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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:06:21+01:00

Il avait parcouru les sites d’information en rapport avec le crime pour lequel Willard Strong était jugé. C’était incontestablement un cas troublant et, le temps qu’il achève ses recherches, il avait la poitrine oppressée. Il aurait voulu attribuer cette gêne au tabasco dont il avait inondé son cheeseburger. Mais il savait que ce n’en était pas la cause.

Il se demanda pour la énième fois pourquoi il avait laissé Headly l’embringuer dans cette histoire. Toutefois, quand il eut décortiqué toutes les explications plausibles à sa capitulation, ne demeura plus que la vérité nue, à savoir que cela n’avait rien à voir avec Headly, et tout avec lui-même.

En vérité, il s’était quasiment lui-même mis au défi de venir, telle une sorte de thérapie.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:06:10+01:00

La deuxième personne à témoigner, le médecin légiste du comté, avait confirmé que ces morceaux correspondaient à ceux manquants de ce qui restait du cadavre de la victime, que la police avait découvert enfermé dans l’enclos des chiens.

Darlene n’avait pas été tuée par ces derniers, mais l’État requérait la peine de mort, aussi Lemuel Jackson, procureur habile et méticuleux avec à son actif un nombre de condamnations à deux chiffres, avait-il voulu faire comprendre au jury à quel point le crime avait été haineux. Il tenait à ce qu’il soit consigné dans le dossier que le corps avait été livré aux pitbulls de Willard et que, puisque ceux-ci étaient délibérément à demi affamés de manière à en faire des compétiteurs plus féroces dans les arènes de combat…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:06:07+01:00

Dawson se passa une main dans les cheveux, puis exhala un soupir embarrassé. Il aimait Headly, et il n’ignorait pas à quel point son parrain aspirait à clore l’épisode le plus décisif de sa carrière. Mais celui-ci en demandait trop. Il était épuisé et démoralisé par ses expériences outre-Atlantique. Même les bons jours, ses nerfs étaient à vif. La dernière chose dont il avait besoin était d’aggraver la situation en déterrant cette saga inachevée. À quoi bon ? Que Jeremy Wesson ait été ou pas le fils de Carl et Flora ne faisait pas la moindre différence.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:03:53+01:00

Dawson lui retourna un clin d’œil, puis s’engagea dans le couloir en direction de l’endroit où Gary Headly l’attendait. Quand il pénétra dans la pièce familière, il éprouva un douloureux pincement de nostalgie. D’innombrables souvenirs avaient été créés ici. C’était sur ce parquet qu’il avait fait rouler ses petites voitures, sa mère l’avertissant sans cesse de ne pas les laisser là où quelqu’un pourrait trébucher dessus. Son père et Headly lui avaient patiemment enseigné les échecs sur le jeu qui se trouvait sur la table basse, dans le coin. Assise avec lui sur le canapé, Eva lui avait appris comment attirer l’attention de son premier béguin, en CM2. Pour la première fois depuis son retour d’Afghanistan, il se sentit chez lui.

Les Headly étaient ses parrains, et avaient forgé un lien avec lui dès le jour de son baptême. Ils avaient pris à cœur leur engagement d’assumer la tutelle du fils de leurs meilleurs amis si nécessaire. Quand son père et sa mère avaient tous deux perdu la vie dans un accident de voiture alors qu’il était étudiant, et déjà adulte au regard de la loi, sa relation avec les Headly avait acquis une tout autre dimension.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:03:39+01:00

Mais son indifférence était feinte. La récente réorganisation de l’entreprise avait atteint un bon 10 sur l’échelle de Richter de son avenir professionnel. Il avait reçu un courriel d’un collègue avant que la nomination officielle ne soit diffusée à tous les employés de Newsfront, et même la distance entre Washington et Kaboul n’avait pas suffi à amortir la mauvaise nouvelle. Un connard du comité directorial, le neveu d’Untel ou Untel, qui n’y connaissait strictement rien en presse d’information, ou en information tout court, d’ailleurs, avait nommé Harriet Plummer éditrice en chef, avec prise de poste immédiate.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:03:33+01:00

De nos jours

— T’as une dent contre les coiffeurs ?

— C’est comme ça que tu accueilles un homme qui revient de la guerre ? Heureux de te revoir également, Harriet !

Que celle-ci l’ait convoqué restait en travers de la gorge de Dawson Scott. Il exprima son ressentiment sans détour alors qu’il prenait un siège, puis s’affalait carrément dessus. Il cala une cheville sur le genou opposé, croisa les mains sur son estomac concave, puis bâilla, sachant pertinemment que cette attitude la hérisserait.

Ce fut le cas.

Elle ôta ses lunettes de lecture serties de pierres précieuses, les laissa tomber sur le bureau. La surface polie de celui-ci symbolisait son nouveau statut de patronne. Sa patronne.

— J’ai déjà vu des soldats qui rentraient d’Afghanistan. Aucun n’avait l’air d’une boule de poils recrachée par un chat.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:03:19+01:00

D’autres groupuscules semblables les imitaient, mais aucun n’avait atteint leur niveau d’efficacité. Au sein de la communauté du grand banditisme, ils étaient révérés pour leur audace et leur violence inégalée. Aux yeux de nombre de ceux qui nourrissaient des sentiments antigouvernementaux, ils étaient devenus des héros populaires. Ils étaient abrités, approvisionnés en armes et en munitions, de même qu’en informations classées secrètes et clandestines. Ce soutien leur permettait de frapper fort et vite, et ensuite de disparaître et de rester bien cachés le temps de planifier leur prochain assaut. Dans les communiqués qu’ils délivraient aux journaux et aux chaînes télévisées, ils juraient de ne jamais être pris vivants.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:03:09+01:00

Les Rangers de la Droiture disposaient d’un arsenal inépuisable. C’est du moins ce qu’il semblait en cette matinée morne et humide. La seconde victime fut un adjoint du shérif, un type roux âgé de vingt-quatre ans. Le nuage de sa respiration dans l’air froid trahit sa position. Six coups de feu furent tirés. Cinq atteignirent leur cible. Au moins trois étaient mortels.

L’équipe avait prévu de prendre les membres du groupe par surprise, de leur notifier leurs mandats d’arrêt pour une longue liste de crimes, puis de les placer en détention, en ne faisant usage de la force que si nécessaire. Mais la violence avec laquelle on leur tirait dessus indiquait que l’intention des criminels était de lutter jusqu’à la mort.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-23T18:02:47+01:00

Golden Branch, Oregon, 1976

La première rafale de balles fut tirée de la cabane peu après l’aube à 6 h 57.

La fusillade éclata en réponse à une sommation à se rendre délivrée par une équipe d’agents des forces de l’ordre.

C’était une matinée lugubre. Le ciel était fortement couvert, et il y avait un épais brouillard. En dépit de la visibilité réduite, l’un des fugitifs, à l’intérieur, eut un coup de chance et abattit un marshal adjoint que tout le monde surnommait « Turc ».

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Extrait ajouté par LaChroniquedesPassions 2016-02-07T18:50:58+01:00

— Un prix vaudrait-il la peine que vous risquiez votre vie ?

Il se passa les doigts dans les cheveux.

— Ça n’a rien à voir avec un foutu prix !

— Alors qu’est-ce qui vaut la peine de la risquer ?

Il ne répondit rien.

— Dawson ?

— Quoi ?

— Dites-le-moi.

— Quoi ?

— Qu’est-ce que vous voulez ?

Ils restèrent là, la tension à son comble, le souffle court, en colère.

Puis il l’attira à lui pour l’embrasser avec une faim si farouche qu’il s’en alarma. Pas assez cependant pour s’arrêter. Surtout quand elle y réagit avec la même ardeur. Comme si leur peur accumulée, leur désespoir, et leur désir avaient été libérés simultanément et à proportion égale, ils s’embrassèrent voracement.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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