Commentaires de livres faits par Eli-ise
Extraits de livres par Eli-ise
Commentaires de livres appréciés par Eli-ise
Extraits de livres appréciés par Eli-ise
-Tu m'aimes, m'interrompit-il. Si je sais une chose, c'est celle-là.
Je lui adressai un regard noir.
-Je crois que quelqu'un a un ego disproportionné.
-Et je t'aime, poursuivit-il. Je t'aime, Sarah. Je sais que, si je te dis que durant ma longue vie, je n'ai jamais ressenti ça pour personne d'autre, tu ne me croiras sans doute pas, mai c'est la vérité. Il y a deux siècles, une vieille femme a lu les lignes de ma main et m'a dit la bonne aventure, et elle m'a prédit que mon véritable amour arriverait un jour et que je me battrai pour elle. J'ai toujours cru que c'était un mensonge, jusqu'à ce que je te rencontre. Je t'aime. Toi, et seulement toi. C'est comme ça que je sais que tu m'as menti, plus tôt. Et c'est comme ça que je sais que tu as peur. Mais je suis là, maintenant, et personne ne peut te faire du mal.
C'était évident. Je rêvai. Je suppose que j'étais bien plus fatiguée que je l'avais cru, et j'avais sombré dans l'inconscience pour faire un rêve mettant en scène l'homme qui venait de quitter ma vie pour toujours. Le vrai Thierry ne me dirait jamais ces choses, n'est-ce pas ?
Mais il m'embrasse de nouveau, et cela me parut bien réel.
- Je crois que tu as raison. Je devrais t'abandonner et le laisser te débrouiller toute seule alors que tu as vraiment besoin d'aide.
- Tu essaies encore d'être drôle ?
-Peut-être.
- Tu devrais vraiment laisser ça aux professionnels. (Je réussis à sourire.) Je sais que je peux être une vraie plaie. Je sais que je fais des erreurs stupides aux moins cinquante fois par jour. Je sais que je fonce tête baissée et que je m'attire des ennuies comme personne. Je veux juste que tu saches que j’apprécie que tu ne me laisses pas tomber.
- Tout comme j'apprécie que tu acceptes de t'adapter à... mes difficultés.
Je croisai son regard.
- Des difficultés, hein ? C'est comme ça qu'on les appelle maintenant ?
- Tu voudrais les appeler comment ?
Je touchai son visage.
- Je t'aime, Thierry. J'aimerai seulement arrêter de faire ces rêves où tu...
Je me tus.
- Où je quoi ?
Je secouai la tête.
- Ce n'est rien. Rien que des cauchemars stupides.
- Tu rêves de moi ?
- Sans cesse.
- Je suis très content de l'entendre.