Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 921
Membres
1 008 786

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par mabiblio1988 2010-05-23T23:08:53+02:00

« Un groupe de touristes s’était arrêté pour admirer Milly, debout dans sa robe de mariée sur les marches de l’hôtel de ville. »

Afficher en entier
Extrait ajouté par Punchina 2013-09-23T22:08:50+02:00

Milly avait le coeur qui battait la chamade; elle aurait voulu fuir, s'échapper. C'était lui, le garçon d'Oxford, l'adolescent qui l'avait vue sur les marches de la mairie le jour où elle avait épousé Allan, lui qui avait ramassé son voile de mariée et le lui avait tendu. Aujourd'hui, il avait un visage plus dur et une petite barbe, mais il portait les mêmes lunettes cerclées de métal et arborait la même expression suffisante, presque méprisante. Appuyé contre le dossier de sa chaise, il l'observait avec curiosité. Pourvu qu'il ne se souvienne pas! priait en silence Milly sans oser le regarder en face.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2013-08-21T15:18:00+02:00

- Es-tu consciente, dit Rupert en baissant la voix, que tu vas te rendre coupable de bigamie ? C'est contraire à la loi.

- Merci de m'avertir riposta Milly d'un ton sarcastique. Au point où j'en suis ! " Elle le dévisagea sans rien dire. " A ton avis, j'ai des chances de ne pas être poursuivie ?

- Je l'espère. Tu songes sérieusement à te marier malgré tout ?

- Je ne sais pas. Franchement, je n'en sais rien."

Afficher en entier
Extrait ajouté par x-Key 2011-01-06T22:24:18+01:00

Dix ans plus tard

La pièce, claire et spacieuse, donnait sur les rues de Bath que recouvrait, en cette froide journée de janvier, un fin manteau de neige. Elle avait été redécorée à l'ancienne, quelques années plus tôt, avec du papier peint à rayures et de beaux meubles d'époque georgienne qui, dans l'immédiat, disparaissaient sous un monceau de vêtements aux couleurs vives, de CD, de magazines et de produits de maquillage. Dans un angle, une élégante armoire en acajou était presque entièrement masquée par une gigantesque housse à vêtements, un carton à chapeaux encombrait le secrétaire et par terre, près du lit, était posée une valise à moitié pleine de tenues choisies pour une lune de miel sous un climat chaud.

Milly, qui était montée un peu plus tôt pour finir ses bagages, se cala confortablement dans son fauteuil, jeta un coup d'œil à la pendule et mordit dans une pomme d'api. Sur ses genoux, un magazine ouvert à la page du courrier du cœur. Chère Anne, écrivait une lectrice, j'ai un secret que je cache à mon mari. Milly leva les yeux au ciel. Inutile de lire la réponse, le conseil ne variait jamais : « Dites la vérité, soyez franche ». Préceptes moraux appris par cœur et rabâchés sans réfléchir.

Son regard sauta à la lettre suivante : Chère Anne, je gagne beaucoup plus d'argent que mon petit ami. Milly haussa les épaules avec dédain — tu parles d'un problème ! —, passa aux pages décoration et porta son attention sur un choix impressionnant de corbeilles à papier coûteuses. Elle n'avait pas indiqué de corbeille à papier sur sa liste de mariage ; peut-être n'était-il pas trop tard ?

On sonna en bas, à la porte d'entrée, mais elle ne bougea pas. Cela ne pouvait pas être Simon — pas si tôt ; il devait s'agir d'un des clients qui séjournaient là. D'un air distrait, Milly leva les yeux de son magazine et regarda autour d'elle. Cette chambre était la sienne depuis vingt-deux ans, depuis l'époque où la famille Havill était venue s'installer au 1, Bertram Street et où la petite fille de six ans qu'elle était alors avait supplié en vain qu'on repeigne cette pièce en rose Barbie. Depuis, Milly avait quitté la maison pour aller au lycée, puis à l'université ; elle avait même habité à Londres quelque temps, mais chaque fois elle était revenue ici, avait retrouvé cette chambre. Samedi, cependant, elle la quitterait pour toujours. Elle s'installerait chez elle, entamerait une vie nouvelle, une vraie vie d'adulte, une vie de femme mariée.

La voix de sa mère, dans le couloir, interrompit ses pensées et lui fit relever brusquement la tête. « Milly ? Simon est là !

— Quoi ? » Milly s'examina dans la glace et grimaça devant son allure débraillée. « Ce n'est pas possible !

— Je lui dis de te rejoindre ? » Sa mère glissa la tête dans l'embrasure de la porte et inspecta les lieux. « Milly ! Je croyais que tu devais ranger tout ce bazar !

— Ne le laisse pas monter ! Explique-lui que je suis en train d'essayer ma robe de mariée et que je descends dans une minute. »

Sa mère disparut, et Milly jeta aussitôt sa pomme d'api dans la corbeille à papier, referma son magazine, le lança par terre, se ravisa et le poussa du pied sous le lit. Puis elle retira prestement le caleçon bleu qu'elle portait et ouvrit son armoire. D'un côté étaient suspendus un pantalon noir de bonne coupe, une jupe gris anthracite, un tailleur-pantalon marron foncé et toute une collection de chemisiers blancs impeccables ; de l'autre, les vêtements qu'elle mettait dans les occasions où elle ne voyait pas Simon : des jeans effrangés, de vieux pulls, des minijupes moulantes de couleurs vives — autant de tenues dont il lui faudrait se débarrasser avant samedi.

Elle enfila le pantalon noir, un chemisier blanc, et le pull en cachemire que Simon lui avait offert à Noël, puis s'observa dans le miroir d'un œil critique, brossa ses cheveux, maintenant blond doré et mi-longs, jusqu'à ce qu'ils brillent, et choisit une paire de mocassins noirs qui lui avaient coûté les yeux de la tête. Simon et elle répétaient souvent qu'acheter des chaussures bon marché était une fausse économie. Autant que Simon pouvait en juger, Milly possédait en tout et pour tout ces mocassins noirs, une paire de boots marron et une paire d'escarpins bleu marine de chez Gucci qu'il lui avait lui-même offerts.

Avec un soupir, Milly referma son armoire, enjamba une pile de sous-vêtements entassés par terre et attrapa son sac à main. Elle se parfuma, ferma la porte derrière elle et commença à descendre l'escalier.

« Milly ! chuchota une voix dans la chambre de sa mère. Viens voir ! »

Milly entra et trouva Olivia Havill debout près de la commode, son coffret à bijoux grand ouvert.

« Ma chérie, si tu veux, je te prête mon collier de perles pour cet après-midi. » La mère de Milly brandit un double rang de perles naturelles avec un fermoir en diamant. « Il irait très bien avec ton pull.

— Maman, on va juste voir le pasteur. Ce n'est pas une occasion très importante, je n'ai pas besoin de mettre un collier de perles.

— Bien sûr que si, c'est une occasion importante ! Tu dois prendre cela au sérieux, Milly, on ne prononce qu'une seule fois les vœux du mariage. D'ailleurs, toutes les mariées de la haute société ont des colliers de perles. De vraies perles, pas ces ridicules petites choses.

— J'aime mes perles de culture, protesta Milly. Et je ne fais pas partie de la haute société.

— Tu vas devenir Mme Simon Pinnacle, ma chérie.

— Simon n'appartient pas à la haute société.

— Ne dis pas de bêtises ! Évidemment que si. Son père est multimillionnaire. »

Milly leva les yeux au ciel. « Il faut que j'y aille.

— Très bien. » Olivia rangea à regret le collier dans sa boîte à bijoux. « Comme tu voudras. Et n'oublie pas de questionner le chanoine Lytton au sujet des pétales de roses.

— Entendu. À plus tard. »

Milly descendit l'escalier en courant, attrapa son manteau sur le portemanteau de l'entrée et cria « Bonjour ! » à Simon qui l'attendait au salon. Le temps qu'il la rejoigne dans l'entrée, elle parcourut à la hâte la première page du Daily Telegraph, s'efforçant de retenir le plus grand nombre possible de titres.

« Milly, s'exclama Simon avec un grand sourire, tu es superbe !

— Toi aussi. »

Simon, habillé pour le bureau, portait un costume sombre qui tombait impeccablement sur ses épaules carrées, une chemise bleue et une cravate de soie violette. Ses cheveux bruns coiffés en arrière découvraient son large front, et une odeur discrète d'after-shave l'enveloppait.

Il ouvrit la porte et l'air glacial leur fouetta le visage.

« Eh bien, dit Simon en s'effaçant pour laisser passer Milly. En route pour apprendre en quoi consiste le mariage.

— Oui. Plutôt bizarre, non ?

— Je trouve que c'est une perte de temps complète. Qu'est-ce qu'un vieux pasteur décati peut bien nous dire à ce sujet ? Il n'est même pas marié lui-même.

— Bah, je suppose qu'il va nous débiter les préceptes.

— Il n'a pas intérêt à nous faire la morale, sinon je risque de piquer une crise. »

Milly regarda Simon à la dérobée ; le cou tendu, les yeux fixés avec détermination devant lui, il ressemblait à un bouledogue prêt à la bagarre.

« Je sais ce que j'attends du mariage, reprit Simon, les sourcils froncés. Nous le savons, toi et moi. Nous n'avons pas besoin de l'intervention d'un étranger.

— On se contentera d'écouter et de hocher la tête, et ensuite on partira. De toute façon, je sais déjà ce qu'il va nous dire.

— Quoi ?

— Soyez bons l'un envers l'autre et ne couchez pas à droite et à gauche. »

Simon réfléchit un instant.

« Je pense que je devrais être capable de respecter le premier de ces principes. »

Milly lui flanqua une petite tape ; il rit, la serra contre lui et l'embrassa sur les cheveux. Quand ils arrivèrent au coin de la rue, Simon ouvrit les portières de sa voiture à l'aide de la télécommande.

« J'ai eu un mal fou à trouver une place pour me garer, expliqua-t-il en démarrant. Les rues sont vraiment trop engorgées. Je me demande si ce nouveau projet de loi aboutira à quelque chose...

— Le projet de loi sur l'environnement ?

— Oui. Tu as lu l'article d'aujourd'hui à ce sujet ?

— Bien sûr. » Milly se reporta mentalement aux titres du Daily Telegraph. « Tu crois qu'ils sont vraiment décidés à faire quelque chose ? »

Tandis que Simon argumentait, Milly hochait la tête de temps à autre et, tout en regardant par la fenêtre, se demandait si elle achèterait un troisième bikini pour son voyage de noces.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode