- Tu veux aller dîner à l'extérieur ?
Brenna dissimula un sourire ; elle savait que Judd lui avait posé cette question juste parce qu'il essayait de la soutenir comme un bon ami. En vérité, il détestait manger au restaurant. Si l'on écartait le fait qu'il était un maître dans l'art du déguisement, il passait tout le dîner crispé, à l'affût de la moindre menace.
- Non, répondit-elle. On pourrait rester et regarder un film. Je dois avoir quelques pizzas congelées à mettre au four, et faire une salade ne prendra pas longtemps.
Il eut un sourire bref, silencieux, merveilleux.
- Qu'est-ce que tu veux qu'on regarde ?
Elle fut blessée du fait qu'il ne lui cache rien, alors qu'on lui avait appris à ne faire confiance à personne.

Alec s'endormit sitôt que Seregil eut fini de parler. Pour sa part, Seregil resta éveillé quelques instants encore, songeant à toutes les fois où ils avaient se perdre l'un l'autre. Mais le parfum et la chaleur dégagée par Alec balayèrent ces obscures pensées.
- Pour toujours, talí, promit Seregil dans un souffle. Jamais personne d'autre que toi.

- Ca sent les pancakes, dit Al alors qu'il reposait d'un geste désinvolte le chapeau de Pierce sur la tête de la sorcière. L'avorton t'a préparé le petit-déjeuner ? reprit-il, se penchant au-dessus du fourneau. L'œsophage est le chemin le plus rapide vers l'entrejambe d'une femme, pas vrai ?
Il lorgnait Pierce, qui s'occupait à présent de rincer la cafetière.
- Je serais vraiment curieux de savoir si ça fonctionne. Je pourrais aller lui acheter un gâteau, ou quelque chose comme ça.

Pierce retira sa main de Trent et se recula aussitôt.
- Industries Kalamack, dit-il, le visage décomposé, alors qu'il essuyait sa main sur son pantalon. Je connaissais ton père.
- J'y crois pas, dis-je, me déplaçant de manière à les voir tous les deux.
Al rayonnait.
- C'est fou les rencontres qu'on peut faire dans un ascenseur.

Traduction du précédent extrait (je n'ai pas lu le livre, alors excusez-moi de ne pas pouvoir vous expliquer le contexte... :( Il y a certainement des erreurs dans ma traduction !)

- Maudite soit-elle ! jura-t-il. Elle essaye de sauter ! cria-t-il à m'en faire trembler. Comment va-t-on pouvoir la maîtriser maintenant ?
J'effleurai la ligne, souhaitant qu'elle me prenne, toutes mes pensées tournées vers Ivy. Mais un poing recouvert d'un épais gant blanc vint me cueillir à la tempe, m'arrachant à la poigne de Minias, et je tombai, mes mains s'interposant au dernier moment entre le ciment et moi, m'égratignant les paumes. Le pied de quelqu'un m'atteignit à la trachée, et tout en cherchant à reprendre ma respiration, je roulai jusqu'à la porte latérale de la basilique. Incapable de respirer, je gardai le regard rivé sur cet hideux ciel rouge, sentant le souffle du vent sur mon visage.
- T'aimes ça, gronda Al. Laisse la chasse aux pros, Minias.
Je sentis Minias me saisir, les bras ballants.
- Nom d'un crachat, elle n'est toujours pas KO.
- Alors frappe-la encore, dit Al, et une nouvelle explosion de douleur me fit perdre conscience.

"Richard saw the point of a sword blade sticking out from between the man’s shoulder blades. He spun back toward Richard after throwing the woman out of the opening, ready to attack. It seemed impossible, but the man looked unaffected by the blade that had impaled him through the chest.
It was then, in the weak light from the fire pit off to the side, that Richard got his first good look at the killer.
Three knives were buried up to their brass cross-guards in the man’s chest. Only the handles were showing. Richard saw, too, the broken end of a sword blade jutting out from the center of the man’s chest. The point of that same blade stuck out from the man’s back.
Richard recognized the knife handles. All three were the style carried by the men of the First File.
He looked from those blades that should have killed the big man, up into his face. That was when he realized the true horror of the situation, and the reason for the unbearable stench of death."

Tout épouvanteur se doit de former des apprentis, afin que l'art de lutter contre l'Obscur se perpétue de génération en génération. Une part importante de notre activité consiste à rassembler, accroître et transmettre notre savoir, afin de tirer profit des leçons du passé. Ce que vous allez lire est mon Bestiaire, mon répertoire personnel des êtres de l'Obscur que j'ai pu rencontrer, augmenté des enseignements tirés de mes erreurs. Je n'ai rien dissimulé, et j'espère que mon successeur poursuivra cette tâche.