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- Vous savez ce qu'est un Light Fifty ? demandai-je.
- Un fusil de précision Barrett M82.
- Ma mère contemplait l'arrière de votre crâne à travers la lunette de l'un d'eux pendant notre déjeuner. Nous devons retrouver Adam Pierce avant qu'elle l'abatte ou que ma grand-mère l'écrase avec un tank !
Afficher en entier- Est-ce qu'il faut que j'apporte mes propres chaînes, cette fois ? repris-je. Ou est-ce que vous avez un plan plus grandiose encore, où le déjeuner tient lieu de préliminaires dérangés avant une cérémonie de meurtre qui me fera terminer en petits morceaux dans un congélateur, quelque part ? Je peux peut-être m'asperger moi-même de gaz lacrymogène et me tirer une balle dans la tête, si ça peut vous faciliter les choses ?
- Vous avez fini ? me demande-t-il.
- Je commence à peine, répliquai-je.
Afficher en entier- Canon ! s'exclama Arabella.
- Arrête ça, lui dit maman.
Grand-mère Frida entra au même moment.
- Ouh, mais c'est mon p'tit gars ! s'exclama-t-elle.
- Maman... grommela ma mère.
- Quoi ? Je n'y peux rien. Il a les yeux du diable.
Afficher en entierL’homme me regardait.
Attendez… Il y avait deux autres jolies femmes sur son chemin, toutes deux habillées avec plus de style et de classe que moi et dont chaque parcelle du corps émettait le même signal : « je suis disponible ». Elles étaient belles comme des roses alors que moi, vêtue comme je l’étais, j’avais l’air d’une pâquerette. Son regard n’aurait jamais dû s’arrêter sur moi. J’étais peut-être jolie, mais pas à ce point.
Il me regardait comme s’il savait qui j’étais.
Mon cerveau prit un quart de seconde pour digérer l’info avant de me renvoyer une décharge d’angoisse glacée. Rester ou fuir ?
Je gâchai une précieuse seconde de plus à tenter d’écouter mon instinct et ma magie. Mes tripes avaient presque toujours raison.
Rester ou fuir ?
Je plongeai le regard dans ses yeux bleus. Non, je m’étais trompée. Ce n’était pas un tigre. C’était un dragon, redoutable et majestueux, et il en avait après moi.
C’était grave. Très, très, très grave. Je devais m’enfuir. Tout de suite.
Afficher en entier— Ne vous avisez pas de partir, prévint-il d’une voix vibrante de pouvoir. Vous êtes dépassée. Adam Pierce, la maison Pierce et IIM sont bien trop forts pour vous. Je vous propose de devenir votre allié. Ne faites pas de moi un ennemi, vous le regretteriez.
— Et c’est exactement pour ça que je dis non, répliquai-je en me levant. Et la prochaine fois que vous déciderez de vous projeter dans mes rêves, merci de garder vos vêtements.
Il sourit. C’était un sourire très masculin, très sûr de lui, pas seulement sexy mais carrément sexuel. L’éclat prédateur dans son regard devint franchement sauvage. Je ressentis le besoin de saisir une serviette de table pour la brandir devant moi, tel un bouclier.
— Je suis capable de ce genre de projections, mais il faudrait que je me trouve à côté de vous pour le faire.
Oh non.
Sa voix se fit soyeuse et sensuelle. Aucun homme n’aurait dû être autorisé à avoir une telle voix.
— Dites-moi, qu’est-ce que je ne portais pas dans votre rêve ?
Je me redressai, tournai les talons et sortis. Le son de son rire me caressa le dos.
Afficher en entierUn sage a dit un jour : " L'esprit humai, est le lieu où l'émotion et la raison s'affrontent en un combat permanent. Malheureusement pour notre espèce, l'émotion l'emporte toujours."
Afficher en entier- Déjeuner, mademoiselle Baylor. Concentrez-vous. Choisissez un endroit.
- Vous semblez croire que je travaille pour vous et que vous pouvez me donner des ordres. Laissez-moi clarifier ça.
Et je raccrochai.
Afficher en entierMaman, je n'arrive même pas ... Mad Rogan était...
Je levai les mains comme pour essayer de faire sortir les mots justes.
- C'est comme de se tenir au coeur d'un ouragan,avança-t-elle.
-Oui. Exactement. Je cherche seulement à égaliser les chances. Je t'aime. S'il te plaît, ne m'en veux pas.
Afficher en entierMa mère me dévisagea, puis se tourna vers Mad Rogan et de nouveau vers moi.
Je levai une main.
— Salut, maman.
— À l’intérieur, ordonna-t-elle. Et vous aussi.
— Il n’est pas nécessaire qu’il entre, protestai-je.
Je n’avais aucune envie que Mad Rogan approche ma famille.
— Il est couvert de sang. Il pourra au moins se laver un peu.
— Je suis certaine qu’il a une super douche à son domicile, répondis-je.
— À vrai dire, je profiterais volontiers de la possibilité de me laver.
Mad Rogan se passa la main sur le front. Ses doigts en ressortirent maculés de sang et de suie. Soudain, il me parut juvénile et désarmant, comme l’un de mes cousins quand ils s’attiraient des ennuis.
— Et un petit quelque chose à manger, si vous avez de quoi, ajouta-t-il.
Encore un peu plus et il serait prêt à passer l’audition pour le rôle d’Oliver Twist. Ma mère ne se laisserait pas avoir par une ruse aussi grossière.
— Mais vous n’avez pas de vêtements propres, objectai-je en me raccrochant à ce que je pouvais.
— Si, si, assura Mad Rogan. J’ai toujours une tenue de rechange dans la voiture.
— Rentrez vite ! ordonna ma mère.
Je connaissais ce ton. Il signifiait la fin de la discussion.
Afficher en entierMad Rogan souriait. J’avais dû dire quelque chose de vraiment drôle.
— Est-ce que certaines de mes qualités rattrapent mes défauts ? s’enquit-il.
Un dragon charmant et donnant dans l’autodérision. Non, je n’y croyais pas. Cette façade de charme pouvait se fissurer en un instant, remplacée par les flammes et les crocs acérés.
— Le fait de ne pas écraser l’écureuil a joué en votre faveur.
— Hum. C’est bon à savoir, répondit-il avec un sourire plus large que jamais.
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