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— Vous êtes égarée, Milady ?
— Je pourrais vous retourner la question, Milord. Il descend de cheval.
— Je ne suis pas égaré. J’ai trouvé ce que je cherchais.
Afficher en entier— Vous arrive-t-il de sentir les ténèbres, Milady ?
— Eh bien… Je ressens de la colère, de la jalousie, de la rancœur aussi, parfois… Ce genre de choses…
Il esquisse un petit sourire triste, qui disparaît presque aussitôt.
— Ce sont des tares humaines. Je vous parle des véritables ténèbres.
Je fronce les sourcils.
— Quelles ténèbres ?
— Les ténèbres qui dévorent l’âme. Je les sens, au plus profond de moi. Comme si… Comme si le Diable lui-même se l’était appropriée… Mon âme…
Il s’interrompt, déglutit. Il se confie à moi et me laisse sans voix. Se pourrait-il que, d’une certaine façon, il ait conscience de sa malédiction ? Qu’il la ressente ? Je n’arrive pas à détacher mon regard de son visage tourmenté, si expressif, si… humain.
— Je me confesse presque quotidiennement, Milady, dans l’espoir d’être pardonné. Mais je crains qu’il ne soit déjà trop tard. Mes ténèbres gagnent du terrain, je les sens. Je tue. Je tue mes ennemis, pour l’Irlande, pour protéger les miens.
— C’est là le rôle d’un guerrier… "
Afficher en entierMoi, j’essaye d’oublier. D’oublier qu’un corps décapité m’accompagne. Que Lewis est mort. Que je suis la prisonnière du Dullahan. J’essaye d’oublier la tournure cauchemardesque qu’a pris ma vie.
Mais comment oublier ? Certaines choses laissent des marques indélébiles, des blessures si profondes que jamais elles ne cicatriseront, des traumatismes si vifs qu’ils ne seront jamais apaisés. "
Afficher en entierPrends garde à la nuit tombée,
Dans les plaines à ne pas t’aventurer,
Ou tu pourrais le rencontrer !
Chevauchant au hasard,
Sur son étalon noir,
Sorti droit d’un cauchemar…
Sa tête est tranchée,
Il brandit une épée,
Et des os en guise de fouet…
De sang il t’aveuglera,
Ton nom il prononcera,
Et tu mourras.
Rien ne sert de courir,
Tu vas mourir,
Car le Dullahan arrive ! "
Afficher en entierAlors, pour accompagner ma course dans les montagnes glaciales, je me mets à fredonner cette chanson morbide qui a bercé le début Spoiler(cliquez pour révéler)de ma plus grande histoire d’amour.
Prends garde à la nuit tombée,
Dans les plaines à ne pas t’aventurer,
Ou tu pourrais le rencontrer !
Je veux te retrouver.
Chevauchant au hasard,
Sur son étalon noir,
Sorti droit d’un cauchemar.
Je te vois en rêve.
Sa tête est tranchée,
Il brandit une épée,
Et des os en guise de fouet...
Ton visage, ton épée contre la mienne...
De sang il t’aveuglera,
Ton nom il prononcera,
Et tu mourras.
Je veux t’entendre m’appeler.
Rien ne sert de courir,
Tu vas mourir,
Car le Dullahan arrive !
Non. Je vais vivre.
Afficher en entier« Ma raison n’existe plus. Ma retenue n’existe plus. Mes barrières n’existent plus. Seul Kian existe. Le papillon est emporté par la tornade. »
Afficher en entier" Vous seule suffisez à peupler ce château "
Afficher en entierComment nier ce qui m’arrive ? C’est vieux comme le monde. La Belle est tombée amoureuse de la Bête.
Afficher en entierEt... la porte par laquelle nous sommes passés est ouverte. Grande ouverte. Je reprends espoir. Au-delà de cette porte se trouve ma liberté. Mes amis. Mon deuil de Lewis. Ma reconstruction.
Afficher en entierJe me retrouve face au Maître du château, seule avec lui dans le grand hall, tétanisée. Il est si grand... Pas le hall, le Dullahan. Plus grand que je ne l'aurais jamais imaginé. Il fait bien une tête de plus que lors de notre dernière rencontre.
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