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Et mon lit odieux, dans la demeure misérable, sait les longues veilles que je passe, pleurant mon malheureux père qu'Arès n'a point reçu, comme un hôte sanglant, dans une terre barbare, mais dont ma mère et son compagnon de lit, Égisthe, ont fendu la tête avec une hache sanglante, comme les bûcherons font d'un chêne. Et nul autre que moi ne te plaint, ô père, frappé de cette mort indigne et misérable ! Mais je ne cesserai point de gémir et de pousser d'amères lamentations, tant que je verrai les clartés étincelantes des astres, tant que je verrai le jour ; et, telle que le rossignol privé de ses petits, devant les portes des demeures paternelles je répandrai mes cris aigus en face de tous. Ô demeure d'Aidès et de Perséphone, Hermès souterrain et puissante imprécation, et vous, Erinnyes, filles inexorables des dieux, venez, secourez-moi, vengez le meurtre de notre père et envoyez-moi mon frère ; car, seule, je n'ai point la force de supporter le fardeau du deuil qui m'oppresse.
Afficher en entier"C'est de toi que je tiens ma joie, je n'ai point de droits sur elle".
Afficher en entier"Maintenant je t'ai, tu m'es apparu comme une vision plus chère que tout et que le malheur même ne saurait me faire oublier".
Afficher en entier"Le malheur oblige à être méchant".
Afficher en entier"Ce que je crains, c'est que tu me prives de la joie où ton visage me plonge et me forces à y renoncer".
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