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Commentaires de livres faits par Elenagreen4

Extraits de livres par Elenagreen4

Commentaires de livres appréciés par Elenagreen4

Extraits de livres appréciés par Elenagreen4

Souvent, dans les romans ou dans les films sur le monde du travail, des salariés à bout séquestrent leur patron dans son bureau. Ils alertent les médias. Ils badigeonnent les murs de slogans rouges ou noirs pour que les téléspectateurs se repaissent d'images fortes le soir, au journal télévisé. Ou bien, autre ressort dramatique, il arrive qu'un employé un peu plus à bout que les autres se défenestre sur son lieu de travail. La tension est à son comble. Manifestations, grands serments d'unité s'ensuivent. Soudés, les faibles l'emportent. Larme à l'œil chez les lecteurs ou téléspectateurs car, depuis toujours, on aime voir David venir à bout de ce salaud de Goliath.

Chez MondoNews, dans le monde réel, personne ne s'est jamais jeté dans le vide: climatisation oblige, les fenêtres sont constamment verrouillées. Et puis, persiflent les plus acerbes, le vide, c'est MondoNews, impossible de s'y jeter puisque nous en faisons déjà partie. Nous baignons dedans. Quant au grand patron, il serait difficile de le prendre en otage. Existe-t-il seulement, n'est-il pas plutôt une création numérique ou un hologramme? De lui, nous ne voyons que les messages d'autosatisfaction qu'il nous envoie de son Olympe, de temps à autre, répétant que la stratégie suivie est la seule possible et nous invitant à persévérer sur la voie tracée. Pour le séquestrer, il faudrait effectuer un long voyage, s'introduire à l'intérieur d'un gratte-ciel de Seattle en déjouant la sécurité puis se hisser au sommet, dans le séjour des dieux de la presse, au cœur du Siège mondial de MondoNews. Le trouverions-nous, ou tomberions-nous sur un bureau désert?
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Even aside from the rain and wind it hadn't been a happy practice session. Fred and George, who had been spying on the Slytherin team, had seen for themselves the speed of those new Nimbus Two Thousand and Ones. They reported that the Slytherin team was no more than seven greenish blurs, shooting through the air like missiles.
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date : 11-02-2022
Préface

Les chapitres de La Vie avec Marianne oscillent majoritairement entre l’absurde et un certain fantastique, mais la ligne de démarcation entre les deux genres est parfois brouillée, une partie du texte pouvant se réclamer de l’un comme de l’autre ; en outre, certaines pages sont saupoudrées d’un humour voire d’une cocasserie – parfois macabres – qui évoquent les nouvelles d’Italo Calvino. L’absurde selon Bayer procède dans plusieurs chapitres d’un art consommé du décalage. Le narrateur et Marianne ont des réactions inattendues dans certaines situations, prenant l’extraordinaire pour le banal, quand ils ne plongent pas dans le plus grand sérieux philosophique au beau milieu de la luxure…
Quant au fantastique, il participe de celui qu’ont initié des écrivains comme Kafka ou Gogol – un fantastique dont l’objet est l’homme, l’homme en tant qu’énigme pour lui-même. L’homme confronté à l’énigme du monde qu’il a mis en place. Oubliés, les monstres mythologiques et autres créatures terrifiantes. Les personnages de Bayer vivent dans notre monde, jusqu’à un certain moment : celui où des trappes s’ouvrent sous leurs pieds. Un court-circuit fait dérailler le réel. Une porte s’entrebâille vers un fantastique léger, le tout à la lumière discrète de nos mythes. Et c’est alors, à la faveur de ce basculement, que Bayer, dans sa grande liberté, nous fait revisiter à sa façon certains genres littéraires, comme le conte gothique, ou encore l’anticipation post-apocalyptique quand il prend à rebours les peurs engendrées par le dérèglement climatique et plonge dans un froid irréversible. Ici et là affleurent des thèmes légendaires ou bibliques – la descente aux enfers, à la faveur d’un escalier en bout de cave, ou une curieuse montée au Ciel, quand ce ne sont pas les anges gardiens déguisés en drones. Dans le monde insécure de ce début de xxie siècle, Xaver Bayer guette les points où tout risque de déraper, et il excelle d’ailleurs à savonner la planche sous les pieds de ses personnages, empruntant parfois aux coutumes alpines comme le « Perchtenlauf », qui étonnera plus d’un lecteur francophone et qui se perpétue pourtant bel et bien dans certaines vallées – sans aller jusqu’au point où nous conduit la plume de l’écrivain.
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date : 21-12-2021
Jusqu’à présent, j’avais beaucoup d’ambition, je voulais avoir un vrai talent ; maintenant je voudrais seulement être plus que la jeune fille qui peint des éventails et des abat-jour, peut-être dans quelques temps n’aurais-je peut-être même plus cette ambition-là ?
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date : 01-08-2021
« Dostoïevski bondit hors de son fauteuil. Nous nous tenions l’un en face de l’autre, chacun frappé par le sort, chacun enfermé dans sa solitude. Il me fixait de son regard triste et pensif. Submergé par l’émotion, oubliant mon titre d’avoué aux affaires civiles et criminelles, je me jetai dans ses bras sans réfléchir. »
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date : 05-06-2021
Quelle chance de savoir cuisiner! Kôko en était intimement persuadée. Même si elle n'avait appris à cuisiner - si elle n'avait commencé à s'intéresser à la cuisine - que grâce à Shiroyama.
Enfin, peut-être devrait-elle plutôt dire : Qu'elle chance d'aimer manger! Quelle chance d'être vivante, c'est surtout ça qu'elle voulait dire. Parce que même dans les pires moments, dans les pires souffrances, il faut bien manger, tout de même.
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De retour en ville après un long séjour en cure thermale j’effectuais de bon matin une promenade pour reprendre contact avec ces rues et vitrines qui m’avaient tant manqué, pendant l’été. Chemin faisant, je glissai une main dans ma poche droite pour m’assurer que je n’avais pas oublié le petit carnet à cou-
verture orange dans lequel, au gré de mes pensées, je consignais négligemment d’excellents mots d’auteur, qui, dès leur publication, feraient tomber à genoux, et en pâmoison, mes lectrices stupéfiées par un tel degré de génie. Je l’effleurai avec ce sen-
timent de quiétude qui me gagnait chaque fois que je l’avais en main. Mais qu’étaient ces autres papiers dans la poche ?
D’anciennes listes de courses que j’avais omis de jeter ? J’en pris un au hasard, reconnus mon écriture et lus ces sentences sans appel : « Rebut, déchet ! Raclure, enflure ! » Je reconnus sans peine l’encre noire et l’épais tracé du stylo que j’avais acheté
avant de prendre le train du retour. « Blaireau, rond-de-cuir de la littérature ! Distributeur de flatteries ! » Quand donc avais-je pu griffonner de tels mots ?
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date : 03-04-2021
Trois mois, maintenant, que Max était parti. Son sixième sens avait dû capter un signe avant-coureur. C'est fin juillet qu'il avait franchi le pas, et quel pas pour leur couple étrange. Dès les balbutiements de leur liaison, Rita s'était résolue à respecter l'instinct de liberté de cette bête sauvage, Max. Il mûrissait sa décision depuis des semaines et elle redoutait qu'il ne tranche.
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Sous le marronnier, on a sorti les tables de café. Une lumière de tisane filtre entre les branches. Par les fenêtres ouvertes, on entend dans l'hôtel le bruit des assiettes entrechoquées, le heurt plus sourd du broc contre la pierre de l'évier, des rires et des jurons. Justine pousse un cri effarouché, et l'on devine que François, le valet de chambre, vient de l'asperger. La poussière presque blanche de la cour vole au moindre souffle, danse et bondit dans les rais de soleil. Devant moi le pot à eau, un verre de sirop d'orgeat. Cette odeur d'amande douce à la première gorgée, cette sensation de boire le calme de l'après-midi tout entier, la paix des jardins ensilencés, le village enclos dans ses rites minuscules.
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date : 27-03-2021
"Quand la sirène de l’usine retentit, à dix-neuf heures quinze, il sentit fourmiller dans sa tête quelque chose de merveilleux. Il venait de se souvenir qu’on était vendredi, jour du tirage hebdomadaire. Cela ne le retarderait guère, il serait dans les vingt heures chez lui, après une demi-heure dans le tintamarre des tramways, chez lui où l’attendaient sa femme et leurs deux enfants."
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date : 27-03-2021
« Il suffit en général de prononcer le mot de "Patagonie" pour provoquer chez votre interlocuteur un tourbillon d’images parfois convenues mais jamais totalement inexactes. C’est la force des grands paysages d’être fidèles à leur réputation. »
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date : 27-03-2021
La condition d’insomniaque rend particulièrement réceptif à ces différents états de la nuit qui mènent à l’euphorie de l’aube, à la re-création du monde. Une nuit, une aube en train : voici que nous nous surprenons à éprouver un sentiment de commencement. Nous voici reliés tout d’un coup à la haute enfance, à une époque de sensations pures, comme tamisées, lavées d’interférences, et cette communication soudaine avec nos propres origines procure une énergie rare. L’aube est synonyme d’euphorie, comme le départ.
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date : 27-03-2021
« Des bruits couraient au sujet de ce bâtiment, où certaines personnes se seraient égarées et n’en seraient jamais ressorties…»
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date : 27-03-2021
« Le Japon est la planète habitée la plus proche de la Terre », m’a dit un jour un traducteur anglais. Derrière la part d’exagération de l’humour british, je reconnais que pour nous, « barbares du Sud », comme les Japonais ont surnommé jadis les Européens, il y a du vrai.
A travers des livres et des films, il sera question ici des recoins cachés d’une culture et d’une société, de ses tabous, de ses travers et autres défauts, mais aussi des spécificités et des immenses qualités d’une société qu’on ne peut connaître si l’on refuse de regarder ses aspects plus sombres.
Chaque chapitre est une fenêtre ouverte sur un aspect de la société nipponne, par laquelle je jette un regard d’écrivain – en aucun cas celui d’un spécialiste. Peut-être émergera-t-il de cet archipel de livres et de films un portrait (très subjectif) du Japon d’hier et d’aujourd’hui.
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date : 21-03-2021
« Enfant, j’étais parfois somnambule et me levais en pleine nuit pour faire quelques pas, dans un état second. Le somnambule a peur de lui-même, voilà ce dont je me souviens. Il est seul, parmi les hommes, à vivre par moments à son insu. Peut-être est-ce cela, l’enfer, ou l’une de ses filiales : s’éveiller avec le souvenir trouble d’actes qu’on n’avait pas l’intention de commettre. Reprendre contact avec soi-même dans un taxi, avec, au compteur, des kilomètres dont on ne peut répondre. Peut-être est-ce tout simplement la définition de la vie : un long parcours dans Istanbul dont, le lendemain, on ne garde aucune trace. »
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date : 21-03-2021
«Il existe plusieurs méthodes pour plonger l’ego dans un sommeil profond, clé du bonheur, et le voyage en est une. Mais il faut pour cela de la patience, du temps devant soi et de grands espaces ; car l’agent neuroleptique n’agit que lentement, dès lors que vous sortez de l’orbite de votre vie quotidienne. Le voyage en Transsibérien ou en Transmongolien permet cette détente-là, cette mise à distance car, répétons-nous, c’est un voyage à l’intérieur de soi, d’apprentissage de soi, au long duquel vous apprenez beaucoup sur vous-même, et notamment comment oublier votre ego.»
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Maintenant, elle tournait la clé et pénétrait dans l’appartement, qui baignait à la température constante de 21°, la température tiède du passé.
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“Regarde-la en face, ta vie : déjà tu consultes ta montre, tu sues de stress, crains que ton retard ne se remarque, alors que tu n'es pas en retard. Ton supérieur te fout la chiasse. Tu te hâtes vers un bureau cerclé d'autres bureaux et dans ces alvéoles bourdonnent des employés et beaucoup d'autres employés devant lesquels tu fais semblant, tu usurpes jusqu'à la tombée de la nuit, espérant qu'on ne te démasquera pas”.
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- Le poisson aussi est mon ami, dit-il tout haut. J'ai jamais vu un poisson pareil ; j'ai jamais entendu parler d'un poisson comme ça. Pourtant il faut que je le tue. Heureusement qu'on est pas obligé de tuer les étoiles !
"Une supposition que tous les jours un homme devrait essayer de tuer la lune ? pensa-t-il. Bon, la lune se débine. Mais une supposition que tous les jours un homme devrait essayer de tuer le soleil ? On a encore de la veine d'être comme on est" pensa-t-il.
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Mes rêves pouvaient occasionnellement revêtir un caractère fantastique, bien que manquant quelque peu de cohérence. Une scène, en particulier, s’est gravée dans mon souvenir – celle d’un marécage sous un ciel gris d’automne, détrempé, fétide, étranglé par les roseaux et bordé au nord par une falaise accidentée aux parois encroûtées de lichen. Entraîné dans une quête obscure, j’escaladai une fracture ou une crevasse de ce précipice, distinguant de chaque côté, dans ma progression d’insecte agrippé à la roche, les multiples mâchoires noires de tanières inquiétantes qui se prolongeaient dans les profondeurs de ce plateau rocheux.
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