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– Ce sont mes cookies qui te font gémir de plaisir ?
– Ce sont absolument tes cookies qui me font gémir de plaisir.
Elle se dandina en poussant un soupir exagéré.
– Si j’avais reçu un dollar pour chaque fois qu’un gars m’a dit ça !
– Tu aurais zéro dollar zéro cent.
Afficher en entier– Sérieux ! Qu’est-ce qu’on fait là ?
– Viens, dit-elle, en sortant rapidement de la voiture et en se mettant à courir dans la rue.
Cette fille voulait ma mort – et par mort je voulais dire vie. Parce que, depuis qu’elle était entrée dans ma vie, je me libérais un peu plus chaque jour de mes contraintes.
Afficher en entier– Je parie que tu la baises.
– Ouais, en effet.
C’était le premier mensonge. Alyssa n’était pas une fille facile, et même si elle l’était, elle ne le serait pas avec moi. Elle avait des exigences, et je n’étais pas à la hauteur. Moi aussi, j’avais des exigences pour les relations d’Alyssa, et aucun mec n’était à la hauteur de ces exigences. Elle méritait ce qu’il y avait de mieux au monde, et la plupart des gens de True Falls, Wisconsin, n’avaient que des miettes à offrir.
– Je parie que c’est à cause d’elle que tu as décidé de rompre avec moi.
– Oui, c’est ça.
C’était le deuxième mensonge.
Afficher en entierElle allait à l’église avec joie tandis que je fumais des joints au coin de la rue. Elle croyait en Dieu alors que je dansais avec les démons. Elle avait un avenir alors qu’on aurait dit que j’étais emmuré dans le passé.
Pourtant, nous avions certaines choses qui, quelque part, nous rapprochaient. Sa mère la tolérait à peine, ma mère me détestait. Son père était un abruti, mon père était le diable.
Afficher en entierSon âme était incandescente et il brûlait quiconque se tenait trop près.
Elle s’approcha, sans craindre le destin qui menaçait de les réduire en cendres.
Afficher en entierPeut-être qu’il était une personne qui existait seulement, mais qui ne vivait pas.
Afficher en entierÀ la fin du morceau, je me levai et saluai. Le public n’était pas censé applaudir jusqu’à ce que les intervenants soient tous passés, pour éviter à ceux qui n’avaient pas bien joué de se sentir mal en ne recevant pas les acclamations des spectateurs. Mais le garçon du fauteuil 4A était debout. Une seule marguerite à la main, il applaudissait comme un fou, en sifflant et en hurlant. Je souris au garçon qui portait un costume trop grand pour lui. Sans réfléchir, je traversai le public en courant et je le pris dans mes bras. – Le billet était pour toi, de toute façon. Ce n’était pas vrai, mais il me serra plus fort. Qui avait besoin de Peau-de-Fesse de toute façon ? J’avais Logan Francis Silverstone. Et cela me suffisait amplement.
Afficher en entier-Logan, attends !
Il se retourna vers moi, haletant.
-Je me suis ouvert à toi, dit-il d'une voix dure, qui tranchait totalement avec la mienne, faible, douloureuse, terrifiée.
-Je sais.
-Je me suis ouvert à toi, même si je savais que ce n'était pas une bonne chose. Je te l'ai dit. Je ne suis pas capable d'aimer, Alyssa. Mais tu m'as forcé à t'aimer, putain.
-Je sais.
-Tu m'as forcé à t'aimer. Et je t'ai aimée, très fort, parce que je ne sais pas faire autrement. Je t'ai aimée de tout mon être, parce que tu m'as fait croire que cette vie valait, peut-être, la peine d'être vécue. Et là, tout d'un coup, tu te détournes de moi. Qu'est-ce-que je t'ai fait ? Pourquoi est-ce-que tu... je t'ai parlé de mes rêves. Je t'ai tout raconté.
Il fit quelques pas vers moi, en baissant la voix, tremblant. Quand nos regards se croisèrent, il secoua la tête et recula.
-Ne me regardes pas comme ça.
-Comment je te regarde?
-Je ne suis pas mère.
-Je le sais bien.
-Alors, pourquoi tu me regardes comme si je l'étais, putain?
-Logan... je t'en supplie, écoute-moi.
Il vint jusqu'à moi et nos corps fondirent comme ils le faisaient à chaque fois. Il appuya son front contre le mien, ses larmes coulaient sur ma joue alors que je posais les mains sur son torse. Nous nous étreignîmes, nos deux corps en feu, brûlant de savoir pourquoi la vie devait être si dure. Il posa les lèvres contre mon oreille, et je sentis son souffle chaud effleurer ma peau quand il prononça les paroles qui rejetèrent mon âme :
-Je ne veux plus jamais te revoir.
Afficher en entier" De leurs cendres, ils relevèrent pour de nouveau se consumer d'un feu ardant.
Il n'avait jamais oublié son éclat. Elle ne l'avait jamais oublié. "
Afficher en entier" Son âme était incandescente et il brûlait quiconque se tenait trop près.
Elle s'approcha, sans craindre le destin que menaçait de les réduire en cendre. "
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