Emilie s'avance lentement dans l'allée centrale de l'église. Elle a du mal à retenir les larmes d'émotion qui effleurent ses paupières. Elle serre le bras du frère de sa maman, qui l'accompagne vers son futur époux. En cet instant si émouvant la jeune mariée pense à son père qui n'est plus là. Même si il se vantait de n'avoir aucune religion, elle est persuadée qu'il serait fier de la voir se marier aujourd'hui, et se marier devant Dieu, Car sa foi toute neuve et profonde la rend heureuse, et rien n'importait plus à monsieur Décochet que le bonheur de sa fille.

Ces enfants comptent sur toi, sur Dekka, sur moi, sur Astrid depuis qu'elle est rentrée...Et qu'est-ce qu'ils voient? Astrid et toi vous passez votre temps au lit, et Dekka qui aboie sur tout le monde sous prétexte que brianna ne veut pas être sa petite amie. Le seul à rester discret sur sa vie privée ici, c'est moi. Et tu me l'envoies dans la figure?

Je trouve cet extrait très intéressant car on voit qu'Edilio peut s'énerver et qu'il n'est peut être pas un mutant mais il gère.

Diana se tenait sur le pont du voilier, une main posée sur son ventre qu'elle caressait d'un air absent.
Elle vit les chefs - Sam, Edilio et Dekka - debout sur la Péniche Blanche, les yeux fixés vers l'endroit où le soleil était censé se lever.
"Mon bébé." Sans qu'elle s'explique pourquoi, cette pensée occultait toutes les autres. Tandis qu'elle observait le ciel noir avec une horreur grandissant tout ce qu'elle était capable de penser,c'était: "Mon bébé".
"Mon bébé."
"Mon bébé."

-Avance, Altesse, dit Penny d'un ton moqueur.
Pliés en deux, Caine traînait le bloc de ciment entre ses jambes. Le sang avait séché sur sa tête, mais de temps à autre les minuscules coupures causées par les agrafes se rouvraient, et un filet de sang coulait sur son œil droit,teintant sa vision de rouge jusqu'à ce qu'il cligne des paupières.
Parfois, il avait la force de soulever le bloc pour parcourir péniblement quelques mètre, mais il ne tenait pas longtemps. La marche dans la ville fut donc longue, lente, infiniment douloureuse et surtout humiliante.

- Le voilà, votre roi! s'écria-t-elle, triomphante.
Elle vous plaît, la couronne que je lui ai fabriquée?
Personne ne répondit.
-Elle vous plaît? répéta Penny d'une voix stridente.
Quelques enfants hochèrent la tête ou marmonnèrent un "oui" apeuré.
-Très bien, fit Penny, soudain hésitante.
Caine comprit qu'elle n'avait pas poussée assez lin son rêve de domination et qu'elle s'efforçait maintenant de trouver un moyen de prolonger sa victoire.
"Temporaire, la victoire" songea-t-il.
-Je sais!s'exclama-t-elle. Voyons si le roi sait danser.
Qu'est-ce que vous en dites?
De nouveau, la foule hébétée ne sut que répondre.
-Danse!glapit Penny. Danse,danse,danse!