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Le Monarque des ombres



Description ajoutée par Mud-Kelly 2018-09-04T20:24:27+02:00

Résumé

Un jeune homme pur et courageux, mort au combat pour une cause mauvaise (la lutte du franquisme contre la République espagnole), peut-il devenir, quoique s'en défende l'auteur, le héros du livre qu'il doit écrire ? Manuel Mena a dix-neuf ans quand il est mortellement atteint, en 1938, en pleine bataille, sur les rives de l'Ebre. Le vaillant sous-lieutenant, par son sacrifice, fera désormais figure de martyr au sein de la famille maternelle de Cercas et dans le village d'Estrémadure où il a grandi. La mémoire familiale honore et transmet son souvenir alors que surviennent des temps plus démocratiques, où la gloire et la honte changent de camp. Demeure cette parenté profondément encombrante, dans la conscience de l'écrivain : ce tout jeune aïeul phalangiste dont la fin est digne de celle d'Achille, chantée par Homère - mais Achille dans l'Odyssée se lamentera de n'être plus que le "monarque des ombres" et enviera Ulysse d'avoir sagement regagné ses pénates. Que fut vraiment la vie de Manuel Mena, quelles furent ses convictions, ses illusions, comment en rendre compte, retrouver des témoins, interroger ce destin et cette époque en toute probité, les raconter sans franchir la frontière qui sépare la vérité de la fiction ? L'immense écrivain qu'est Javier Cercas affronte ici ses propres résistances pour mettre au jour l'existence du héros fourvoyé, cet ange maudit et souverain dont il n'a cessé, dans toute son oeuvre, de défier la présence.

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Classement en biblio - 11 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par dreamygirl 2023-07-05T14:10:39+02:00

Pourtant, il y a quelques années, ce vieux rejet fut remis en question. Ma jeunesse n’était plus qu’un lointain souvenir, j’avais une femme et un fils ; ma famille ne traversait pas une période facile : mon père était décédé au terme d’une longue maladie et ma mère essayait tant bien que mal de surmon- ter cette passe douloureuse que suppose le veuvage après cinq décennies de mariage. La mort de mon père avait renforcé la propension naturelle de ma mère à un fatalisme théâtral, résigné et alarmiste (“Mon fils, avait-elle l’habitude de dire, pourvu que Dieu ne nous accable pas de tous les malheurs que nous sommes capables d’endurer”), et un matin, elle fut renversée par une voiture alors qu’elle traversait au passage piéton ; un accident sans gravité, mais ma mère en conçut une grande frayeur et se vit, en outre, tenue de rester plusieurs semaines durant dans un fauteuil, le corps couvert d’ecchymoses. Mes sœurs et moi l’encouragions à sortir de chez elle, nous l’emmenions au restaurant, nous allions avec elle à la messe. Je me rappelle la première fois que je l’ai accompagnée à l’église. Nous avions parcouru au ralenti les cent mètres qui séparent sa maison de l’église Sant Salvador et, comme on s’apprêtait à emprunter le passage piéton qui mène à la porte de l’édifice, elle me pressa le bras.

— Mon fils, me chuchota-t-elle, bienheureux ceux qui croient aux passages piétons, car ils verront Dieu. Moi, j’ai bien failli le voir.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Henri-1 2021-05-23T14:17:00+02:00
Bronze

Il y a des années, j'avais vraiment apprécié "les soldats de Salamine" premier livre de cet auteur. Celui ci a été présenté comme une sorte de roman héritier du premier opus qui valu à l'auteur sa renommée. Entre temps Cercas a écrit quelques autres livres solides comme "Anatomie d'un instant). Je me suis lancé dans cette lecture avec enthousiasme, mais être assez vite déçu. Autant par le contenu que par la forme contenu que pour la forme: Le monarque des ombres raconte l'histoire du grand-oncle de l'auteur, Manuel Mena, qui fit partie de l'armée insurrectionnelle pendant la guerre civile. Il mourut en 1938 et sa famille commença à se souvenir de lui comme d'un héros. Javier Cercas en profite pour revisiter et analyser sa propre histoire familiale et celle de ce personnage, nous replaçant dans le contexte de la guerre civile elle-même. L'histoire critique, est vue du côté franquiste, avec un ton plus ou moins objectif sur les événements :

La phalange était un "l''idéalisme romantique et anti-libéral, le radicalisme de la jeunesse, le vitalisme irrationnel et l'enthousiasme pour les dirigeants charismatiques et les puissants pouvoirs de cette idéologie à la mode en Europe". Pour moi ça passe très mal . Javier Cercas mêle données biographiques et événements réels à la fiction, et cela, qui a plu au lecteurs, me semble ici factice et donne le sentiment que lorsque l'auteur est dans une impasse, un évènement présent lui redonne la clé pour continuer à écrire son histoire. Le roman parle plus du roman lui même que de l'histoire qu'il raconte (méta littérature pourquoi pas? Mais il parle encore plus de l'auteur lui même. Et ce n'est pas bien intéressant : egolittérature? Dont il passe un bon moment à nous dire qu'il ne voulait pas l'écrire...Passons au style. . Il y a énormément de répétitions qui rendent la lecture du texte fastidieuse. De plus cette histoire qui raconte l'un des moments les plus importants, sanglants et durs de l'histoire récente de l'Espagne ne transmets aucune émotion. Il n'y a ni colère, ni peur, même l'auteur semble avoir du mal à s'y intéresser (et n'arrête pas de le signifier). Je ne sais pas s'il s'agit de l'œuvre ou de ce que j'en est ressenti mais je n'est pas trouvé ça intéressant et je m'y suis passablement ennuyé. Il a un quand même une certaine envie de faire du best-seller qui rend le rythme fluide (malgré les répétitions). Je pense que les réflexions que l'auteur propose dans le livre ne sont pas intéressantes et donnent matière à réflexion, même si l'ensemble est boiteux. Il y a quelques scènes réussies. Mon impression est que l'auteur avait de bonnes idées décousues qu'il a essayé de colmater dans un ciment qui n'a pas pris.

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Commentaire ajouté par Chevalerie 2019-03-30T05:49:23+01:00
Pas apprécié

Une mise en abîme de l'auteur qui écrit ce livre sur le fait qu'il doit ou non écrire ce livre...........et sur son enquête pour écrire ou non ce livre........

Ma famille est originaire d'Extrémadure, j'étais très interessé par le sujet....qui n'est pas traité......

J'ai abandonné au bout de 150 pages....

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Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2019-02-05T19:11:55+01:00
Lu aussi

Cercas revient à la guerre d'Espagne pour une enquête plus personnelle en relation avec son passé familial : qui était Manuel Mena, adulé par sa mère, mais honni par le reste de la famille ? Un phalangiste, oui, mais quoi d'autre ? A travers ce destin dramatique oublié, Cercas réfléchit sur l'Histoire à différentes échelles, à travers le passé de son village natal, mais aussi le rôle de l'écrivain.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/02/devais-je-prendre-en-charge-le-passe.html

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Commentaire ajouté par fabricegrossi 2018-12-08T09:16:35+01:00
Argent

Javier Cercas écrit les traces que laissent le roman familial ou national dans les discours qui se transmettent, se cachent ou ne se disent pas, dans l'esprit des vivants. Derrière ces traces, il cherche à pénétrer une vérité qui le révèle à lui-même, car l'enquête sur le passé, l'aide à se penser lui-même.

Qu'est-ce qu'un héros ? Quel rôle jouent le souvenir et son récit ? Quel est mon héritage familial ? et bien d'autres questionnements.

J'ai cependant décroché lors des pages reconstitutives des batailles, par fainéantise intellectuelle peut-être, n'arrivant pas à garder le lien avec le récit à propos de Manuel Mena (Le monarque des ombres).

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Commentaire ajouté par Biquet 2018-02-02T12:49:41+01:00
Lu aussi

Habla el autor de un tío abuelo Manuel Mena. Es el tío que mimaba a la madre del escritor cuando ella era niña. Este chaval al tener dieciocho años murió en la batalla del Ebro durante la guerra civil española. Se alistó de voluntario al lado de las tropas sublevadas de Franco. Este tío era falangista y franquista lo que primero abochornaba el autor. Al instar del autor nació en Ibahernando al sur de Trujillo provincia de Cáceres, comunidad de Extremadura.

"Soldados de Salamina" parecía ser un libro a favor de los republicanos, ¿"Monarca de las sombras" a favor del otro lado? Creo que no. Esta hipótesis la discartó muy rapidamente. Utilisando su familia como testigos para desarrollar su guión le prohibe hacer algo deliberamente a favor y esto a sangre frío. ¿Pura ficción o histórico? Es otra pregunta pero es la pregunta más fácil de contestar. Por supesto es la historia histórica. Hay demasiados acontecimientos y hechos que se pueden comprobar. Alude al parador de Trujillo en un convento; nos alojamos allí durante un viaje a Estremadura. Conocido por ser comprometido a la izquierda el autor propone su opinión: sus antepasados se equivocaron de bando. Por eso se puede pensar que sea un libro de arrepentimiento al nombre de su familia y del papel que ella desempeñó en la aldea de Ibahernando durante la guerra civil. Quizá sea esto porque dijo a menudo que al principio era reticente pero algunos miembros de su familia le alentaron en hacerlo. ¿Libro para su madre que tan vanaglorió a su tío preferido? Es posible y sería una manera de decirle cosas que no se atreve a narrarle de viva voz.

Es sobre todo una biografía que el autor escribe con su meticulosidad habitual, cueste que cueste.

Como en algunos de sus otros libros, el autor también desempeñará un papel en este libro. Es una costumbre con este autor. También como de costumbre, como en "Soldados de Salamina" y en "El Impostor", analisa con detailles todas las hipótesises en todas sus ramas. Lo que a veces vuelve el texto difícil de entender.

El tono es a veces tan extraño cuando habla de sí mismo. Hasta el punto que a veces hable de sí mismo a la tercera persona. Déjé de encontrar esta tipo de forma de estilo desde la "Guerra des las Galias" de Julio César que traducí del latín hace mucho tiempo. Quizá uno pudiera preguntarse si era Cercas solo que escribió este libro o si se hizo ayudar por un amigo.

Lo siento que en el libro hay copías escaneadas de un informe oficial. Estas ojas resultaron difícil de leer. Al revés habría ser más útil de tener un árbol genealógico de las familias Cercas y Mera, apellido de soltera de su madre. También mapas para las batallas de Teruel, de Bielsa, del Ebro hubieran sido útiles.

Intuyo que a veces manifiesta ingreimiento e intelectualismo cuando trata de simbolizar la personalidad de Manolo Mera. Alude a Annah Arendt y refiere a menudo al teniente Drogo el héroe del "El desierto de los tártaros" una novela del italiano Dino Buzzati. El teniente esperaba la última batalla que le hiciera famoso pero esta tardó mucho en venir. También reproduce una parte del canto XI de la Odisea de Homero. Es cuando Ulises está visitando Aquiles en la mansión de los muertos. Entonces le decía Ulises que debe ser como un príncipe en el reino de las sombras y no debe de lamentar la existencia perdida. Aquiles le contestó que preferiría vivir campesino aún pobre, siervo de un siervo. Con esta cita resumía la actitud del chaval desencantado después de un año en la guerra y encontró un título al libro.

Decir la verdad sobre un miembro de su familia y no ofencer alguien que pertenece a esta familia no es una tarea fácil. Pero como de costumbre Cercas consiguió este papel de funámbulo.

No es el mejor Cercas pero estoy seguro que fue el libro que le costó más de escribir.

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Date de sortie

Le Monarque des ombres

  • France : 2018-08-29 (Français)

Activité récente

Phael le place en liste or
2019-03-21T17:38:00+01:00

Titres alternatifs

  • El Monarca de las sombras - Français

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 11
Commentaires 5
extraits 3
Evaluations 6
Note globale 6.17 / 10

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