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Me sentant soudain incongrue, je me penchai et pris les papiers. « Commençons. Après ça, je vous laisserai tranquille. »

Comme il ne protesta pas, je sortis mon stylo de mes cheveux et regardai la première question. Je sentis la terreur m’envahir. Alors que je n’avais encore lu aucune question, j’avais la sensation que j’aurais encore plus envie d’étrangler Parker quand j’aurais fini.

« Ces temps-ci, couchez-vous avec quelqu’un ? » Je gémis. « Parker ne semble pas comprendre que certaines choses sont privées. »

« Avec personne. » Il haussa les épaules. « De plus, je ne me sens pas gêné facilement. Et vous ? »

« Est-ce que je me sens gênée facilement ? »

« Est-ce que vous couchez avec quelqu’un ? »

J’eus un rire ironique. « Ce n’est pas moi qui remplis le questionnaire. Deuxième question. Comment imaginez-vous votre conjointe ? »

« Question suivante. »

Je lui jetai un coup d’œil et vis sur son visage une étrange expression que je n’arrivai pas à déchiffrer. « OK. Troisième question. Que faites-vous pour vous amuser ? »

« Je tue les salauds. »

Je ris et passai les jambes sous moi. « Exact. Le grand espion. Je m’en souviens, maintenant. »

« Je ne me suis pas beaucoup amusé, ces derniers temps. Vous savez ce qu’on dit sur les gens qui travaillent trop et ne s’amusent jamais ? » Il versa du whisky dans mon verre et sourit. « Que ça rend les loups un peu fous. »

Je sentis ma culotte s’humidifier et me mordis la lèvre en me demandant soudain à quoi Gray pouvait ressembler quand il devenait fou. « Heu, question suivante. Quelles qualités cherchez-vous chez une femme ? »

« Parlez-moi plus longuement de vous-même. »

Je tapotai mon stylo contre ma bouche et levai les yeux au ciel. « Une fois de plus, il s’agit de vous. »

« J’essaie de répondre à la question. »

« Très drôle. »

« Question suivante ? »

Petit à petit, nous continuâmes comme ça. Je lui posais une question et Gray répondait de façons qui me gênaient tant que je me tortillais sur le sofa. C’était un dragueur et un très bon. Si je n’avais pas absolument tenu à lui faire remplir ce questionnaire, je l’aurais laissé tomber et je me serais jetée sur lui longtemps avant d’avoir atteint la dernière question. Cependant, j’avais une mission à accomplir.

De plus, il y avait cette sensation obsédante que j’avais du mal à supporter. Il avait dit clairement qu’il ne cherchait pas de conjointe. Est-ce qu’il jouait avec les femmes ? Pourtant, il avait aussi dit qu’il ne couchait avec personne. Je me dis qu’il mentait peut-être sur ce point, mais je n’en avais pas eu l’impression. Cela dit, il avait été espion. Il était probablement très bon menteur quand ça l’arrangeait.

Quand j’arrivai aux questions qu’il était extrêmement indécent de poser à qui que ce soit, des gouttes de sueur se formèrent sur ma peau et j’eus terriblement envie de m’arracher mes vêtements et de me frotter contre Gray comme une strip-teaseuse qui effectuait une lap dance. Pourquoi Parker avait-elle besoin de connaître sa position préférée ? Mystère.

Quand j’hésitai à poser la question, visiblement mal à l’aise, Gray me prit le papier, le lut à voix haute et un sourire se forma sur son visage. « Est-il trop cliché de dire la levrette ? »

Je toussai. « Je crois que nous avons presque fini. »

« Il y a aussi l’Andromaque. J’adore l’idée de pouvoir regarder ma conjointe se faire plaisir sur moi. » Sa voix était devenue un grognement dangereusement sexy et, d’une façon ou d’une autre, il s’était rapproché de moi. Quand était-ce arrivé ? « Et vous, Laila ? Quelle est votre position préférée ? »

J’avais le cœur qui battait la chamade contre ma poitrine et j’avais l’impression que j’allais me mettre à haleter. Je sentis une goutte de sueur couler entre mes seins et me rendis compte que j’avais la culotte trempée. Je craignais d’avoir un orgasme spontané à tout moment. « Quoi ? »

Les papiers tombèrent par terre. Gray était si près qu’il n’eut qu’à pencher très légèrement la tête pour mettre la bouche à côté de mon oreille. « Dans quelle position est-ce que tu aimes ça, Laila ? Aimerais-tu qu’on te prenne par-derrière ? Est-ce que la louve en toi crie pour qu’on la prenne comme un animal ? Ou veux-tu être dessus, veux-tu te frotter, t’enfiler, la tête en arrière, les cuisses bien serrées ? Ou peut-être dans la position du missionnaire ? Les mains au-dessus de la tête, attachées, les jambes écartées, les pieds en l’air pendant qu’on te baise jusqu’à plus soif ? »

Ma louve geignait, gémissait. Je ne l’avais jamais entendue aussi fort dans ma tête et je ne comprenais pas ce qu’elle voulait, Gray mis à part. Mon propre corps fondait et allait former une mare visqueuse sur le sofa de Gray.

Juste avant qu’il ne me touche, je bondis du sofa, me redressai pour adopter une posture plus raide et plus rigide, ramassai les papiers par terre et me forçai à lui envoyer un sourire de circonstance. Il était irrésistible, mais je n’étais pas venue pour ça. En agitant les papiers devant lui, je filai vers la porte.

« Merci pour le dîner. Il était chaud », bafouillai-je. « Top ! Je veux dire qu’il était top. Merci. » Jamais je n’avais quitté un endroit aussi vite de toute ma vie.

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