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"En réalité, ajouta-t-il après un silence, je crois que ce que je redoute le plus, c'est de me voir ainsi que vous me voyez tous. Quand je regarde vos yeux posés sur moi, je contemple le reflet d'un monstre, et ceux de mes sujets ne reflètent que la peur et la haine. Oui, dit-il en me tournant presque le dos, vos regards me hantent et ce que j'y vois me terrifie. Il n'est pas facile d'être un monstre Saralyn."

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-Ce n'est pas prudent de se promener seule dans la nuit, dit une voix, me faisant sursauter.

Par chance je l'a reconnus avant de dégainer - il était assez tard, mais le quartier était plutôt fréquenté.

-Arrêtez d'apparaître comme ça, râlai-je en jetant un regard noir à Lorenzo.

-Vous étiez à une soirée ? interrogea-t-il en détaillant mon inhabituelle tenue.

-Oui, en quelque sorte. J'ai essayé de me fondre dans la masse, pour une fois.

-Ca vous va bien.

Je me sentis rougir et fus heureuse de penser que le fond de teint devait masquer mon embarras - j'aurais dû en mettre plus souvent.

-Il parait que vous me cherchiez ?

-Mmm, oui, admis-je, sentant mon malais croître.

Je fermais la main sur le morceau de métal qui trainait dans ma poche depuis près d'une semaine.

-Vous m'avez dit que vous accepteriez de m'aider si j'en avais besoin, bafouillai-je. Eh bien, si ça tient toujours... Les vampires ont des dons pour l'hypnose, n'est-ce pas ? On prétend qu'ils peuvent ressurgir les couches inconscientes de l'esprit.

-C'est exact, répondit-il en penchant là tête de côté, l'air attentif.

-J'aimerais que vous m'aidiez à retrouver la mémoire avouai-je très vite.

Mon souffle se bloqua dans ma gorge et je ne parvins pas à décider si j'avais plus peur qu'il accepte ou bien qu'il refuse.

-Ce sera probablement long et pénible : votre amnésie n'a à mon sens, rien de naturel expliqua Lorenzo d'un ton égal. En outre, je dois vous prévenir que j'aurais ainsi accès à toutes vos pensées et à tous vos souvenirs. Mais si vous êtes sûre de vouloir le faire, je vous aiderai.

Si quelqu'un devait lire mon esprit, je préférais que ce soit Lorenzo.

-Oui, j'en suis sûre affirmai-je avant de pouvoir changer d'avis.

-Bien, dit-il.

Puis il garda le silence et je me plongeai dans la contemplation de mes escarpins, n'osant pas sortir, ce maudit bout de métal de ma poche.

Ce sentiment... Il fallait que je le dise maintenant - j'avais étais tellement injuste avec lui.

-Lorenzo ?

Il tourna de nouveau la tête vers moi.

-Vous et moi... On est amis ? demandai-je d'une voix sourde.

Lorenzo ouvrit de grands yeux. Quelque chosee d'étrange passa dans son regard et, pendant un instant, il me parut intensément vivant. Alors, son visage s'éclaira et j'eus l'impression de le voir sourire pour la première fois. Un sourire qui n'avait plus rien de mélancolique.

-Oui, répondit-il, on est amis.

-Alors, tenez : prenez ça et qu'on en parle plus, dis-je en lui rendant la clef de mon appartement d'un geste brusque. Je ne savais pas quoi en faire, j'ai déjà une clef, me justifiai-je, devant sa stupéfaction. Mais par pitié, sonnez avant de vous en servir, et ne débarquez pas à n'importe quelle heure !

-La dernière fois, vous m'avez demandé s'il m'arrivait de ressentir encore quelque chose, vous vous souvenez ? Parfois... je ressens de l'espoir...

Je lui souris à mon tour, certaine que j'avais pris la bonne décision. Parce que pour gagner une guerre, le premier pas consiste à bien choisir ses alliés.

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-Est-ce que tu as la moindre idée à quel point je me suis inquiété ? lâcha-t-il soudain.

-Quoi ? demandai-je, abassourdie.

Ce n'étais pas vraiment la réplique à laquelle je m'attendais.

-Aller là-bas toute seule, contre l'avis de tes supérieurs, et sans émetteur alors que j'avais pour ordre de faire abattre toute peronne non autorisée franchissant la barrière de sécurité... Et tu le savais !!

-Mais on venait de m'apprendre que Justin... plaidai-je.

Est-ce qu'il était au courant pour Justin ? Je le dévisageeai, essayant de discernet une quelconque réaction, mais son masque de colère ne frémit pas.

-Tu ne penses jamais qu'à toi ! rugit-il en envoyant mes boîtes de thé par terre d'un revers de la main. On te dit que nous venons de subir une attaque, que Justin a été enlevé, et au lieu de me prévenir, tu te précipites là où tu as toutes les chances de te faire tuer !

Ce fut alors que je réalisai : je n'avais même pas pensé à avertir Gaspard de la disparition de notre supérieur. Plus délibérément mis en position de me blesser en allant sur la zone qu'il était en train de nettoyer sans l'en informer. Je me souvins des termes de mon contrat : tuer ou blesser un autre agent même accidentelement conduit au renvoi, voire à des sanctions. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ?

-Oh, je suis désolée. J'avais oublié : c'était toi qui dirigeais les spécialistes et tu aurais été responsable de tout ce qui aurait pu m'arriver là-bas. Je comprends que tu m'en veuilles : tu aurais pu te faire renvoyer, dis-je, soulagée d'avoir une explication à ce regard.

Il s'approcha de moi et se baissa jusqu'au niveau de mon visage. Il avait toujours l'air aussi en colère.

-Tu veux une baffe ou quoi ? demanda-t-il.

Je me recroquevillai sur ma chaise, rentrant instinctivement la tête dans mes épaules. Je voulus dire quelque chose, mais ne sachant pas quoi, j'ouvris la bouche et la refermai, prise au dépourvu.

-Tu aurais pu te faire enlever. Tu es allée dans une zone dans laquelle les corbusards les plus enragés étaient en train de se massacrerr... Je t'ai vue sur la carte, et j'ai ordonné ton exécution ; j'ai failli te faire éliminer. Et toi, tu penses que je suis en colère parce que j'aurais pu me faire virer ? (Il émit une sorte de rire nerveux et me prit par les épaules.) C'est quoi ton problème, nom d'un chien : tu cherches à me faire péter les plombs, c'est ça ? demanda-t-il en me secouant.

-Je... je ne comprends pas, réussis-je à balbutier.

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Nous sommes tous perdus, Saralynn. Le jour où la peur cesse de nous étreindre, nous n'avons plus rien d'humain. Mais elle est là, chaque matin au réveil et chaque soir au moment de s'endormir, n'est-ce pas ?

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<< La cérémonie fut longue. Je devinai plus plus que je n'entendis le bruit du sang qui coulait et des os qui craquaient. Les cris s'étaient tus depuis longtemps, noyé dans un horrible gargouillis qui me laissa l'image d'une gorge entaillée devant les yeux. Les loups salivaient, et je sentis le goût du sang sur ma langue quand ils mangèrent à leur tour. >>

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