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À l’instant précis où il la vit, il sut que c’était elle. Elle riait à gorge déployée, la tête rejetée en arrière, ses longs cheveux d’or volant au gré de ce mouvement spontané. Sa robe marron toute simple laissait apercevoir ses jambes parfaitement proportionnées, ainsi que son épaule droite si délicate. Elle était grande et fine, mais avec les courbes féminines les plus belles qui soient. Et ses yeux. Que dire d’eux ? Le journal de la Reine n’avait pas décrit leur pouvoir si dévastateur, leur lumière si vive, leur chaleur si pure, leur intelligence si brute. Ses yeux bleu ciel ne montraient pas les portes d’un monde exceptionnel, non, ils offraient la vie elle-même, sauvage, limpide, éthérée.

Declan demeura figé, transi par cette vision merveilleuse. Elle était le portrait de son père et de ses frères, pourtant, tout ce qu’elle dégageait était leur exact opposé. Profondément ému, il resta là, sous le soleil de plomb, à la contempler.

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Alors c’est donc cela, le monde ne peut être noyé que par la tristesse d’une femme… se surprit-il à penser, fasciné.

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" — C’était ton épreuve du sable et tu l’as réussie ! ​

— Qu’est-ce que l’épreuve du sable ? ​

— C’est savoir si tu as la force de courir jusqu’au bout, rit Dervila. ​

— C’est plus que ça ! contredit Fiacre. ​

— Oui, confirma Ty avec un grand sourire. C’est plus que ça. L’épreuve du sable, c’est commencer à courir, avoir les pieds qui brûlent et réaliser que tu as deux options : abandonner ou continuer. Si tu décides de continuer, tu donnes tout ce que tu as, de toutes tes forces, pour ne plus avoir les pieds qui brûlent. Mais arrivé au milieu, tu es fatigué. Alors, de nouveau le choix : abandonner ou continuer ? Là, c’est pire. C’est savoir si tu as le courage d’assumer, car quoi qu’il arrive tu souffriras encore autant qu’avant. Alors il faut continuer. Pour la gloire. Pour le soulagement de se retrouver les pieds dans l’eau. Pour gagner. "

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— Faisons un marché, déclara Saraid.

Elles réunirent leurs mains enlacées au milieu.

— Nous épouserons un homme que nous aimerons et qui nous aimera. Qu’importe son rang, sa fortune ou son Royaume de naissance.

Elles attendirent la réponse d’Essylt. La gorge nouée, elle savait que c’était un marché qu’elle ne serait peut-être pas en mesure de tenir. Mais il avait une telle valeur, lui apportait un tel apaisement qu’elle s’y résolut.

— Par amour, dit-elle en levant leurs mains liées.

— Par amour ! scandèrent-elles à leur tour, scellant leurs destins.

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Sans réfléchir, Essylt ferma les yeux. Elle se redressa légèrement, appuyant sur ses étriers pour le dégager un peu de son poids et suivre ses mouvements. Elle posa sa main droite sur lui, ses poils soyeux si doux sous ses doigts. Elle n’entendait ni la foule en délire ni ses concourants. Le monde se résuma à Royal, son cœur faisant battre son sang, ses sabots frappant le sol, ses muscles ondulant entre ses jambes. Royal, puissant, acharné, passionné.

Et sans ses yeux, elle vit. Elle vit la ligne d’arrivée se rapprocher et elle les vit la dépasser les premiers, sans quiconque à côté d’eux.

Mais Royal ne s’arrêta pas. Il poursuivit sur sa lancée, sortant de l’hippodrome, puis bifurquant sur la droite en arrivant aux grilles d’enceinte. Elle n’eut même pas à réfléchir. Son corps épousa le mouvement brusque du cheval sans effort. Au loin, il y avait la roseraie et le reste des jardins. Derrière eux, la foule scandait son nom. Mais quelle importance ? Ils étaient tous deux, ensemble. Vainqueurs et amusés. Unis en cet instant, amis et confidents. Rien d’autre ne comptait.

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« Je m’endors avec la douce mélodie des pièces d’or. » Roi Fergan de Jirialc, 378

Essylt lisait paisiblement tandis que les carrosses étaient harnachés par des gardes impatients. Cela faisait déjà dix jours qu’ils voyageaient en direction du palais de Jirialc, et il leur restait encore au moins deux journées de voyage. La Princesse avait occupé son temps entre ses devoirs et ses responsabilités habituelles, sans oublier ses divers projets.

Ty était la première à s’impliquer dans ces derniers, avec une soif d’apprendre et de bien faire touchante. Essylt avait remarqué plus d’une fois la sollicitude de Luíseach auprès de sa cousine, dont le bienêtre lui tenait sincèrement à cœur. La cour menée par Lothar devait être encore plus sérieuse qu’elle ne l’avait envisagé.

— Tu risques de rougir ainsi au soleil.

La Princesse releva la tête en grimaçant. Sa cousine s’était placée stratégiquement devant le soleil, et la regarder meurtrissait ses yeux clairs.

— J’en doute fort. Nous sommes enfermés toute la journée, alors j’en profite avant que nous partions.

Ty s’assit à côté d’elle et lut par-dessus son épaule.

— Cela semble fort ennuyeux.

— Cela l’est, répliqua Essylt en prenant le même ton emprunté.

— Votre Altesse ?

Prêtes à rire aux éclats, elles se continrent en découvrant Declan au garde à vous devant elles. Voilà déjà de longues minutes que le Chef des armées contemplait la Princesse, dont l’attention studieuse ne faisait qu’embellir son visage.

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« C’était une belle nuit pour tuer. » Tiarchnach de Vuai, 317

La broussaille sèche ne craquait pas, les branches ne se rompaient pas, la terre ne gardait pas de traces des pas des soldats, comme si la nature elle-même approuvait l’horreur qui allait suivre. Les animaux s’enfuyaient silencieusement, laissant l’espace libre aux hommes surentrainés, qui marchaient, respiraient et pensaient à l’unisson.

L’odeur d’eucalyptus flottait dans l’air, accentuant chaque détail, chaque sensation. Quand l’édifice se dessina au milieu des champs et des arbres, baigné par la lumière blanche de la lune, il prit des airs de rêve. Le palais était immensément long et portait ce prestige que seuls les bâtiments vieux de plusieurs siècles possédaient. Il était logé au pied d’une haute falaise qui semblait l’entourer de ses bras de pierre, préservant toute la partie nord d’une entrée fortuite. De la grande aile principale en coulait deux autres, qui morcelaient la cour de sable dorée, isolée du reste du monde par une haute grille en fer forgé. Le contraste entre la pureté de la poussière et la noirceur des roches du palais conférait à l’endroit une aura mystique de puissance.

À une heure aussi avancée de la nuit, il aurait dû subsister des fenêtres allumées, mais ce n’était pas le cas.

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