Christian: Pourquoi tu n'essayerais pas de la rendre jalouse pour qu'elle s'intéresse enfin à toi?

Cédric: Et comment tu veux qu'elle s'intéresse à moi banane! Elle ne me regarde même pas! Elle me considère comme un copain parmi les autres.

Christian: Si elle te voit avec une autre fille, tu peux être certain qu'elle va piquer une crise de jalousie. Toutes les femmes sont comme ça.

Blood: Tâche de nous oublier vite et profite donc de ta vie avec les vivants.

Sois heureux Will et n'oublie jamais de prier pour le bien-être des autres.

Bien qu'étant coutumier des expéditions souterraines, le parcours me parut interminable. Je parvenais avec peine à franchir certains passages. Et perdit ma barrette qui disparut dans un puit.

Ce qui se passa ensuite est inénarrable.
Il est impossible d'approcher par les mots cette émotion qui me submergea.

Chaque nuit, mon voyage dans le monde des ombres n'est que tourments. Un monstre abominable m'y attend.

Il me guette, me poursuit, me torture, se joue de moi. Aucune arme ne peux l'atteindre.

Alors j'essais de m'enfuir. Mais ma course est inutile, mes jambes deviennent molles, je m'enfonce dans la terre, je ne peux lui échapper.

Jour, nuit, nulle paix pour moi. Seulement de la souffrance.

Kendhil n'avait pas perdu connaissance. Pourtant, ce qu'il éprouvait était plus épouvantable que s'il venait d'émerger d'un gouffre de ténèbres. De cet étourdissement, dont il n'aurait su évaluer la durée, il gardait une sensation atroce, comme si la main d'un spectre de l'Occulte s'était enfoncée dans sa poitrine pour lui arracher le coeur. Il lui en restait la sensation oppressante que sa respiration ne faisait qu'alimenter un immense vide intérieur.
Il se redressa, suffoquant, les yeux écarquillés, une main crispée sur sa tunique violette de soldat de la garde de Khorfeu. Que s'était-il passé ? Avait-il réellement été victime d'un de ces êtres de l'Entre-deux-mondes qui, à la faveur de certains événements, pouvaient surgir dans l'Ici, et voler un peu de cette énergie de vie dont ils étaient si cruellement privés ? Un souvenir s'imposa à l'esprit du jeune elfe : une silhouette penchée sur lui, celle d'un individu enveloppé dans un manteau brun, encapuchonné, sans visage.
Puis celle d'une main, doigts écartés, s'approchant de sa gorge alors qu'il gisait dans ce fourré, paralysé par une douleur atroce dans la jambe gauche. Kendhil entendait encore dans sa tête la supplique qu'il avait alors articulée : «Non, pas ça ! S'il vous plaît. Ne me volez pas la perle...»
Il porta vivement la main à son cou, glissa ses doigts sous son plastron de fer, chercha sur sa nuque la chaîne d'argent... Elle n'y était plus ! Le voleur avait emporté la perle bleutée contenant une parcelle d'âme de Mézandion. Ce Magicien, maudit par son ordre, avait élevé Kendhil dans les premiers âges de l'enfance, l'avait ensuite confié aux elfes Sentinelles d'Oriadith puis, bien des années après sa mort, il lui avait laissé ce talisman grâce auquel il pouvait l'aider depuis l'au-delà. C'était un bijou sans grande valeur marchande, mais pour Kendhil une perte considérable, puisqu'il lui permettait de recevoir de Mézandion des avertissements et des conseils, outre quelques dons de magie, dont celui de guérison.
Le jeune Sentinelle leva les yeux et vit au travers du feuillage des bouleaux, que le ciel était encore plus noir et tourmenté qu'avant sa chute de cheval. Une pluie battante dégringolait sur lui, s'insinuant sous ses vêtements, achevant de lui glacer le corps et l'âme.

(Totor et Méduse discutant pendant qu'Hermès dort)

Totor : Le tralala? C'est rigolo comme nom!

Méduse : Non Totor... Les Talarias! C'est comme ça qu'on appelle les sandales d'Hermès!
C'est grâce à leurs ailes qu'il arrive à courir aussi vite... Mais aussi qu'il peut franchir des mers, des rivières, des flaques... Tout ça quoi!

Totor : Moi, je connais juste une histoire sur ces sandales...

(Totor tape dans ces mains)

Totor : Elles sont plutôt trouillardes!

(Hermès se réveillant en sursaut avec ses sandales s'agitant dans tous les sens)

(Triton regardant la mer)

Triton : Oh des inconscients!!
(Souffle dans la sa corne)
A gauche!! Y a un rocher!! Passez à gauche!
(Souffle dans la sa corne)
Le rocher! Attention au rocher!
(Triton essoufflé et le cœur battant)

Ulysse : Ça suffit maintenant Triton! Ok pour que tu guides les navigateurs... Mais que quand ils sont sur l'eau!

Totor : Non mais oh!

(Totor et Ulysse tirant un bateau sur la sable)

Eurysthée : Les mythos, nous approchons du sommet de l'Olympe... A partir de maintenant, vous mettez vos pas dans mes pas ! La zone est terriblement dangereuse!

Ulysse : Là aussi, il y a une Hydre avec tout plein de têtes et des dents partout?
Ne me dites pas que c'est ici qu'habite le gros python qui pue de l'haleine?! On va encore devoir se doucher!

Eurysthée : Si ça pouvait être juste ça... Hélas, c'est bien pire!

(Les mythos arrivant au sommet de la montagne)

GNAAAAAAAAAAAAHHHHH

Eurysthée : Hestia la future déesse du foyer...

Estia : POURQUOI EST CE QUE LE COCHON N'EST PAS SUR LE PAILLASSON? ET LES PATINS? PAS QUE ÇA A FAIRE MOI? DE NETTOYER DERRIERE VOUS!!!

Amazone 1 : On est des amazones pas des mercenaires, Hercule!

Amazone 2 : Personne ne nous dit ce qu'on doit faire!

Hercule : Mais... En échange de quoi est-ce que vous accepteriez de tuer le lion de Nemée pour moi?

Amazones (en choeur) : Un lion?

Hercule : Un fauve énorme avec des dents et tout ce qui va avec! Il est sur ma liste des 12 travaux , mais tout seul, je n'arriverai jamais à m'en débarasser...
Il refuse de se laisser massacrer.

Amazone 2 : Je crois qu'on a jamais explosé de lion Myrena...

Amazone 1 : Dragon, Ogre, Géant, oui ... Mais un lion pas encore. C'est d'accord!

Hercule : Il se tapit juste derrière ces fourrés.

Amazone 2 : Au fait la fourrure est pour nous.

(Les amazones observant le lion)

Amazone 2 : C'est ça un lion?

Hercule : Ouaip! Vous avez vu ces yeux injectés de sang? Et ces dents, il en a plein!

(Les amazones partant en courant et commençant à maquiller le lion)

Amazone 2 : Il est trop beau, le gros chat chat! C'est poupougne, cha!

Amazone 1 : Regarde ces jolis ongles! Trop mignon!

En Europe, il existe depuis 2009 un unique cahier des charges pour l'agriculture biologique, commun à tous les pays de l'Union. Un produit bio importé d'Espagne ou d'Italie est donc aussi bio qu'un produit bio français.

"J'avais soif de livres, de nouvelles façons de voir et de concevoir. L'important n'était pas de croire ou de ne pas croire à mes lectures, mais de ressentir du neuf, d'être affecté par quelque chose qui transformât l'aspect du monde."

"Je le devine, je vous irrite. Vous haïssez la logorrhée des vieillards. Il y a une mythologie de l'artiste qui en fait un ange météoritique ou un prodige. L'art, c'est la grâce, l'incandescence du génie, surtout pas un soliloque de vieille carne."

"Point d'amour sans un peu d'innocence."

"Ah ? : Marque l'étonnement, exige une explication ou signifie l'incrédulité.
Exemple : "C'est Corneille, vous savez, qui a écrit les pièces de Molière !"
Réponse : Ah ?"

"Les célibataires prennent le mariage plus au sérieux que les gens mariés."

"Peu à peu, la lumière s'est faite en moi sur le défaut le plus répandu de notre type de formation et d'éducation : personne n'apprend, personne n'aspire, personne n'enseigne - à supporter la solitude."

"Ah ! oui, Claire.
Claire vous emmerde ! Claire est là, plus claire que jamais. Lumineuse !"

"Le compagnon inséparable du génie et de la gloire, c'est le malheur."

"Ce jeune homme est jeune au point de donner comme histoires amicales et amusantes tout ce qu’un homme fait, dompteur de femmes, tient à cœur de garder jalousement pour lui."

"Et la vie exacte serait dans ces jardins
Tendre. On y soignerait l'oseille, la rhubarbe
Et des traductions de poètes latins
En dépliant le chaste éventail de sa barbe."

« Mais pourquoi mépriser le sommeil ? Je ne comprends pas.
- Je vais vous dire pourquoi : parce que le dormeur est démuni, impuissant. Le sommeil met les plus puissants à la merci des plus faibles. »

"Il faut longtemps pour que resurgisse à la lumière ce qui a été effacé."

"Ce qui nous attire dans l'enfance (la nôtre car les enfants que nous côtoyons ne nous paraissent pas aussi précieux) vient aussi de là: c'était le temps où, le plus souvent silencieux, nous ressentions, observions sans l'écran du savoir et des mots, où tous nos sens étaient en éveil, où nous étions sensuels et visionnaires, où nous inventions le monde."

"Cocorico. Il y a bien des gallinacés. Mais si l'on me demande sur la conscience et l'honneur lesquels je préfère, alors je réponds sans embarras ni détours: les poulets rôtis."

"Une main sans pitié broie ce qui est le plus digne de notre orgueil. Rien n'échappe. Nous menons, contre l'Eternité, une lutte dérisoire parce qu'elle prétend vaincre les éléments alors que c'est l'homme qui écrase tout, de son poids, de sa sauvagerie, de sa bêtise et que c'est de lui qu'il faut se méfier d'abord."

"Il faut, pour être heureux, s'être défait des préjugés, être vertueux, se bien porter, avoir des goûts et des passions, être susceptible d'illusions, car nous devons la plupart de nos plaisirs à l'illusion, et malheureux est celui qui la perd."