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Extrait ajouté par djemilath 2016-11-08T05:34:27+01:00

Chapitre 2:

« En ouvrant la porte de leur chambre sans frapper, je dois marquer un temps d’arrêt, tant l’image éblouissante qui s’offre à moi me paraît irréelle. Surtout d’un homme tel que lui incarnant la férocité de ceux qui n’ont aucune émotion.

Sous la lampe d’appoint du chevet, Matt Garrett fredonne du Coldplay à sa femme, son visage dans la main ouverte de cette dernière, joue contre paume, comme s’il voulait s’y lover ou s’il y cherchait son propre point de fusion.

Et ces paroles incroyables dans sa bouche :

« When you try your best, but you don’t succeed

When you get what you want, but not what you need

When you lose something you can’t replace

When you love someone, but it goes to waste

Could it be worse ?

I will try to fix you… fix you…fix you… »2

Tout ça pour Elle. Ce petit bout de femme endormie sous les draps bleus, à la chevelure salement emmêlée débordant de son pansement sur l’oreiller. À présent leur complicité me fait douter. Peut-être ont-ils une chance en définitive. Je ne pensais pas que mon frère pouvait changer. Convaincu jusqu’ici que partager sa vie avec une femme imposait trop de compromis pour lui.

Encore plus étonnant, j’observe le voile brillant remplir ses yeux avant qu’il s’aperçoive qu’il n’est plus seul et se redresse pour me regarder, hébété et gêné, mais l’espace d’un instant fugace, j’y ai vu tout ce qu’il veut cacher.

La peur.

Le remords.

Le soulagement.

Et ce qui pourrait passer pour de la reconnaissance si on ne le connaissait pas et qu’on ne l’en savait pas incapable. C’est de l’amour, putain ! Tellement d’amour que je dois me racler la gorge, mal à l’aise.

– Hum… Tu tentes de remporter le concours du meilleur mari ?

Son visage est déjà redevenu impassible, parfaitement lisse, alors qu’avec tout ce qu’il lui arrive, il doit avoir les idées en vrac. C’est la force de mon frère de tout masquer aussi facilement. Je contemple de nouveau Alex endormie. Je ne sais pas trop ce qu’il lui a trouvé, mais cette jolie brunette aux yeux océan est la seule personne capable d’animer ce visage quand tout va mal.

Comme il ne dit rien, je fais la conversation :

– En général, les mecs comme nous ne sont pas ce que l’on considère comme des maris parfaits, mais tu t’es vu, là ? Bordel, tu lui chantes une ballade en lui tenant la main. Je me sens mal, mon pote. »

Extrait de: Jana Rouze. « Effet de vague, chapitre 2 de la saison 3. » iBooks.

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Extrait ajouté par AdjiTentatrice 2017-06-13T06:23:47+02:00

Trop tard.

Je suis arrivé trop tard pour la sauver et ça me tue. Je suis son mari. Celui qui doit la mettre à l’abri. Je suis nul comme mari. Je voudrais repousser les pierres, remonter le temps, sauf que j’ai encore la sensation d’avoir reçu un coup dans le ventre en la découvrant étendue à même le sol. Aussi livide que si on lui avait retiré tout son sang. Tout est remonté à la surface, putain. J’étais terrifié et tremblant comme s’il approchait à nouveau derrière moi.

Je l’ai cru morte.

Rien sur cette Terre ne pourra faire disparaître cette image. La plupart du temps, j’arrive à repousser les souvenirs au fin fond de mon esprit, mais cette image-là, je sais que je n’y parviendrai pas. C’était bizarre. D’un coup, je n’entendais plus sa voix dans ma tête. Les mots étaient les siens mais c’est ma voix intérieure que j’entendais. Pas la sienne. J’aurais donné n’importe quoi pour l’entendre à nouveau me parler et la colère s’y rajoute. Pure et violente, l’envie de tuer se répand dans mon corps et élimine tout ce qui me reste d’humanité, d’éducation bourgeoise ou de souffrance. Peu importe ce que veulent faire Kabbani ou le FBI, l’autre enfoiré avait déjà échappé aux hommes de Luba à mon arrivée mais je jure que je vais le retrouver avant eux. Dussé-je fouiller la Terre entière, centimètre par centimètre, le restant de mes jours. Et je filmerai sa mort pour me la repasser en boucle.

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Extrait ajouté par Marlene2303 2017-04-08T12:46:46+02:00

Sa confession est énorme venant d’un homme aussi fier et prudent que lui. Car c’est la preuve qu’il peut plier pour moi, et surtout, qu’il m’autorise à l’aimer. Matt Garrett ne sera jamais un homme ordinaire. En me livrant son enfance, je l’entrevois mieux à présent. Il n’ aucune pitié pour lui-même, aucun misérabilisme, et je dois tout faire pour garder mon regard sur lui à hauteur du sien, sinon il est clair qu’il me fermera sa porte.

Sauf qu’à présent son univers est mon univers.

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Extrait ajouté par djemilath 2017-01-28T14:41:52+01:00

Chapitre 4:

« – Quand j’étais petite, je voulais ressembler à ma mère, rebondit-elle tout de suite, créant la surprise de l’auditoire et la mienne. Euh… parce que je croyais qu’elle était la plus belle des femmes. Je passais des heures à essayer ses vêtements et à me maquiller comme elle, mais notre ressemblance ne m’apparaissait toujours pas.

Trois paires d’yeux ébahis clignotent en même temps et je dois retenir un ricanement, tant la beauté d’Alex est sauvage quand celle de sa mère est de mon avis trop frigide, mais puisque Victor y a trouvé son compte, je dois me tromper. S’il savait de quoi sa petite fille chérie est capable dans un lit…

– Puis quand j’ai découvert Joanna sur le seuil de sa maison, ajoute Alex avec doigté, j’ai tout de suite su que je souhaitais sa force et sa façon de se comporter avec les hommes… pardon Clive, s’interrompt-elle d’un coup plus gênée.

Je sais ce qu’elle tente. Elle leur dit qu’elle a besoin des deux. Ensemble.

– De rien ma puce, déclare-celui-ci conscient comme moi de la manœuvre, crois-tu que je ne vois pas la rapidité avec laquelle les hommes répondent aux besoins de ta grand-mère Je ne suis pas jaloux parce que je sais que je suis le seul qu’elle regarde, me décoche-t-il avec un clin d’œil complice.

Mes épaules se détendent à peine.

– Oui je voulais être aussi ensorcelante que Nonna, confesse Alex en rougissant sous son bandage, mais là non plus ce n’est pas moi. Nous sommes toutes les trois différentes. Ses yeux brillants se tournent vers moi pour conclure :

– Et depuis que je suis mariée, j’ai cessé de vouloir ressembler à quelqu’un, déclare-t-elle émue comme si elle allait pleurer.

Surpris, j’accroche son regard. Nous venons de franchir un cap là.

C’est nouveau, et inattendu. C’est comme si elle me disait, haut et clair devant ceux que cela inquiétait, qu’elle sait ce qu’elle représente pour moi sans m’obliger à le lui dire et la secousse me semble tellurique.

– Je ne te voudrais pas autrement, lui murmuré-je, la bouche soudain sèche.

Après tout ce que nous venons de traverser, mais aussi pour la suite, j’aime l’idée que nous soyons serrés l’un contre l’autre dans les moments légers comme dans les moments sombres, avec nos forces et nos faiblesses. C’est évident aujourd’hui, quel que soit l’écueil nous reformerons « La Vague », au singulier, et pour la première fois, je me sens bien dans ma peau.

Comment la vie a-t-elle pu m’accorder une seconde chance ?

« J’étais mort avant de la rencontrer, incapable de fonctionner normalement. J’avais testé toutes sortes de tactiques pour faire naître un peu d’émotion en moi mais je m’étais toujours abstenu de les chercher ailleurs que dans le sexe.

J’étais mort, désorienté et tremblant, quand Adelphe m’a annoncé qu’Alex n’était plus là. Je lui tenais la main et elle ne me sentait plus, ne bougeait plus, ne m’entendait plus. Il n’y avait aucun contact possible avec elle.

Plus jamais putain !

Tous les mécanismes de défense que j’avais élaborés au fil des années pour faire face aux souvenirs rompaient, comme si une digue avait été dynamitée et toutes les émotions jaillissaient soudain hors de moi. Et ça, c’est juste pas possible. Putain ! Je prends une profonde respiration, la soulève et la repositionne sur mes genoux, laissant mes doigts faire des empreintes sur sa peau.

Reste positif, Garrett. Tout n’est pas perdu.

Dieu pardonne. Moi non ! »

Extrait de: Jana Rouze. « Effet de vague, chapitre 4 de la saison 3. » iBooks.

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Extrait ajouté par djemilath 2016-10-01T14:22:22+02:00

« MATT

Dieu pardonne. Moi pas !

Ne me l’enlève pas, Judas. Si au moins tu existes, putain !

J’entre dans l’enceinte du Mount Sinaï Hospital comme on entre dans l’arène. Toutes sirènes hurlantes. C’est de la torture. Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression de faire une attaque. Je ne sais pas pourquoi je pense à mon père.

Lorsque j’étais enfant, je finissais par rentrer à la maison dans une sorte de transe due à la colle que je sniffais en pensant qu’il allait me battre à mon retour, je n’avais pas d’autre choix. Pour une raison ou pour une autre, j’avais forcément fait quelque chose de mal. J’avançais vers l’échafaud de la même façon, groggy, drogué, et la colle m’aidait à endormir la douleur de la raclée ou les bains d’eau salée qu’il m’obligeait à prendre après pour prolonger la brûlure.

Depuis LaGuardia Airport, l’ambulance du FDNY dégotée par Verdi n’a mis que la moitié du temps habituel pour rejoindre Manhattan, mais je suis un peu sonné. C’est trop long. Chaque minute perdue s’écoule dans le vent. Chaque seconde sans soin me l’enlève et je ne peux pas vivre sans elle, putain !

C’est ensemble que nous sommes assez forts[…] »

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Extrait ajouté par loona10 2018-07-25T12:10:21+02:00

– Vous deux devant, si je surprends vos yeux dans le miroir, c’est la dernière chose que vous verrez, lance Matt à Louis et à Mila pendant que je retire ma culotte et que je la lui tends en me maudissant de la sentir déjà mouillée.

– Voilà, que veux-tu en faire ?

Au lieu de me répondre, Matt arrache d’un geste sec la pochette de son smoking et la jette par terre. Puis il respire à fond la dentelle rouge coincée entre ses deux grandes paumes en la portant à son nez, comme s’il cherchait à s’enivrer avec, et j’en ai des convulsions. Ensuite, il la glisse à la place de telle façon qu’on ne peut ignorer de quoi il s’agit. Je vais mourir. J’ai le cul en plein courant d’air à cause du tulle et il a ma culotte humide et chaude exposée sur la poitrine.

– Parfait. Maintenant, on peut y aller !

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Extrait ajouté par Anastasia74 2017-07-18T23:20:13+02:00

-J’ai envie de toi, dis-je en luttant pour faire sortir les mots car je suis trop excitée. Toi. Le Nawashi. Je ne te connais pas encore…

[…]

-Et moi, tu ne sais pas à quel point j’ai envie de toi, ici, dans cette cage. Je veux cette chatte veloutée et mouillée à moi. Ces seins bien remplis à moi. Ce cul chaud et serré à moi. Ma joueuse, à moi, répète-t-il avec force.

Sa voix à une force unique mais j’entends la chaleur dans ces mots crus, érotiques et tendres à la fois. J’ai tellement hâte.

–A toi, je souffle, impatiente de le découvrir.

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Extrait ajouté par romaneee02 2021-06-19T20:29:06+02:00

S’il faut de la force pour bâtir son bonheur, Alexiane avait besoin d’un Guerrier, et ce gosse avait besoin d’une femme forte et honnête qui l’aide à affronter son père et le réconcilie avec les femmes.

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Extrait ajouté par Significantly 2019-05-08T15:51:23+02:00

Quand on prend le risque daller quelqu'un, on prend aussi celui de perdre ce quelqu'un, et je m'en suis toujours gardé. Parce que j'ai déjà suffisamment perdu comme ça.

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Extrait ajouté par loona10 2018-07-25T12:08:00+02:00

– Je suis chef de service dans cet hôpital, mademoiselle. Je dois pouvoir entrer dans cette chambre pour voir ma patiente, lui répond celle d’un homme excédé.

– Alors laissez-moi vous fouiller d’abord, riposte l’Ukrainienne.

– Mais bordel ! Je viens refaire son pansement, j’ai besoin de ce matériel ! Rendez-le-moi !

– Votre matériel, comme vous dites, fait partie des dispositifs prohibés de sixième catégorie. C’est non !

En deux pas, je suis à la porte.

– Mila, c’est bon, je connais cet homme. Entrez, docteur Cushing. Nous avons eu de la visite et Alex vient à peine de s’endormir.

Le médecin me jette un œil agacé.

– Eh bien nous allons devoir la réveiller ! déclare-t-il d’un ton aigre en arrachant sa boîte d’instruments des mains de la Slave. Je ne vais pas attendre que votre cerbère en gilet pare-balles tente de me déshabiller dans le couloir. J’ai d’autres patients à voir, figurez-vous !

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