D.R.U.G.S.

Un livre aussi additif que les drogues contre lequel il met en garde. Un nouveau roman incroyable de Neal Shusterman.

C'est un roman que j'attendais de lire depuis pas mal de temps par son auteur t surtout pour son résumé. J'ai trouvé cool le speech de départ après j'ai trouvé quelques longueurs qui m'ont fait décroché, j'ai passé un mois dessus, je n'arrivais pas à me remettre dedans. Au dernier moment, je me suis mis un coup de pied dans le c** et je me suis mis à lire les 200 dernières pages qui me restaient pour le rendre à temps à la bibliothèque. C'était intéressant de suivre et de découvrir ces drogues personnifiées, le concept est fou, mais il m'aura manqué d'addictivité (Contrairement aux personnages principaux :') ) pour pouvoir vraiment l'apprécier. C'est une déception, mais le sujet est important et permet d'identifier ce qu'il faut ou ne pas faire dans ce genre de cas.

Ce livre est extrêmement informatif sur l'addiction, sans le côté moralisateur des sites officiels. C'est une bonne introduction lorsqu'on comemnce à se renseigner sur les drogues et leurs effets.

Je l'ai trouvé super, petit bémol, il est possible de deviner dès le premier chapitre lequel de la fratrie succombe.

La fin fait tout de même mal à lire, parce qu'on s'attache beaucoup aux personnages.

Et le plus perturbant, c'est qu'avec la personnification des drogues, on s'attache aussi à elles...

Une bonne lecture, très originale tant dans le style que dans la forme adoptée. J'ai beaucoup apprécié en apprendre plus sur les addictions etc. mais j'ai été assez peu convaincue par la 2nde moitié du roman, trop longue à mon goût

On suit dans ce livre Isaac et Ivy un frère et une soeur qui prennent tous les 2 un médicament de l'oxycodone pour le premier pour une entorse de la cheville et de l'alderall pour la deuxième pour des troubles de l'attention qui vont les pousser dans l'addiction.

Dès le début le ton est donné, nous savons qu'un des deux de la fratrie ne survivra pas. Tout au long du livre nous allons suivre leur histoire et découvrir comment nous en sommes arrivés là et dans les derniers chapitres lequel des deux ne survit pas. Nous allons alterner entre 4 points de vue principaux au cours du livre : Isaac, Ivy, Roxy (oxycodone) et Addison (alderall). Cette manière de personnifier les drogues et médicaments addictifs tout au long du livre est perturbante puis on se rend vraiment compte de ce que vive les personnes souffrant d'addiction. J'ai vu les dernières séries sorties sur le sujet et c'est effarant... Je ne l'ai jamais vécu dans mon entourage proche mais je n'ose même pas imaginer les personnes qui l'on vécu. Ce livre est bouleversant mais une très bonne fiction. Merci aux auteurs de l'avoir écrit ainsi. La fin est poétique et surtout quelle habilité de cacher 2 titres de chapitres et un message caché dans le dernier interlude.

Une lecture bouleversante, quoique perturbante.

On se prend d'attache pour Roxy et pour Addison, tout en sachant ce qu'ils sont, à quel point ils peuvent être nocifs, à quel point ils peuvent détruire. C'est terrible parce que même si on veut qu'Isaac et Ivy s'en sortent, on se sent mal pour les drogues !

Mais le message est clair : la drogue peut emmener loin. Très loin. Même si on voit aussi tout le plaisir d'Isaac, on sait que c'est artificiel et mauvais.

Pour une personne assez étrangère aux méfaits de la drogue (concrètement, j'ai lu dessus, regarder des films, etc mais dans la vraie vie ça m'est étranger), ce livre m'a déjà énormément touchée, je n'ose imaginer une personne addict ou ayant de proches dans cet état...

Un très très bon livre, parlant avec justesse et réalisme d'un sujet souvent peu approfondi.

J’ai beaucoup aimé ce livre. La façon dont les drogues sont présentées est excellente. Ces personnifications m’ont permis d’être plongée au cœur de l’histoire. J’ai trouvé ça génial, ces personnifications sont pour moi un coup de génie.Spoiler(cliquez pour révéler)la façon dont les personnages ont été changés par la drogue est très bien décrite. On se rend compte que tout est lié. Et on voit d’autant que les aspects négatifs des drogues sont bien plus grands que les aspects bénéfiques de celle-ci. L’écriture nous permet de mieux comprendre le manque et la dépendance. Assister à la destruction de la vie d’Issac jusqu’au dernier moment il pense pouvoir s’en sortir, il pense à ces projets pourtant il n’en est rien et il meurt seul montrant d’autant plus la solitude qu’apporte l’addiction

Roxy et Addison, oxycodone et méthylphénidate.

Deux médicaments qui sont, à l'origine, prescrits pour aider Isaac, un sportif dont la blessure risque de mettre fin à son avenir, et Ivy, une jeune fille avec un TDA.

La personnification des drogues, qui se lancent le défis de rendre accros leurs victimes en premier, est d'abord perturbante puis percutante. On comprend dès le début de l'histoire que l'un des personnages risque de succomber, ce qui rend cette lecture encore plus touchante mais parfois dure à lire.

Nous découvrons peu à peu les mécanismes de l'addiction et l'impact que peut avoir l'emprise des drogues sur la vie. C'est un livre, par son originalité, à mettre dans toutes les mains pour sensibiliser à l'addiction.

J'ai été plutôt emballée par le fait de personnifier les drogues. L'histoire est trop simple pour moi et la fin loin d'être surprenante. Ca reste une bonne lecture, instructive qui plus est.

Enjeu de société pour des dizaines de centaines de jeunes, les addictions font parties intégrantes de notre vie. Alcool, drogue, médicament, comportement, le cerveau humain s'acclimate facilement à certaines choses pourtant délétère sur le long terme

🦦🦦🦦

Le 1er chapitre intrigue, directement. Donner la narration au sujet central du roman, c'est bien le principe de l'écriture non ? Et quand l'objet principal sont des choses inertes ?

Et bien, on prends son imagination et on sort quelque chose d'original !

🦦🦦🦦

Les raisons ? Elles sont propres à un chacun. L'alcool pour ressentir moins de barrières lors d'éléments sociaux. Les drogues pour l'anxiété, ...

Chaque geste, un cachet à la bouche, une gorgée dans l’œsophage, une piqure dans la peau.

Prenant sens ou cherchant sens pour le consommateur, ce sont les proches de ce dernier qui sont parfois le plus désabusés.

Les parents, dans ce roman, sont perdus, que faire ?

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Roxy, elle, elle veut gagner, elle veut monter, elle veut montrer qu'elle est la mieux, celle qui t'apporte le mieux et pour cela, elle prend sa place. Tu la testes, tu l'adoptes. Eh bien oui, elle est là pour cela, pour t'aider (ou pas), te soulager (ou pas), ...

Parfois trop joyeuse à mon gout, elle peut servir de tremplin aux réflexions à d'autres personnes.

Personnifier et humaniser l'inerte, oui. Mais attention aux limites qui parfois devenaient trop floues pour moi.

🦦🦦🦦

Le germe des réflexions est planté, jusqu'où pourra-t-il aller ?

Poignant, et développant, que demander de plus ?