une fois son talent avec Vampyria.
Les personnages sont particulièrement travaillés et ne tombent pas dans un quelconque cliché, c'est vraiment rafraîchissant. J'ai beaucoup apprécié le côté moralement gris de Jeanne, l'héroïne, cela ne la rend que plus humaine, et c'est assez rare de voir cela chez le protagoniste. Ses défauts, comme ses qualités sont très bien exploités. Son évolution est très bien menée.
Les personnages plus secondaires sont également intéressants, réalistes et variés.

Au niveau de l'intrigue, elle est addictive et pleine de suspens. J'ai trouvé le scénario imprévisible et rempli de rebondissements. Rien n'arrive comme prévu.
L'univers est très riche. On peut voir que l'auteur maîtrise son sujet et a réussi à dépoussiérer les vampires, devenus surtout synonyme d'histoire à l'eau de rose et de bataille contre les loups - garous ces derniers temps. Il leur a apporté de nouvelles facettes, assez originales.

L'écriture m'a parue profonde, presque poétique et fluide. Ce livre est un vrai page - turner ! Les descriptions sont sublimes et les dialogues aussi captivants que probants.
Je le conseille donc vivement.

Je suis vraiment mitigée sur ce livre. L'univers est très prometteur, bien exploité et travaillé, je l'ai adoré. Le rythme est plutôt bien soutenu.
Le thème, lui, avait plein de potentiel, mais le scénario est prévisible pour la majorité du livre et l'histoire d'amour n'est pas du tout crédible. Les personnages n'ont pas d'alchimie entre eux, cela semble juste forcé.

Les personnages eux - mêmes sont peu intéressants et très clichés. Ça a été le plus gros bémol de l'histoire pour moi. On retrouve encore une fois l'adolescent banal et considéré à peu près comme un loser dans son lycée puis qui devient subitement extraordinaire, et la fille forte et parfaite. Attention, j'adore voir des personnages féminins indépendants et forts, mais là, le côté badass de Citra constitue son entière personnalité. Elle n'a aucun défaut, ce qui la rend plus agaçante qu'attachante et beaucoup moins humaine. Son évolution au fil de l'histoire est également plate, contrairement à celle de Rowan, ce qui lui a heureusement donné plus de relief. J'ai aussi trouvé le faucheur assez fascinant, ce qui rattrape le coup.

Sinon, l'écriture m'a parue simple mais fluide et peu poétique. Les descriptions sont quant à elles peu détaillées, surtout pour les sentiments des personnages, sur lesquels on ne s'attarde pas réellement et qui m'ont semblé peu profonds. C'est dommage car cela m'a empêchée de pouvoir vraiment me mettre à leurs places. Or, si on lit un livre, c'est avant tout pour découvrir d'autres vies et perspectives que les nôtres.

En bref, ce ne fut donc pas une grande expérience mais pas complètement une mauvaise non plus.

Je viens de finir ce livre et j'en ressors la tête grouillante de pensées et de questions. Les thèmes de ce livre sont réellement pertinents pour nous. Cette société avec les intelligences artificielles pourrait ressembler à celle que nous sommes en train de construire. Quant au deuxième thème de Cogito, il aborde un point encore plus profond que le précédent ; ce que ça signifie réellement d'être humain, de penser et d'exister.

J'ai retrouvé la plume de Victor Dixen avec un grand plaisir. Elle est sublime ! Les mots qu'il utilise désigne toujours avec justesse ce qu'il veut dire. D'ailleurs, le vocabulaire technique du livre (celui sur la technologie) a été parfaitement employé. C'était important à relever, la capacité de l'auteur à gérer un vocabulaire qu'il ne connaissait pas et à se l'approprier pour écrire dessus. Je pense qu'il pourrait écrire sur n'importe quel sujet.

Ses idées de ce futur sont très réalistes, comme celle des réfugiés climatiques par exemple, ou celle des humaniscistes. Ça montre qu'il y aura toujours des inconvénients, des gens qui ne seront pas d'accord, et c'est plus que bien représenté dans Cogito.

J'ai apprécié la référence faite à Phobos aussi, même si ça n'influence pas ma lecture, ça m'a fait plaisir sur le coup.

Le rythme par contre a été assez lent au début, le temps de planter le décor, de comprendre dans quel univers évolue nos personnages ainsi que de les cerner. Pendants encore une bonne centaine de pages à partir de l'arrivée de Roxane au stage le déroulement de l'histoire est plutôt calme. L'ambiance est typique d'un stage pour adolescents mais certains événements viendront troubler ce nouveau quotidien, jusqu'au point de non retour.
Puis, passé ce cap, il m'a été impossible de lâcher ce bouquin.

Parlons maintenant du dernier point de mon commentaire, les personnages.
Roxane, tout d'abord, était la plus humaine d'entre eux et la plus réaliste. Elle fait parfois de mauvais choix, des erreurs, s'en rend compte et en paye le prix. Elle évolue constamment au fil de l'histoire, change de vision. Ses pensées et leur fil étaient vraiment bien construits.

Pour les personnages secondaires, je vais commencer avec Apolline. Cette fille était le cliché total de la peste du lycée, superficielle, garce, mesquine, etc. Mais, elle finit par prendre conscience des choses, par sortir de ce personnage stéréotypé. Elle reste évidemment assez attachée au matériel mais elle n'est plus si égocentrique. Elle fait preuve de détermination à se battre même, vers la fin. Faune, ensuite, était également bien écrit. Ses discours étaient inspirants et touchants.
Je me suis beaucoup moins attachée à Lorenzo par contre. Mais au fond, il agit exactement comme ce qu' il est censé être, un adolescent.
Sinbad, pour finir m'a bien plu, de par ses réflexions, ses rêves et sa façon de se comporter en général.
Je ne vais pas parler des autres comme Damien Prinz, greg et co, tout simplement parce que sinon, cette critique serait interminable et que, pour être honnête, je me perds un peu dans tout ce que j'ai envie de dire. Je vais donc terminer ; je recommande fortement Cogito mais, attention, il vous fera normalement bien réfléchir à notre monde, son avenir, et ce que l'on est.

Je ressors tout juste de cet univers, et je suis toujours sous le choc. J'ai été bluffée tout au long de ma lecture. Ce dernier tome est mon préféré de la trilogie, particulièrement à cause de l'évolution de Maia. Dans le premier, elle était effrayée et étrangère à tout ce qui se passait autour d'elle, ce qui ne m'avait pas beaucoup dérangée car je la trouvais plus réaliste.
Cela n'aurait pas collé qu'elle se transforme du jour au lendemain en super - héroïne sans peur à la Katniss, ou qu'elle maîtrise ses nouveaux pouvoirs dés le début... Mais ça ne veut pas dire qu'elle ne faisait rien pour aider, au contraire, elle a fait tout ce qui était dans son possible pour elle, dépassant même plusieurs fois ses limites.
Si le second tome me paraissait plus être une étape de transition dans son développement, la Maia du troisième est en pleine possession de ses capacités, plus affirmée aussi, prête à se battre pour ce en quoi elle croit sans toutefois mettre ses valeurs de côté.
En fait, la grande majorité des personnages se sont complexifiés ou ont été approfondis, Saul, Brendan, Belle, Rhys, Vasily,...
Et nous en avons un nouveau de taille, June, la jumelle anciennement décédée de Maia. J'ai eu du mal à la cerner, étant très imprévisible. Elle nous montre tellement de facettes différentes, que se soit de qui elle était avant de mourir ou de maintenant. La mort l'a énormément affectée et changée, sans que cela la dénature pour autant.

L'intrigue était ciselé d'une main de maître, bien que j'ai très vite deviné les objectifs de Blackwell... On a droit a un panel de révélations, tout s'éclaire peu à peu. J'ai d'ailleurs adoré les flashbacks. La mythologie de The effigies est très riche et se dévoile véritablement dans ce livre - ci. On y apprend par exemple l'origine des spectres et des effigies et l'importance qu'à le destin. La chronologie de ce monde alternatif au notre s'approfondit également.

Je félicite l'auteure pour avoir créer un tel univers. Elle a établit une version très intéressante de ce que serait notre monde à nous envahi de spectres. Elle a réussit à très bien détailler son monde, allant jusqu'à inventer une religion propre à la présence de ces monstres. La romancière ne se limite pas non plus aux États Unis, en lisant The Effigies, on visite aussi la Guadeloupe, la France, l'Angleterre, l'Espagne et le Maroc. Sa plume est très fine, mêlant descriptions minutieuses, citations, métaphores et sujets fascinants, dont certains sont abordés avec philosophie. Les seules choses qui m'ont déplu sont certaines répliques que j'ai trouvé sorties de films.

J'ai dévoré la fin de cette trilogie, qui a été un véritable page turner pour moi.

Hamlet est un véritable monument de la littérature ! Je ne pouvais pas passer à côté. De plus, j'avais très envie de découvrir la plume de Shakespeare.
L'histoire m'a beaucoup intéressée mais j'ai eu énormément de mal avec l'écriture, bien que certains versets étaient vraiment beaux et philosophiques. Cet univers médiéval m'a vraiment plu mais la présentation du texte m'a donné du mal à me le représenter.

En somme, Hamlet est une lecture que je ne regrette absolument pas mais à laquelle j'ai dû m'accrocher.

Je ne sais pas du tout par quoi commencer, cette saga est si complexe, si poignante !

On a fait beaucoup chemin depuis le tome 1. Les désillusions se sont enchaînées pour les pionniers, les plongeants toujours un peu plus dans un monde plutôt cauchemardesque par rapport à leurs aspirations et espoirs du début. Ils ont dû faire face à la trahison, aux complots et aux mensonges tout en devant conserver des apparences heureuses. Ces évènements ont tous affligés nos pionniers, les laisseront tous changés, car aucun n'est épargné.
Chaque fois que l'on pense pouvoir souffler arrive une nouvelle "péripétie".
Phobos, c'est être tenu en haleine jusqu'au bout. Les rebondissements se succèdent tout au long du récit, toujours plus surprenants et inattendus que le précédent, ne nous laissant qu'à peine le temps de le digérer pour en voir un nouveau. Ce côté imprévisible est pour moi l'une des plus grandes forces de cette série. On ne s'ennuie pas une seule seconde. J'ai dévorée chaque tome, une fois commencé, c'est pratiquement impossible de s'arrêter. Heureusement qu'il me reste encore Phobos Origine !
La plume de Victor Dixen reste toujours aussi sublime, presque poétique, remplie de belles métaphores et citations. Je trouve que c'est écrit avec une grande justesse. Il arrive à nous faire passer par tous les états, toutes les émotions et nous offre un panel de sujet à explorer. Ses livres sont plus que de simples œuvres de sciences fiction. C'est aussi un reflet de notre société et ce qu'elle pourrait devenir. L'auteur nous fait réfléchir. En particulier dans ce quatrième tome avec la médiatisation comme l'un des sujets principaux. Dés le premier tome, on s'est aperçu que les écrans peuvent s'avérer nocives, mais là, c'est passé à un grade au dessus avec Internet. Chaque fait et geste des pionniers est activement surveillé. Les Terriers ne laissent rien passer, analysent tout. Nos pionniers, si populaires au début du livre, se feront vite haïr. Ils vont en baver. Tout peut très vite dégénéré et énormément de monde ne les portent pas dans leur cœur. Ils seront très critiqués et devront traverser quelques épreuves supplémentaires. Reprendre leur vie sur Terre ne sera pas une mince affaire. J'ai trouvé que l'une ou deux choses étaient cependant poussée à l’extrême comme le procès des pionniers pour Marcus.

La perspective de voir les commentaires des ex spectateurs de la chaîne étaient par contre une bonne idée, cela ajoute un côté plus réel à l'histoire.

ATTENTION SPOILER DU TOME 3 !
une autre bonne chose dans ce livre, c'est Marcus. Dans le tome 3, il s'est fait effacé de la vie des pionniers tel un mauvais souvenir, ce qui se comprend vu ses accusations. Là, Léonor pense souvent à lui, on a des passages le comprenant et il est l’enjeu de procès. Il continue d'inspirer nos héros.

Les pionniers de la saison 2 sont bien décrits, ils ne sont pas relégué aux rôles de figurants mais pas non plus aux héros. Ils n'ont pas vécu sur Mars, après tout.

Ce tome 4, c'est une bombe à retardement,explosive et captivante. Je ne comprend pas comment l'on peut en rester indifférent. C'était une fin digne du reste de la série. Je la recommande vivement.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en le commençant, mais je me suis laissée tentée et je ne l'ai pas regrettée.
L'écriture est fluide et légère. On ne peux que se laisser emporter dans l'histoire et faire défiler les pages.
Nous suivons Madeline, une adolescente pétillante qui aspire à une vie pleine d'aventures et de découvertes mais qui ne peut malheureusement pas sortir de chez elle à cause d'une maladie. Je l'ai adorée. Elle est curieuse, drôle et joyeuse. Elle ne se laisse pas abattre par sa maladie comme d'autres auraient pu le faire mais elle va de l'avant.
L'univers de l'auteur est un peu comme elle,coloré. C'est vraiment un livre qui mérite d'être lu : les personnages semblent réels, on ressent tous les sentiments et émotions de Madeline et on voit les choses sous un autre angle après cette lecture.
On redécouvre ce que signifie vivre grâce à Madeline qui a été privé de choses anodines pour nous.
N'hésitez plus et lancez vous dans ce livre.