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Du coté d'ostende



Description ajoutée par Lilinie 2010-09-22T21:33:38+02:00

Résumé

Au crépuscule de sa vie, Henri Chaumont, qui a toujours su dissimuler un appétit pour les personnes de son sexe, considère tristement qu'il n'a pas assez vécu : " J'étais un jeune homme plein d'avenir, je suis un homme sans passé ; on se gaspille. " De toutes les mondanités où ce célibataire se disperse dans un Bruxelles intemporel - serait-ce aujourd'hui ou était-ce hier ? -, il est au moins une amitié, féminine, qui a résisté au temps, celle qui le liait à Emilienne Balthus. Au début du récit, Emilienne meurt. Elle laisse des carnets qu'Henri découvre et lit, voyageant mentalement au hasard de ses propres regrets. Ainsi se souvient-il aussi du suicide d'un adolescent qui pensait l'aimer sans espoir de retour... Un conte cruel, elliptique, élégamment immoral, où l'on se drape de gaieté à chaque deuil, une histoire brève et sans illusions comme Jacqueline Harpman sait si bien les raconter.

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2010-12-01T17:45:09+01:00

"Je crois que l'on perd sa délicatesse au moment de se tuer, et que le suicide est toujours un manque de tact."

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par solisnotdead 2018-05-10T10:42:11+02:00
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Je n’ai pas apprécié « Du côté d’Ostende » de J. Harpman, et ceci pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, je juge le choix de l’homosexualité comme grand malheur de la vie d’un homme, le cœur même de sa tragédie, redondant et ennuyeux. L’auteure joue sur le caractère dramatique et regrettable que la société associe à l’attraction d’une personne pour une autre du même genre, et finit par renforcer cette idée stéréotypée. Son récit tombe alors dans le banal, le déjà-vu, et ne ressemble qu’à une copie de dizaines d’autres histoires.

De plus, elle écrit cette particularité de son protagoniste avec maladresse, à un tel point que la lecture met mal à l’aise. Henri souffre évidemment d’homophobie intériorisée, laquelle n’est jamais contestée par qui que ce soit, ne donnant jamais aucune bonne image de l’homosexualité.

Le roman souffre ainsi d’un arrière-goût de « campagne anti-gay » dont le but serait de défendre tout lecteur de se tourner vers des amours homophiles.

Je ne doute pas que les intentions de l’écrivaine s’écartent grandement de l’impression générale laissée par son livre. Malheureusement, si son objectif de dénoncer les maux infligés par l’hétéronormativité de la société s’avère assez noble, le rendu gêne et dérange.

Mis à part le pauvre choix en matière d’intrigue, la plume d’Harpman, elle-aussi, laissait par moment à désirer. En effet, on passe d’un évènement à un autre, à la poursuite de la mémoire défaillante d’un vieillard à l’esprit trouble. Certains passages en pâtissent au point de devenir presque incompréhensibles. La multitude de noms évoqués n’aident pas et alourdit le récit.

Cette confusion se retrouvant à la fois dans le message qu’essaie de partager l’auteure et dans son style d’écriture gâche selon moi le potentiel de l’histoire, eût-elle été bien racontée.

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Commentaire ajouté par be-at 2010-09-29T21:34:25+02:00
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juste l'histoire d'une vie...

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Date de sortie

Du coté d'ostende

  • France : 2007-09-12 - Poche (Français)

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