Du chaud vers le froid
Auteur
- Fabien Perret (Écrivain)
Acheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 1 lecteurs
Commentaires récents
Surprise...j'ignorais totalement que ce roman se déroulait à Auxerre avant de l'ouvrir (aucun indice)...bon précision il se déroule à Auxerre au début, dans les flash-back souvenirs et à la fin + aussi une expédition et souvenirs en Puisaye (Toucy, Maison Rouge...) bref l'Yonne que j'aime et connaît ! C'est toujours agréable de « visualiser les lieux » sans avoir besoin des descriptions de l'auteur...ou de constater que ces descriptions correspondent à la réalité ! (Il y a aussi des scènes au milieu à Paris...mais c'est à l'hôpital...et pour moi un hôpital c'est un hôpital...où qu'il se trouve ! Juste là il y a un service spécialisé) Donc Yonne !
Le résumé bien mystérieux...ne m'éclairait pas du tout sur le contenu ! Résultat ? Il s'agit d'une belle amitié entre deux adolescents...deux meilleurs amis depuis toujours...dont l'un se retrouve brusquement victime du cancer...
C'est cette amitié pudique entre ses deux garçons (dont l'un seulement a encore la vie devant lui...seule la nuit attend l'autre) qui se raconte ici...ce soutien journalier, cette lutte pour que le quotidien garde une forme de normalité ordinaire (sans toujours penser aux plaquettes), cette culpabilité d'être « celui qui peut » quand « l'autre ne peut plus » (car c'est le point de vue de celui qui n'est pas condamné que l'on suit)...cette complicité au beau fixe avec ou sans cheveux...c'est le spleen de la vraie vie quand elle nous donne une claque inattendue...on reste sonné mais on continue...
Il n'y a pas de faux-sentimentalisme, de voyeurisme, de défaitisme...oui il y a la perte et la tristesse, le vide qu'elles créent...mais c'est la vie au jour le jour qui l'emporte.
Afficher en entier
Livres ayant des thèmes similaires
Résumé
Maintenant, la dernière distance, cette distance entre nous, qui n'en finit pas de se reduire. Ce ne sont plus cent cinquante kilomètres, ni même cinquante, ni dix. Cela se compte en centaines, en dizaines de mètre. De simples minutes à pied. Quelques secondes en volant par dessus les toits.
Rien.
Le téléphone a simplement sonné, et maintenant je suis en train de courir dans les rues de V° arrondissement avec Claude sur mes talons, son odeur de tabac qui m'enveloppe et me protège.
Le téléphone a sonné et je suis en train - tout en courant - de dessiner dans ma tête l'itinéraire le plus court pour rejoindre ce moment inimaginable après lequel je suis en train de courir.
Afficher en entier