E comme explosif

Ce n’est pas le premier livre de l’abécédaire de Sue Grafton, que je lis et ça ne sera certainement pas le dernier !

Encore une fois, Kinsey se retrouve, pour mon plus grand bonheur et son plus grand malheur, embrigader dans une histoire complètement dingue. Mais comme à son habitude et contre l’avis de tous, elle va enquêter pour savoir ce qui se passe.

Sans mauvais jeu de mots, ce tome est explosif. Pas le temps de souffler et comme toujours Kinsey n’en fait qu’à sa tête, mais si vous connaissez ses aventures, vous savez que c’est pour cela qu’on l’aime. Bien sûr, avec Kinsey, faites toutes les hypothèses que vous voulez, vous ne trouverez pas, la preuve encore ici.

Le dosage entre vie privée et professionnelle est bien rythmé. Évidemment, certaines choses venant des tomes précédents peuvent surgir, mais cela ne pose pas de réel problème et n’a pas forcément d’impact. Exception faite pour ce tome, parce que son passé va en être la clé.

En revanche, c’est une série de livres qui a commencé en 82 et les histoires se passent avant, donc ne vous attendez pas à voir le dernier gadget à la mode. Si l’on ne le sait pas, c’est parfois difficile de s’en rendre compte.

Donc évidemment, je recommande à 100%

Toujours autant d'addiction pour ce 5ième polar de la série. Une petite description de deux personnages que l'on retrouve dans chaque tome. Rosie, 60 ans, Hongroise, trapue, autoritaire, originale, elle tient un restaurant. Dolan, la cinquantaine, lieutenant de police. Kinsey le décrit comme un "type gras, massif, qui se trimballe toujours avec des godasses usées et un complet chiffonné". C'est le langage de kinsey !!!!! Dolan est souvent en conflit avec Kinsey, il ne l'apprécie guère ! mais ils ont parfois besoin l'un de l'autre donc ils font des concessions.

J'ai remarqué qu'entre le A comme Alibi et celui-ci il ne s'est écoulé que seulement 7 mois.

Ce qui m'a agacée de ce livre, c'est qu'il a mal vieilli. Le fait que Kinsey tape à la machine à écrire ses notes, qu'elle cherche les cabines téléphoniques, etc, rend la lecture moins fluide. Cela fini par être agaçant. De plus, il y a beaucoup de longueurs, pour un livre de 250 pages, il n'était pas nécessaire qu'elle explique en long et en large son exercice de tirs ou son jogging matinal. On veut de l'action et le livre n'en a pas beaucoup. Il me faut quand même admettre que l'auteur a réussi les 100 dernières pages, mais c'était trop tard, j'avais juste envie de le finir pour lire autre chose. J'espère que les prochains vont être meilleurs.